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Situation initiale - Diagnostic octobre 2012 (projet) - Intercle - Le ...

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La présence de nombreuses entreprises au droit de la nappe entraîne des rejets non domestiques au<br />

réseau. Dans cette situation, l’entreprise doit être titulaire d’une autorisation de rejet et éventuellement<br />

d’une convention tripartite signée avec la collectivité propriétaire des réseaux et le gestionnaire de la<br />

station d’épuration. Cette convention stipule les conditions d’acceptation du rejet dans le réseau : le débit<br />

admissible, la nature des effluents, la charge polluante, le suivi des effluents au point de rejet, etc. Elle a<br />

surtout pour objectif un échange d’informations entre les acteurs et permet la transparence dans la gestion<br />

des effluents.<br />

Depuis 2003, le Grand Dijon a déjà passé une cinquantaine de conventions avec les industriels de Dijon,<br />

Chenôve, Longvic, Marsannay la Côte et Perrigny les Dijon (sur les 65 passées sur l’agglomération) et<br />

poursuit actuellement son action.<br />

La Communauté de Communes de Gevrey Chambertin a passé 5 conventions de déversements avec des<br />

industriels et 3 conventions avec des viticulteurs.<br />

A ce jour, il n’existe aucune convention de rejets entre agriculteurs ou industriels et la Communauté de<br />

Communes du Sud Dijonnais pour les communes de la nappe.<br />

<strong>Diagnostic</strong> :<br />

<strong>Le</strong>s réseaux d’assainissement, plus denses au nord de la nappe, peuvent être à l’origine de pollutions<br />

liées à des pertes (exemple : collecteur défectueux de Chenôve) ou à des ouvrages anciens d’infiltration<br />

directe dans les sols (déversoirs d’orage mal dimensionnés avec infiltration d’eau contaminée vers la<br />

nappe).<br />

Six communes de la nappe sont majoritairement assainies par des réseaux unitaires : Dijon et Chenôve<br />

au nord et celles de la communauté de communes de Gevrey Chambertin à l’ouest.<br />

<strong>Le</strong>s villes de Longvic et Marsannay la Côte comportent aussi des réseaux unitaires mais dans une moindre<br />

mesures. Sur ces communes, la plupart des réseaux unitaires sont doublés d’un réseau d’eaux pluviales.<br />

La sécurité des réseaux unitaires est assurée par des déversoirs d’orage (DO) qui permettent un<br />

déversement direct au milieu (by-pass) pour éviter la mise en charge des collecteurs. <strong>Le</strong>s rejets directs au<br />

milieu impactent donc la qualité des eaux de surface et potentiellement des eaux souterraines (si<br />

infiltration).<br />

Pour les communes du pied de Côte, elles sont essentiellement équipées de réseaux unitaires dans les<br />

bourgs anciens (à l’ouest de la RD 974) et de réseaux séparatifs dans les zones nouvellement construites<br />

(à l’est de la RD 974).<br />

InterCLE Ouche-Vouge – Nappe de Dijon Sud - Etat des lieux - <strong>Situation</strong> <strong>initiale</strong> - <strong>Diagnostic</strong> Page 68

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