Situation initiale - Diagnostic octobre 2012 (projet) - Intercle - Le ...

V.1.2.2. Pratiques agricoles
L’importante superficie occupée par les
terres agricoles et la quasi-absence de parcelles
en prairies permanentes et temporaires mettent
en évidence les enjeux liés à la fertilisation et aux
transferts des intrants appliqués vers la nappe. De
plus, la relative hétérogénéité des cultures élargit
la gamme des produits phytosanitaires utilisés.
Ainsi, une partie des nitrates et des
pesticides utilisés pour l’agriculture se retrouvent
en nappe et contribue à la dégradation de la
qualité des eaux. C’est notamment pour lutter
contre l’augmentation des concentrations en
nitrates dans les eaux souterraines que les
communes situées sur la partie est de la nappe
ont été classées en zone vulnérable à la
contamination par les nitrates dans le cadre de la
directive du même nom dont le zonage est fourni
en figure 45.
Parmi les communes situées au droit de la
nappe superficielle, où l’épandage de nitrates
peut directement impacter la ressource
souterraine, on compte celles de Perrigny-lès-
Dijon, Fénay et Saulon-la-Rue.
Diagnostic :
Figure 45 : Zones vulnérables nitrates au droit de la nappe
(Source : Directive 91/676/CEE ; 1991)
Sur le secteur, l’action de lutte contre les nitrates porte notamment sur le maintien de la couverture
végétale des sols toute l’année avec la mise en place de cultures intercalaires (CIPAN). Le classement en
Zones vulnérables est actuellement en cours de révision pour la période 2013-2016 et un classement de
l’ensemble des communes de la nappe est fortement envisagé. Dans les faits, le classement de la partie est
de la nappe, depuis les années 1990, n’a pas permis de diminuer efficacement la concentration en nitrates
des eaux de la nappe. D’autres alternatives devront donc être mises en œuvre pour améliorer la situation.
Concernant l’emploi des produits phytosanitaires, une action de sensibilisation portée par le SBV et la
Chambre d’Agriculture propose actuellement l’installation de plateformes de lavage des pulvérisateurs et
promeut des techniques de désherbage alternatif sur le territoire de la nappe (sous-bassin de la Cent
Fonts). Ce type de démarche devra être poursuivi dans le cadre du contrat.
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