408 - Gottfried Wilhelm Leibniz Bibliothek

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546 ii. allgemeiner und gelehrter briefwechsel 1699 N. 327 Je vien de recevoir une lettre de la Rayne des Romains qui me confirme le bonheur acomply de sa majesté, et sa bonne sancté dans sa grossesse, Dieu veulle luy continuer et rendre tout cecy solide car les choses du monde sont sujette à de grands chengements. 5 327. MADELEINE DE SCUDÉRY AN LEIBNIZ [Paris, Anfang Oktober 1699 (?)]. S r M. de Brinon R. Überlieferung: E Erstdruck: Monatlicher A u s z u g , Dezember 1701, S. 43–44. — Danach gedr: Kortholt, Epistolae, 3, 1728, S. 230–232. Monsieur, 10 ma mauvaise santé et plusieurs embaras d’affaires m’ont empechée de me donner l’honneur de vous écrire depuis long tems. Vôtre derniére lettre, qui me marque vôtre souvenir m’a fait beaucoup de plaisir et en même tems elle m’a causé de la douleur. Tout ce que vous desirez de l’illustre Acante est sans doutte fort desirable, mais il n’est pas à mon pouvoir. Les morceaux qu’il a fait de l’histoire du Roy, ne se pouroient publier 15 sans en demander la permission à sa Majesté et diverses raisons empêchent, qu’on ne le fasse: mais ils ne se perderont pas. Et pour son traitté de l’Eucaristie, comme cet excelent homme mourut inopinement à Versailles, et que Mr. l’Abbé de Ferriers son Cousin Germain m’a dit, ce me semble, que la fin de ce bel ouvrage n’étoit encore que dans sa teste, quand cet Abbé sera revenu de Bourgogne où est son benefice, je luy 1 Rayne: Wilhelmine Amalie, Gemahlin des Römischen Königs Joseph. Zu N. 327: Die nicht gefundene Abfertigung antwortet auf einen nicht gefundenen Leibnizbrief, der auch aus N. 326 zu erschließen ist. Sie war möglicherweise Beischluß zu diesem Brief von M. de Brinon. Die Datierung kann sich außerdem stützen auf die Aussage des Herausgebers des Monatlichen A u s z u g s , Dez. 1701, S. 43, der vorliegende Brief sei ” vor ungefähr zwey Jahren geschrieben‘‘. Der Abfertigung lagen mehrere Gedichte bei (vgl. S. 547 Z. 3). 13 Acante: M. de Scudéry benutzte in ihren Romanen dieses Pseudonym für ihren Freund P. Pellisson-Fontanier. 14 histoire du Roy: P. Pellisson-Fontanier, Histoire de Louis XIV , wurde vom Abbé Le Mascrier erst 1749 herausgegeben. 16 traitté de l’Eucaristie: Mehr als der 1694 postum herausgegebene Traité de Eucharistie erschien nicht.

N. 328 ii. allgemeiner und gelehrter briefwechsel 1699 547 en parleray encore et je vous manderay se qu’il m’aura répondu. Pour ses admirables Poesies, je les ay toutes et si je ne meurs pas bien tost, je les publiray. Je vous envoye deux petites Odes Chretiennes, qu’il fit dans la bastille. J’ay un Amy qui s’apelle Mr. l’Abbé Bosquillon, qui est tresdigne de vôtre estime, et qui est tres zelé pour la memoire de illustre Acante, il poura, si je meurs bien tost, vous faire part de tout ce que vous ne 5 sçavez pas. Il m’a donné pour vous des vers Latins d’un de ses Amis et je vous en envoye de Mr. de Betoulaud et de moy, qui ont eu l’honneur de plaire au Roy: je souhaitte qu’ils ayent le même bonheur chez vous. Je ne sçay, Monsieur, si vous avez bien sçeu la Conversion de Mr. de Pelisson, qui a esté la plus sincere et la plus desinteressée, qui fut jamais, aprés une étude de trois ans. Quand il vous plaira, je vous en diray des 10 circonstances admirables et qui doivent donner de la force à ses raisonnemens sur la Religion. Voilà, Monsieur tout ce que vous aurez de moy pour aujourdhuy; mais vous aurez le reste de mes jours une grande part à mon estime et à mon amitié, et je puis vous assurer que je suis avec tout le respect, que vous meritez, Monsieur vôtre tres-humble et tres-obeissante servante Madeleine de Scudery. 15 328. JACOB HENRIK HILDEBRAND AN LEIBNIZ Wien, 30. September/10. Oktober 1699. [162.] Überlieferung: K Abfertigung: LBr. 405 Bl. 3–4. 4 o . 4 S. Bibl.verm. Monsieur Ayant eu l’honneur de recevoir vostre lettre du 12 de Juin depuis plusieurs mois, 20 c’est avec bien de la confusion, que je me vois reduit d’abord, à vous demander pardon, de ce que j’ay manqué si longtemps à mon devoir. Je suis tout honteux en voulant redresser ma faute, et vous jugerés par là, Monsieur, combien je le suis et dois l’estre pour l’avoir commise. J’espere néantmoins tout de vostre bonté, dont j’ay receu déja de marques si 3 Odes Chretiennes: Sie sind gedr. im Anschluß an diesen Brief in: Monatlicher A u s z u g , Dezember 1701, S. 45 f. 6 f. vers Latins . . . de moy: nicht gefunden. Zu N. 328: K , das letzte überlieferte Stück dieser Korrespondenz, antwortet auf N. 162.

N. 328 ii. allgemeiner und gelehrter briefwechsel 1699 547<br />

en parleray encore et je vous manderay se qu’il m’aura répondu. Pour ses admirables<br />

Poesies, je les ay toutes et si je ne meurs pas bien tost, je les publiray. Je vous envoye<br />

deux petites Odes Chretiennes, qu’il fit dans la bastille. J’ay un Amy qui s’apelle Mr.<br />

l’Abbé Bosquillon, qui est tresdigne de vôtre estime, et qui est tres zelé pour la memoire<br />

de illustre Acante, il poura, si je meurs bien tost, vous faire part de tout ce que vous ne 5<br />

sçavez pas. Il m’a donné pour vous des vers Latins d’un de ses Amis et je vous en envoye<br />

de Mr. de Betoulaud et de moy, qui ont eu l’honneur de plaire au Roy: je souhaitte<br />

qu’ils ayent le même bonheur chez vous. Je ne sçay, Monsieur, si vous avez bien sçeu<br />

la Conversion de Mr. de Pelisson, qui a esté la plus sincere et la plus desinteressée, qui<br />

fut jamais, aprés une étude de trois ans. Quand il vous plaira, je vous en diray des 10<br />

circonstances admirables et qui doivent donner de la force à ses raisonnemens sur la<br />

Religion. Voilà, Monsieur tout ce que vous aurez de moy pour aujourdhuy; mais vous<br />

aurez le reste de mes jours une grande part à mon estime et à mon amitié, et je puis vous<br />

assurer que je suis avec tout le respect, que vous meritez,<br />

Monsieur vôtre tres-humble et tres-obeissante servante Madeleine de Scudery. 15<br />

328. JACOB HENRIK HILDEBRAND AN LEIBNIZ<br />

Wien, 30. September/10. Oktober 1699. [162.]<br />

Überlieferung: K Abfertigung: LBr. 405 Bl. 3–4. 4 o . 4 S. Bibl.verm.<br />

Monsieur<br />

Ayant eu l’honneur de recevoir vostre lettre du 12 de Juin depuis plusieurs mois, 20<br />

c’est avec bien de la confusion, que je me vois reduit d’abord, à vous demander pardon, de<br />

ce que j’ay manqué si longtemps à mon devoir. Je suis tout honteux en voulant redresser<br />

ma faute, et vous jugerés par là, Monsieur, combien je le suis et dois l’estre pour l’avoir<br />

commise. J’espere néantmoins tout de vostre bonté, dont j’ay receu déja de marques si<br />

3 Odes Chretiennes: Sie sind gedr. im Anschluß an diesen Brief in: Monatlicher A u s z u g , Dezember<br />

1701, S. 45 f. 6 f. vers Latins . . . de moy: nicht gefunden.<br />

Zu N. 328: K , das letzte überlieferte Stück dieser Korrespondenz, antwortet auf N. 162.

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