Situation initiale - Diagnostic octobre 2012 (projet) - Intercle - Le ...

V.2.2. ENTRÉES DIRECTES DE CONTAMINANTS VIA LES OUVRAGES DÉFECTUEUX
V.2.2.1. Ouvrages contribuant à la dégradation de la nappe superficielle
A coté des risques évidents que peuvent
représenter les activités industrielles, l’ancienneté
des entreprises (années 1960 voire avant) vient
amplifier le risque de pollution puisqu’elles
comportent souvent des infrastructures de gestion
des eaux pluviales mal dimensionnées. A ce titre, il
existe de nombreux puits d’infiltration (30 ont été
localisés au droit de la ZI de Chenôve, mais leur
nombre est estimé à plus de 80) qui permettent des
rejets directs à la nappe. Etant donné l’âge des
installations, ces puisards peuvent être raccordés à
des réseaux d’eaux usées internes et apporter des
contaminations en nappe.
Bassin d’infiltration Actisud à Marsannay (Source :
InterCLE)
Diagnostic :
Puisard (Source : InterCLE)
Le développement des voiries sur les zones
industrielles et économiques s’est accompagné
d’aménagements de gestion du ruissellement
pluvial. Parmi ceux-ci, plusieurs bassins
d’infiltration ont été recensés. Lorsque leur
fonctionnement est défaillant (absence de
traitement des hydrocarbures issus des chaussées ;
collecte d’eaux usées par débordement des réseaux
d’assainissement unitaires), ils constituent aussi un
risque de dégradation de la nappe.
Pour limiter la contamination de la nappe superficielle via les ouvrages de gestion des eaux pluviales
publics et privés, un travail de recensement et de réhabilitation devra être mené, en priorité sur les
zones de plus forte vulnérabilité.
V.2.2.2. Ouvrages contribuant à la dégradation de la nappe profonde
Il existe aujourd’hui des normes de qualité (Norme AFNOR NF X10-999 d’avril 2007) à respecter
quant à l’implantation de piézomètres et de puits. Si les ouvrages récents sont a priori conformes, il existe
en revanche plusieurs ouvrages atteignant la nappe profonde qui présentent une mauvaise conformation.
Pour atteindre la nappe profonde, ces ouvrages ont d’abord traversé la nappe superficielle. Sachant que
l’isolation des deux niveaux n’a pas été prévue ou correctement réalisée lors de leur équipement, ces
forages entraînent un mélange des eaux des deux nappes. La qualité de la nappe superficielle étant plus
dégradée (notamment en termes de solvants chlorés) qu’en nappe profonde, ce phénomène aggrave la
contamination de la nappe profonde.
Diagnostic :
Un travail de recensement des ouvrages mettant ne relation les deux nappes, là où elles devraient être
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