Situation initiale - Diagnostic octobre 2012 (projet) - Intercle - Le ...

V.1.1.2. Assainissement pluvial
A la différence de l’assainissement des eaux usées, essentiellement sous maîtrise d’ouvrage des
communautés d’agglomération et de communes, la gestion du pluvial est communale. Comme il a été dit
précédemment, les réseaux unitaires sont souvent soutenus par des réseaux pluviaux dont les
caractéristiques sont présentées dans le tableau 15.
Commune Localisation Milieu récepteur final
Dijon
Chenôve
Longvic
Réseaux séparatifs Quartier
d’Ouche
Bassin de rétention de Longvic
Fontaine
Ouche
Marsannay la Côte
Perrigny les Dijon
Fossé au niveau du stade de Perrigny ;
Bassin Actisud
Fossé au niveau du stade de Perrigny
Etang Plain du Paquier
Couchey Fossé du chemin des Champys
Fixin
Brochon
Fossé le long du chemin du Moulin
Fossé le long du chemin de la Saule
Ru de Brochon
Ruisseau du Milieu, puis Boïse
Gevrey Chambertin
Fossé le long du CD 31 qui rejoint le
collecteur de rejet de la STEP
(hors territoire nappe)
Si fort débit : Ruisseau de Bergis,
puis étangs de Satenay
Fénay
Cent Fonts ; Grand Fossé ; Fossé
de Chevigny
Saint-Philibert Non Disponible Boïse (hors territoire nappe)
Saulon-la-Rue ND Cent Fonts
Tableau 15 : Localisation et milieux récepteurs des réseaux d’assainissement pluvial au droit de la nappe superficielle
Sur la nappe, les ouvrages liés à la gestion du pluvial sont nombreux et localisés dans les zones
industrielles et commerciales, le long des autoroutes ou en sortie de lotissements. Il s’agit souvent de
bassins d’infiltration des eaux de ruissellement, mis en place lorsque l’imperméabilisation des surfaces le
nécessitait.
Face au risque de contamination, les Plans Locaux d’Urbanisme qui ont pris en compte l’enjeu nappe (PLU
des communes situées au droit de la nappe rattachées au Grand Dijon) réglementent l’infiltration des eaux
pluviales.
Lorsqu’un rejet au réseau ou dans un cours d’eau est possible, il est obligatoire. Des dérogations existent
dans les autres cas. Seule l’infiltration des eaux de toiture peut se faire sans prétraitement, dans tous les
autres cas, un traitement préalable est obligatoire. Enfin, les documents d’urbanisme insistent sur la
nécessité d’un bon dimensionnement des ouvrages d’infiltration. Une épaisseur d’alluvions sèches (zone
non saturée) doit en effet être conservée entre le fond de l’ouvrage et la surface piézométrique (zone
saturée).
Diagnostic :
Initialement, les bassins d’infiltrations prenaient surtout en compte la problématique quantitative :
l’objectif était alors d’éviter les inondations lors de pluies importantes. Depuis, les eaux chargées en
hydrocarbures soulèvent la question de leur traitement avant infiltration ou rejet dans le milieu. En effet,
certains de ces ouvrages sont peu ou pas entretenus, mal dimensionnés et/ou présentent des
branchements inefficaces. Ils n’ont alors pas la capacité de traiter les eaux, ni de confiner une pollution
accidentelle comme le bassin d’infiltration de la zone ActiSud, à Marsannay, qui doit faire l’objet d’une
réhabilitation prochaine.
D’autres ouvrages, de plus petite envergure, avaient été mis en place pour gérer le ruissellement à la
parcelle : les puisards ou puits perdus, permettant l’infiltration directe des eaux pluviales dans la nappe.
Le nombre total de ces puits est inconnu mais il en existe dans la zone industrielle de Chenôve.
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