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Prescription_et_place_du_medicament_dans_relation_medecin_patient_pharmacien__CNP_2012

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6.1.2.4 - Cadre légal : Identifier le médicament générique<br />

Les médicaments génériques peuvent être nommés de deux manières différentes.<br />

� DCI + nom <strong>du</strong> laboratoire (ex : Allopurinol Bayer ®)<br />

� Nom de fantaisie suivi de « Gé »<br />

La distinction entre les deux appellations est purement d’ordre économique : le<br />

premier type axe sur le nom d’un laboratoire, le deuxième type axe sur une<br />

dénomination <strong>du</strong> médicament identique à celle d’un médicament original.<br />

En conséquence, les praticiens se sont engagés à prescrire, le plus souvent<br />

possible, en utilisant la DCI <strong>et</strong> à ne plus utiliser les noms de marque.<br />

6.1.2.5 - Droit de substitution<br />

L’inscription sur le répertoire ouvre le droit à la substitution <strong>et</strong> fixe les conditions<br />

de substitution. Depuis 1999, le <strong>pharmacien</strong> peut substituer c’est à dire délivrer<br />

une spécialité <strong>du</strong> même groupe générique. Lors de la substitution, le <strong>pharmacien</strong><br />

doit tenir compte de la présence ou non d’excipients à eff<strong>et</strong> notoire. En cas d’eff<strong>et</strong><br />

indésirable, sa responsabilité est engagée.<br />

Sur raisons motivées, contrôlées par l’assurance maladie, le médecin conserve<br />

un droit de v<strong>et</strong>o à la substitution. Il stipule alors sur son ordonnance devant le<br />

nom de la spécialité visée : « non substituable ». En l’absence de c<strong>et</strong>te mention,<br />

l’acceptation de substitution est obligatoire. Mais le prescripteur ne saurait en<br />

abuser en utilisant la mention d’une façon systématique ; de même qu’il doit<br />

pouvoir justifier de sa décision.<br />

Actuellement, la mention NS (Non substituable) est en hausse <strong>et</strong> se situe autour<br />

de 10 %. Si le marché <strong>du</strong> générique s’est ré<strong>du</strong>it de 3 %, c<strong>et</strong>te diminution n’est<br />

pas obligatoirement liée à la pratique de la mention NS mais de la baisse de la<br />

consommation médicale.<br />

La convention incite les médecins par des avantages financiers, à prescrire des<br />

génériques. Certains considèrent c<strong>et</strong> élément comme une perte d’indépendance<br />

professionnelle.<br />

Enfin la commission de pharmacovigilance conclut à l’absence de problèmes de<br />

sécurité liés à l’utilisation des médicaments génériques tout en m<strong>et</strong>tant en garde<br />

contre l’utilisation de médicaments génériques à marge thérapeutique étroite tels<br />

les antiépileptiques ou les hormones par exemple. L’Académie de Médecine est<br />

plus sévère.

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