408 - Gottfried Wilhelm Leibniz Bibliothek

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498 ii. allgemeiner und gelehrter briefwechsel 1699 N. 299 verrez par la reponse cy jointe ce qu’il Vous mande luy meme sur ce suject. Je suis fasché de ne Vous pouvoir pas servir plus utilement dans cett’affaire etant tres passionnement Monsieur, Vostre tres humble et tres obeissant serviteur, H. Huneken. 299. J.(?) PRAETORIUS AN LEIBNIZ 5 Den Haag, 22. September 1699. [312.] Überlieferung: K Abfertigung: LBr. 739 Bl. 4–5. 1 Bog. 4 o . 4 S. Mit einigen Änderungen und Ergänzungen. Monsieur Si j’etois Votre mercionair, Vous me pouviés demander raison à la maniere, que vous 10 faite. Je suis bien votre serviteur, mais vous me traités en valet. Je Vous ay servi en votre commission par civilité et non par aucune obligation. Vous savés bien que Mons. Leers m’a donée des livres et point d’argent. Il y en avoit quelsquunes en doupple, comme vous saurés par la liste et consignation de Mons. Leers, que je vous ay presenté. Je vous donnois mon propre catalogue pour en prendre dés autres en echange de ceux que vous ne agreent 15 pas, et c’est ce que je faisois par complaissance, n’y êtant point obligé. Le pris en montoit environ à soisante Franc d’Hollande. Vous prités tout si juste, qui’il ne restoient un fois les 16 qui ne K, korr. Hrsg. 1 reponse: N. 299. Zu N. 299: Der letzte vorangegangene Brief (Praetorius an Leibniz) datiert vom 10. Januar 1698 (I, 15 N. 137). Leibniz’ Antwort darauf wurde nicht gefunden. K , Beilage zu N. 298, antwortet auf einen weiteren nicht gefundenen Leibnizbrief an Praetorius, wohl vom Spätsommer 1699, und wird beantwortet durch N. 312. Vgl. auch N. 267. — 1694 hatte Leibniz 100 Exemplare seines Cod. jur. gent. dipl. an den Rotterdamer Buchhändler R. Leers zum Weiterverkauf gesandt (vgl. die Korrespondenz mit Leers in I, 10), ohne bisher eine Gegenleistung zu erhalten (vgl. I, 14 N. 214 Erl.). Nachdem Leers ihn schließlich zur Angabe von Titelwünschen aufgefordert hatte, scheint Leibniz deren Expedition in die Hände des ihm wohl aus Wolfenbüttel bekannten Praetorius gelegt zu haben; vgl. I, 15 N. 137 u. N. 291 sowie N. 298 in unserem Band. 11 f. que . . . d’argent: vgl. N. 298 Erl. 12 Il . . . doupple: nach der Liste in N. 359 P. Bayle, Dictionaire historique et critique, 1697, u. B. d’Herbelot de Molainville, Bibliothèque orientale, 1697. 13 la . . . presentè: Liste nicht gefunden, vgl. I, 15 N. 137. 14 mon propre catalogue: nicht ermittelt. 15 f. Le pris . . . d’Hollande: vgl. I, 15 N. 160.

N. 299 ii. allgemeiner und gelehrter briefwechsel 1699 499 frais, que le ballot avoit demandés, pour etre envoyés de Roterdam jusqu’à Amsterdam. Mais je n’en faisoit point de cas, au contrair je vous assurois de les faire porter ancor jusqu’à Hambourg si tôt que j’en pouroit avoir un bonne occasion, disant pourtant, que les livres êtoient cependant bien gardé par Mons. Ihncken Marchand d’Amsterdam. Mes affaires me rappelloient en Courlande où j’ay êté ou malade ou occupé à tant des choses, 5 qu’il m’êtoit impossible de songer à Vos interets. Vous m’en fites souvenir par Mons. Sturm, je luy repondit aussi au champ, que les livres êtoient chês Mons. Ihncken et qu’ils pouvoient être pris là si Mons. Leibniz ne pouvoit attendre à ce qu’etant de retour, j’y pouvoit donner ordre moi même. La même reponse je fit de Berlin à Mons. Sturm, où je restoit deux mois, sans reçevoir autre demande. Il y a environ un mois que j’ay 10 êcrit au même d’icy, le priant de me mander, où Mons. Leibniz vouloit avoir addressé ces livres. Et voila justement Votre lettre pour response. Je ne me meleray pas plus avec votre commission, ayant des autres affaires. Votres livres sont chès Mons. Ihncken à Amsterdam, qui les a gardé près de deux ans. Les faites là prendre vous même. Pour ceux qui sont en doupple, je vous presente ancor les livres, que vous avés marqué dans 15 mon catalogue ou tant d’argent en place. Pour les votres ne m’en demandès pas; je n’en ay point reçu et je ne suis point aussi marchand, qui les pourroit vendre si ne les êtoient pas son affaire. Je partiray bien tôt pour Angleterre mais je donneray pourtant ordre, que vous ajés ce que vous est rêsonnablement dû. J’ay montré moi même votre lettre à Mons. Huncken pour vous êpargner le detail. Pour le reste je suis 20 Monsieur Vôtre tres-humbl. et tres-obeissant Serviteur 〈J.〉 Praetorius à la Haye le 22 Septembr. St. N. 1699. 1 ballon K, korr. Hrsg. 5 f. choses, qui K, korr. Hrsg. 7 et qui K, korr. Hrsg. 4 Mons. . . . d’Amsterdam: vgl. ebd. 4 f. Mes . . . Courlande: vgl. N. 267. 6 f. Mons. Sturm: L. Chr. Sturm, vgl. dessen Aussage über Praetorius in seinem Brief an Leibniz vom 9. (19.) Oktober 1697 (LBr. 910 Bl. 5–6; Druck in Reihe III). 14 qui . . . ans: vgl. I, 15 N. 137. 20 Mons. Huncken: H. Hüneken, vgl. N. 311.

N. 299 ii. allgemeiner und gelehrter briefwechsel 1699 499<br />

frais, que le ballot avoit demandés, pour etre envoyés de Roterdam jusqu’à Amsterdam.<br />

Mais je n’en faisoit point de cas, au contrair je vous assurois de les faire porter ancor<br />

jusqu’à Hambourg si tôt que j’en pouroit avoir un bonne occasion, disant pourtant, que<br />

les livres êtoient cependant bien gardé par Mons. Ihncken Marchand d’Amsterdam. Mes<br />

affaires me rappelloient en Courlande où j’ay êté ou malade ou occupé à tant des choses, 5<br />

qu’il m’êtoit impossible de songer à Vos interets. Vous m’en fites souvenir par Mons.<br />

Sturm, je luy repondit aussi au champ, que les livres êtoient chês Mons. Ihncken et qu’ils<br />

pouvoient être pris là si Mons. <strong>Leibniz</strong> ne pouvoit attendre à ce qu’etant de retour,<br />

j’y pouvoit donner ordre moi même. La même reponse je fit de Berlin à Mons. Sturm,<br />

où je restoit deux mois, sans reçevoir autre demande. Il y a environ un mois que j’ay 10<br />

êcrit au même d’icy, le priant de me mander, où Mons. <strong>Leibniz</strong> vouloit avoir addressé<br />

ces livres. Et voila justement Votre lettre pour response. Je ne me meleray pas plus<br />

avec votre commission, ayant des autres affaires. Votres livres sont chès Mons. Ihncken<br />

à Amsterdam, qui les a gardé près de deux ans. Les faites là prendre vous même. Pour<br />

ceux qui sont en doupple, je vous presente ancor les livres, que vous avés marqué dans 15<br />

mon catalogue ou tant d’argent en place. Pour les votres ne m’en demandès pas; je n’en<br />

ay point reçu et je ne suis point aussi marchand, qui les pourroit vendre si ne les êtoient<br />

pas son affaire. Je partiray bien tôt pour Angleterre mais je donneray pourtant ordre,<br />

que vous ajés ce que vous est rêsonnablement dû. J’ay montré moi même votre lettre à<br />

Mons. Huncken pour vous êpargner le detail. Pour le reste je suis 20<br />

Monsieur Vôtre tres-humbl. et tres-obeissant Serviteur 〈J.〉 Praetorius<br />

à la Haye le 22 Septembr. St. N. 1699.<br />

1 ballon K, korr. Hrsg. 5 f. choses, qui K, korr. Hrsg. 7 et qui K, korr. Hrsg.<br />

4 Mons. . . . d’Amsterdam: vgl. ebd. 4 f. Mes . . . Courlande: vgl. N. 267. 6 f. Mons. Sturm:<br />

L. Chr. Sturm, vgl. dessen Aussage über Praetorius in seinem Brief an <strong>Leibniz</strong> vom 9. (19.) Oktober<br />

1697 (LBr. 910 Bl. 5–6; Druck in Reihe III). 14 qui . . . ans: vgl. I, 15 N. 137. 20 Mons. Huncken:<br />

H. Hüneken, vgl. N. 311.

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