Et en Brabant wallon… - Natagora

observe parfois : c’est souvent une rencontre inattendue
avec décollage bruyant des individus dérangés. A la
fin de l’été, des bandes de Verdiers d’Europe et de
Linottes mélodieuses animent les environs.
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Le Bruant Wallon - nr 12- septembre 2011
Photo : Sur le plateau de Corroy-le-Grand
Dans les champs sur la gauche, ce sont les alouettes,
pipits et bergeronnettes qui font halte en migration.
L’Alouette des champs, qui est nicheuse, est abondante
lors des passages alors que l’Alouette lulu est également
possible mais en petit nombre. Le Pipit farlouse, lui,
ne niche hélas pas mais il passe en grand nombre en
troupes lâches lors de la migration, alors que son cousin
le Pipit des arbres est nettement plus rare et discret
au passage. Le Busard Saint-Martin est régulièrement
noté ici en hiver. De nombreux oiseaux trouvent refuge
dans les bosquets près de la maison mais gare aux
chiens fort heureusement dans une cage. Les Pinsons
des arbres avec l’un ou l’autre rougegorge et accenteur
sont des hôtes assidus.
Le chemin dépasse la maison et un hangar agricole
flambant neuf pour rejoindre le chemin de remembrement
que vous emprunterez vers la gauche (2). Le petit bois
qui vous fait face abrite de nombreuses Grives mauvis
en hiver. Lorsque vous débouchez à nouveau sur le
plateau au sortir du chemin creux, examinez bien les
piquets et la clôture de la prairie de droite : de jour
s’y perchent volontiers la Buse variable et le Faucon
crécerelle, et de nuit, c’est un bon endroit pour le
Hibou moyen-duc qui est nicheur dans les environs.
Dans les champs à droite et à gauche nichent quelques
Bergeronnettes printanières : elles ne sont guère
nombreuses mais égayent de leur présence ces grands
espaces. Parmi les hôtes plus rares, un Pipit rousseline
a déjà été observé ici au passage. Poursuivez le chemin
en direction du bois Matelle également appelé bois des
Sept Sources que vous allez rejoindre après une bonne
descente. Mais scrutez bien au-dessus des bois et
soyez à l’affut des rapaces : la Buse variable, l’Epervier
d’Europe et l’Autour des palombes peuvent y être
observés. Le chemin traverse le bois, propriété privée,
vielle futaie vestige de la grande forêt brabançonne
d’autrefois (tout comme le bois de Lauzelle).
Photo : Bois Matelle
Nos 5 espèces de pic y sont présentes mais observer
un Pic mar ou un épeichette constituent toujours,
pour tout ornithologue, de grands moments qui se
méritent ! La futaie abrite également nombre de Sitelles
torchepots et de Grimpereaux des jardins, plusieurs
espèces de mésanges dont la Mésange nonnette ainsi
que le Pigeon colombin qui niche dans de vieilles
cavités dans les arbres. Le discret Gobemouche gris
est également présent. A droite, une ancienne coupe
à blanc où la Fauvette des jardins trouve le milieu qui
lui convient. A l’approche du ruisseau des Papeteries,
le cri timide du Bouvreuil pivoine est souvent audible.
Et de nuit, c’est la Chouette hulotte qui hulule…
Après avoir franchi le ruisseau (3), le paysage change
et la montée qui vous attend a un air de Condroz avec
son mélange de prairies et de bois : les chevreuils
aiment venir brouter dans la prairie.
Photo : Prairie en montant vers le Pas de Chien