Situation initiale - Diagnostic octobre 2012 (projet) - Intercle - Le ...
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Les ouvrages connus ainsi que les bassins de gestion des eaux pluviales sont représentés en figure 44. Face à la diversité des acteurs intervenant sur la problématique des eaux pluviales au droit de la nappe, la mise en place d’une gestion cohérente, à l’échelle du territoire, serait nécessaire. Figure 44 : Localisation des ouvrages de gestion des eaux pluviales sur la nappe InterCLE Ouche-Vouge – Nappe de Dijon Sud - Etat des lieux - Situation initiale - Diagnostic Page 70
V.1.1.3. Potabilisation de l’eau Durant la dernière décennie, la totalité des captages d’AEP qui exploitent la nappe de Dijon Sud a dû se munir de stations de traitement des pesticides (filtres à charbons actifs). En effet, devant les concentrations croissantes, il était nécessaire de mettre en place un système de dépollution approprié pour continuer à fournir une eau respectant les seuils de potabilité. Cette situation correspond davantage à une conséquence des pressions induites sur la nappe qu’à une pression en tant que telle. Cependant, le traitement des eaux brutes génère régulièrement des rejets d’eaux de lavage des filtres dont les caractéristiques sont fournies dans le tableau 16. Usine AEP Création Chenôve Marsannay la Côte Longvic CC du Sud Dijonnais CC de Gevrey Chambertin Septembre 2005 Décembre 2005 Février 2009 Octobre 2007 Octobre 2008 Type de filtres Charbon actif en grains (CAG) (4,5 m 3 ) CAG (39 m 3 ) CAG (9 m 3 ) CAG Traitement des nitrates : filière biologique sur filtre pouzzolane CAG (9m 3 ) Renouvellement Tous les 2 ou 3 ans, en fonction de l’indice d’iode En fonction des analyses. En fonction des analyses réalisées une fois par an. Lavage des filtres Tous les 15 jours Tous les 15 jours Tous les 15 jours Toutes les 30h pour CAG Toutes les 28h pour pouzzolane Toutes les 2 semaines, 10 minutes InterCLE Ouche-Vouge – Nappe de Dijon Sud - Etat des lieux - Situation initiale - Diagnostic Page 71 Débit 26 m 3 /h 180 m 3 /h 50 m 3 /h 100 m 3 /h 50 m 3 /h Volumes rejetés 66 m 3 /mois 520m 3 /mois 45 m 3 /mois 1500 m 3 /mois) 23 000 m 3 /an Tableau 16 : Caractéristiques des usines de traitement des pesticides / Lieu de rejet Réseau d’ assainissement Réseau d’ assainissement Bassin d’infiltration Bâche de décantation puis Cent Fonts Passage dans un filtre à sable de 9 m 2 , puis fossé EP L’usine de traitement des puits de Marsannay est doublée d’une tour de stripping. En cas de pollution accidentelle, l’eau polluée est pompée puis traitée par la tour destinée à éliminer, par aération contrôlée, les composés volatils (COHV notamment). Après traitement, cette eau rejoint le milieu naturel via le réseau pluvial. L’usine de la Communauté de communes du Sud Dijonnais est également dotée d’un traitement de réduction des nitrates (sur lits bactériens), couplé à un adoucissement de l’eau. Diagnostic : Le recours systématique au traitement des pesticides, assorti sur certain captage de traitement propres aux COV ou aux nitrates, illustre bien la situation dégradée de la ressource. Mieux encore, la station de potabilisation associée au forage du Paquier (CC de Gevrey Chambertin) devrait être prochainement munie d’une seconde filière de traitement des pesticides pour lutter contre l’élévation des pics de concentration. A ce titre, un approfondissement de la connaissance des mécanismes de fluctuations des concentrations en pesticides (et nitrates) dans les eaux de la nappe pourrait permettre d’optimiser l’exploitation des installations de traitement actuelles. Dans tous les cas, il s’agit de moyens curatifs onéreux qui répondent aujourd’hui à une urgence sanitaire, sans inciter à la prévention. Il conviendra donc de proposer des solutions alternatives de type préventif dans le cadre d’une reconquête à moyen et long termes de la qualité de l’eau de la nappe.
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V.1.1.3. Potabilisation de l’eau<br />
Durant la dernière décennie, la totalité des captages d’AEP qui exploitent la nappe de Dijon Sud a dû<br />
se munir de stations de traitement des pesticides (filtres à charbons actifs). En effet, devant les<br />
concentrations croissantes, il était nécessaire de mettre en place un système de dépollution approprié pour<br />
continuer à fournir une eau respectant les seuils de potabilité. Cette situation correspond davantage à une<br />
conséquence des pressions induites sur la nappe qu’à une pression en tant que telle. Cependant, le<br />
traitement des eaux brutes génère régulièrement des rejets d’eaux de lavage des filtres dont les<br />
caractéristiques sont fournies dans le tableau 16.<br />
Usine AEP Création<br />
Chenôve<br />
Marsannay<br />
la Côte<br />
Longvic<br />
CC du Sud<br />
Dijonnais<br />
CC de<br />
Gevrey<br />
Chambertin<br />
Septembre<br />
2005<br />
Décembre<br />
2005<br />
Février<br />
2009<br />
Octobre<br />
2007<br />
Octobre<br />
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Type de<br />
filtres<br />
Charbon<br />
actif en<br />
grains<br />
(CAG)<br />
(4,5 m 3 )<br />
CAG<br />
(39 m 3 )<br />
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Traitement<br />
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nitrates :<br />
filière<br />
biologique<br />
sur filtre<br />
pouzzolane<br />
CAG (9m 3 )<br />
Renouvellement<br />
Tous les 2 ou 3<br />
ans, en fonction<br />
de l’indice<br />
d’iode<br />
En fonction des<br />
analyses.<br />
En fonction des<br />
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réalisées une<br />
fois par an.<br />
Lavage des<br />
filtres<br />
Tous les 15<br />
jours<br />
Tous les 15<br />
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Tous les 15<br />
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Toutes les<br />
30h pour<br />
CAG<br />
Toutes les<br />
28h pour<br />
pouzzolane<br />
Toutes les<br />
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Débit<br />
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Volumes<br />
rejetés<br />
66 m 3 /mois<br />
520m 3 /mois<br />
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Tableau 16 : Caractéristiques des usines de traitement des pesticides<br />
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Lieu de rejet<br />
Réseau d’<br />
assainissement<br />
Réseau d’<br />
assainissement<br />
Bassin<br />
d’infiltration<br />
Bâche de<br />
décantation<br />
puis Cent<br />
Fonts<br />
Passage dans<br />
un filtre à<br />
sable de 9 m 2 ,<br />
puis fossé EP<br />
L’usine de traitement des puits de Marsannay est doublée d’une tour de stripping. En cas de<br />
pollution accidentelle, l’eau polluée est pompée puis traitée par la tour destinée à éliminer, par aération<br />
contrôlée, les composés volatils (COHV notamment). Après traitement, cette eau rejoint le milieu naturel<br />
via le réseau pluvial. L’usine de la Communauté de communes du Sud Dijonnais est également dotée d’un<br />
traitement de réduction des nitrates (sur lits bactériens), couplé à un adoucissement de l’eau.<br />
<strong>Diagnostic</strong> :<br />
<strong>Le</strong> recours systématique au traitement des pesticides, assorti sur certain captage de traitement propres<br />
aux COV ou aux nitrates, illustre bien la situation dégradée de la ressource. Mieux encore, la station de<br />
potabilisation associée au forage du Paquier (CC de Gevrey Chambertin) devrait être prochainement<br />
munie d’une seconde filière de traitement des pesticides pour lutter contre l’élévation des pics de<br />
concentration. A ce titre, un approfondissement de la connaissance des mécanismes de fluctuations des<br />
concentrations en pesticides (et nitrates) dans les eaux de la nappe pourrait permettre d’optimiser<br />
l’exploitation des installations de traitement actuelles.<br />
Dans tous les cas, il s’agit de moyens curatifs onéreux qui répondent aujourd’hui à une urgence sanitaire,<br />
sans inciter à la prévention. Il conviendra donc de proposer des solutions alternatives de type préventif<br />
dans le cadre d’une reconquête à moyen et long termes de la qualité de l’eau de la nappe.