408 - Gottfried Wilhelm Leibniz Bibliothek

N. 271 ii. allgemeiner und gelehrter briefwechsel 1699 439
271. LEIBNIZ AN JAMES CRESSETT
Wolfenbüttel, 25. August (4. September) 1699. [254. 294.]
〈L 2 〉
Überlieferung:
L 1 Antwortnotiz: LBr. 183 Bl. 78–79. 1 Bog. 4 o . 7 Z. unten auf Bl. 78 r o (entspr. Z. 13–16
unseres Textes von L 2 ). Auf Bl. 78–79 K von N. 254. 5
L 2 Auszug aus der Abfertigung: Ebd. Bl. 80. 14 x 14 cm. 1 S. (Unsere Druckvorlage.)
L 3 Auszug aus der Abfertigung: Ebd. Bl. 81. Beschnittenes Blatt 8,5 x 14 cm. 2 S. (Unsere
Druckvorlage.)
Extrait de ma lettre à Mons. Cresset Envoyé extraord. du Roy de la Grande Bretagne 10
à Hambourg etc.
de Wolfenbutel 25 Aoust 1699
Vous avés bien raison de dire que les contestations entre les personnes studieuses
sont utiles, et servent à l’avancement des sciences: mais quand on n’y observe pas les loix
de l’honnesteté, elles nuisent plus qu’elles ne servent, et decrient les sciences, en faisant 15
voir, que ceux qui s’y adonnent n’en deviennent point meilleurs. Ce qui paroist surtout
quand on y voit non seulement des aigreurs, mais meme des incivilités grossieres, qui
sentent les Alpes ou les Halles.
J’ay appris de bonne part que Mons. Fatio s’est tué plusieurs mois durant à chercher
en vain le probleme dont il parle maintenant avec mepris. Ces sortes d’artifices ne luy 20
feront point d’honneur, comme il s’imagine. C’est de quoy je suis faché sincerement, car
aimant comme je fais les progrés des sciences, je voudrois, qu’il en acquist beaucoup de
gloire par des decouvertes de consequence, dont je serois des premiers à profiter. Mons.
Newton est tout un autre homme, et il passe Mons. Fatio autant en honnesteté qu’en
sçavoir. 25
Zu N. 271: Die nicht gefundene Abfertigung antwortet auf N. 254 und wird beantwortet durch
N. 294. Die Reihenfolge von L 2 und L 3 ergibt sich aus N. 254. 19 J’ay appris: vgl. den Brief Johann
Bernoullis an Leibniz vom 7. (17.) August 1699 (gedr.: Gerhardt, Math. Schr., 3, 1855, S. 602–609, hier
S. 603).