408 - Gottfried Wilhelm Leibniz Bibliothek

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726 ii. allgemeiner und gelehrter briefwechsel 1699 N. 426 eo abire necessum habeo. Si Tu, Vir Excellentissime, illa hebdomade ibidem esses, omnia distinctius enarrare possem, in quibus cardo rei versatur. Consilia quoque formare tunc facile esset de professione matheseos. Interea cogitandum erit de duobus professoribus mathematum superiorum et inferiorum. Haec enim distinctio jam obtinuit in Heigelio et 5 Wideburgio Professoribus mathematum simultaneis. Vale 〈...〉 Helmst. d. 18 Dec. 1699 raptim 426. LEIBNIZ AN ERBPRINZ FERDINAND VON TOSKANA [Wolfenbüttel], 28. Dezember 1699. [346.] Überlieferung: 10 L1 Konzept: LBr. F 35 Bl. 24. 1 Bl. 8o . 1 1/4 S. Mit einigen Änderungen. Oben auf Bl. 24 ro L Vermerk von Leibniz’ Hand: A Monseigneur le prince de Toscane decembr. 1699‘‘. ” 2 verworfene Abfertigung von L1 : Ebd. Bl. 28. 4o . 2 S. (Unsere Druckvorlage.) L3 Konzept: Ebd. Bl. 23. 8o . 2 S. Mit einigen Änderungen. Auf Bl. 23 vo quer zum Text von 15 L Leibniz’ Hand: j’avois voulu donner quelques preuves de ma devotion il y a quelque‘‘. ” 4 Abfertigung von L3 : Florenz Biblioteca Nazionale Ms. Gal. 287 (Posteriori, Cim. t. 27 P. III vol. 12) Bl. 75–76. 2 S. (Unsere Druckvorlage.) — Gedr.: S. Centofanti, Otto lettere del Leibnizio al Principe Ferdinando de’ Medici, in: Archivio storico italiano. Nuova serie, T. IV, 2, Firenze 1857, S. 47–48. A Abschrift von L4 (von 1823): Florenz Archivio di Stato Arch. Med. Filza 5903 Nr. 89. 20 1 Bl. 4o . 1/2 S. 11 Toscane | 30 gestr. | decembr. L 1 Zu N. 426: L 4 antwortet auf N. 346. Wir gehen davon aus, daß Leibniz wie in den vorangegangenen Briefen nach neuem Stil datiert und entgegen seiner Angabe in L 4 den Brief in Wolfenbüttel abfertigte. Der nächste überlieferte Brief dieser Korrespondenz ist vom 30. Mai 1700 (Druck in I, 18).

N. 426 ii. allgemeiner und gelehrter briefwechsel 1699 727 〈L 2 〉 Monseigneur Je n’ay garde de croire qu’une depense modique puisse empecher V. A. S. de faire ce qui est utile et glorieux, et je la supplie de ne me point soubçonner d’une si indigne pensée. Aussi, lors qu’Elle me fit la grace de me faire demander des nouvelles et mon avis 5 touchant l’art memorative, je pris la liberté de proposer qu’on la fit apprendre à quelcun à fonds, et j’adjoutay par Surcroist, que je connoissois encor un grand dechifrateur, dont on feroit bien aussi de conserver les artifices, en l’engageant à les enseigner. Je trouve l’un et l’autre art tres utile, si on les employoit bien, mais l’art de dechifrer incomparablement plus difficile. Comme il sera plus difficile aussi d’engager celuy qui la possede à s’ouvrir 10 à cause des circomstances, dont j’ay déja marqué quelques unes. Je n’ay pas laissé de luy écrire conformement aux ordres de V. A. S. car j’ay depuis long temps l’avantage de sa correspondence. Je ne manqueray pas de faire rapport de ce qu’il répondra; et j’insisteray même au besoin, s’il fait difficulté; ne voulant point me rebuter lors qu’il s’agit du service de V. A. S. 15 Au reste je prie Dieu de combler V. A. S. et toute sa Serenissime Maison, non seulement pour l’année où nous allons entrer, mais encor pour beaucoup d’autres, de toute sorte de prosperités; estant avec devotion Monseigneur de V. A. S. le tres humble et tres obëissant serviteur Leibniz 〈L 4 〉 20 Monseigneur La difficulté qu’il y a à l’egard de la personne qui excelle dans l’art de dechifrer ne consiste pas seulement dans l’argent qu’il faudroit employer, pour la porter à s’ouvrir; mais encor en d’autres circomstances, dont j’ay eu l’honneur de marquer quelque chose à V. A. S. dans une de mes precedentes. Et je suis assez persuadé de la Generosité de 25 V. A. S. pour croire que s’il ne tenoit qu’à la depense necessaire, l’affaire seroit faite. Quoyqu’il en soit, j’ay écrit à ce personnage avec qui j’ay déja eu de la correspondance il y a du temps, et j’en attendray la réponse. 7 dechifrateur: J. Wallis. 12 écrire: vgl. Leibniz’ Brief an Wallis vom 24. November (4. Dezember) 1699 (gedr.: Gerhardt, Math. Schr., 4, 1859, S. 73–75). 25 une . . . precedentes: N. 314.

N. 426 ii. allgemeiner und gelehrter briefwechsel 1699 727<br />

〈L 2 〉<br />

Monseigneur<br />

Je n’ay garde de croire qu’une depense modique puisse empecher V. A. S. de faire<br />

ce qui est utile et glorieux, et je la supplie de ne me point soubçonner d’une si indigne<br />

pensée. Aussi, lors qu’Elle me fit la grace de me faire demander des nouvelles et mon avis 5<br />

touchant l’art memorative, je pris la liberté de proposer qu’on la fit apprendre à quelcun<br />

à fonds, et j’adjoutay par Surcroist, que je connoissois encor un grand dechifrateur, dont<br />

on feroit bien aussi de conserver les artifices, en l’engageant à les enseigner. Je trouve l’un<br />

et l’autre art tres utile, si on les employoit bien, mais l’art de dechifrer incomparablement<br />

plus difficile. Comme il sera plus difficile aussi d’engager celuy qui la possede à s’ouvrir 10<br />

à cause des circomstances, dont j’ay déja marqué quelques unes. Je n’ay pas laissé de luy<br />

écrire conformement aux ordres de V. A. S. car j’ay depuis long temps l’avantage de sa<br />

correspondence. Je ne manqueray pas de faire rapport de ce qu’il répondra; et j’insisteray<br />

même au besoin, s’il fait difficulté; ne voulant point me rebuter lors qu’il s’agit du service<br />

de V. A. S. 15<br />

Au reste je prie Dieu de combler V. A. S. et toute sa Serenissime Maison, non seulement<br />

pour l’année où nous allons entrer, mais encor pour beaucoup d’autres, de toute<br />

sorte de prosperités; estant avec devotion<br />

Monseigneur de V. A. S. le tres humble et tres obëissant serviteur <strong>Leibniz</strong><br />

〈L 4 〉 20<br />

Monseigneur<br />

La difficulté qu’il y a à l’egard de la personne qui excelle dans l’art de dechifrer ne<br />

consiste pas seulement dans l’argent qu’il faudroit employer, pour la porter à s’ouvrir;<br />

mais encor en d’autres circomstances, dont j’ay eu l’honneur de marquer quelque chose<br />

à V. A. S. dans une de mes precedentes. Et je suis assez persuadé de la Generosité de 25<br />

V. A. S. pour croire que s’il ne tenoit qu’à la depense necessaire, l’affaire seroit faite.<br />

Quoyqu’il en soit, j’ay écrit à ce personnage avec qui j’ay déja eu de la correspondance<br />

il y a du temps, et j’en attendray la réponse.<br />

7 dechifrateur: J. Wallis. 12 écrire: vgl. <strong>Leibniz</strong>’ Brief an Wallis vom 24. November (4. Dezember)<br />

1699 (gedr.: Gerhardt, Math. Schr., 4, 1859, S. 73–75). 25 une . . . precedentes: N. 314.

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