Situation initiale - Diagnostic octobre 2012 (projet) - Intercle - Le ...
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IV.3. L’IRRIGATION Sur le secteur de la nappe de Dijon Sud, l’irrigation est développée à partir de puits, pompant généralement dans la nappe superficielle, de quelques forages à la nappe profonde et de prises d’eau directe dans la Cent Fonts. Les données concernant les prélèvements agricoles sont issus des déclarations annuelles auprès de la Direction Départementale des Territoires et ont été recoupées avec les informations de la Chambre d’Agriculture. Les prélèvements pour l’irrigation sont fonction des filières de production et des conditions climatiques et sont, par définition, disparates d’un ouvrage à l’autre et d’une année sur l’autre. Volumes prélevés (en milliers de m3) 300 250 200 150 100 50 0 1997 1998 1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 Figure 37 : Evolution des prélèvements agricoles connus de 1997 à 2010 Sur la période 1997-2010 (cf. figure 37), les années sèches 2003 et 2005 présentent les pompages en nappe les plus importants. L’annexe 11 correspond à la base de données des points de prélèvements agricoles. Le changement de filière intervenu en 2006 avec l’arrêt de la culture betteravière a induit une nette diminution des volumes prélevés. Dans le cadre de l’, les prélèvements intéressant la nappe de Dijon Sud et le bassin associé de la Cent Fonts naturelle, jusqu’au nœud constitué par la station hydrométrique de Saulon-la-Rue (en amont du canal de la Cent Fonts), ont été pris en compte. Il s’agit : - des points de prélèvement d’eau souterraine, captant la nappe superficielle ou la nappe profonde de Dijon Sud ; - des prises d’eau dans la rivière ; Parmi les points de prélèvements d’eau souterraine, plusieurs sont situés à proximité de la rivière Cent Fonts et peuvent avoir un impact sur le débit du cours d’eau. L’étude du BE Caille, menée en 2008 sur le secteur, a conclu que les prélèvements souterrains réalisés à faible profondeur et à une distance du cours d’eau inférieure à 280 mètres (valeur moyenne pour l’ensemble du bassin de la Vouge), étaient assimilables à des prélèvements directs en rivière. En fonction de ce critère « distance » il existe deux cas de figure pour les points de prélèvement d’eau souterraine de l’entité : soit ceux-ci sont assimilables à des prélèvements superficiels, soit ils sont reconnus comme points de prélèvement d’eau souterraine sensu stricto. Trois types de points de prélèvement sont donc définis : - (1) Prélèvements d’eau souterraine ; - (2) Prélèvements en rivière ; - (3) Prélèvements d’eau souterraine assimilables à des prélèvements en rivière. InterCLE Ouche-Vouge – Nappe de Dijon Sud - Etat des lieux - Situation initiale - Diagnostic Page 58
Sachant que plusieurs irrigants peuvent exploiter un même ouvrage, un travail de recoupement a été réalisé pour identifier chaque point de pompage. Au total, 19 points ont été recensés. Pour identifier les points d’eau souterraine assimilables à des prélèvements en rivière, les cours d’eau pérennes du secteur ont été représentés et une zone d’influence de 280 mètres tracée de part et d’autre de leur linéaire (cf. figure 38). Ces cours d’eau correspondent à la rivière Cent Fonts et au ruisseau du Ru de Brochon sur sa partie aval. Sur les 19 points, on a donc la répartition suivante : - 5 sont des prélèvements d’eau souterraine de type (1), captant la nappe superficielle ou la nappe profonde de Dijon Sud ; - 8 sont des prélèvements en rivière de type (2) ; - 6 sont des prélèvements d’eau souterraine réalisés dans des puits peu profonds, en bordure de la Cent Fonts. Compris dans la zone d’influence des 280 mètres, ils captent la nappe superficielle de Dijon Sud dans sa zone d’émergence et sont assimilables à des prélèvements en rivière – type (3). Mis à part le puits de la Rente de la Sans Fond, qui se trouve à environ 100 mètres de la rivière, les deux autres puits les plus en amont sont localisés à une distance comprise entre 50 et 100 mètres du cours d’eau et les 3 puits les plus en aval à moins de 50 mètres. Au droit du bassin versant de l’Ouche, la nappe de Dijon Sud n’est pas sollicitée pour l’irrigation et le gros des prélèvements sur ce bassin s’adresse à la nappe alluviale de l’Ouche, en aval de Dijon. InterCLE Ouche-Vouge – Nappe de Dijon Sud - Etat des lieux - Situation initiale - Diagnostic Page 59
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IV.3. L’IRRIGATION<br />
Sur le secteur de la nappe de Dijon Sud, l’irrigation est développée à partir de puits, pompant<br />
généralement dans la nappe superficielle, de quelques forages à la nappe profonde et de prises d’eau<br />
directe dans la Cent Fonts.<br />
<strong>Le</strong>s données concernant les prélèvements agricoles sont issus des déclarations annuelles auprès de la<br />
Direction Départementale des Territoires et ont été recoupées avec les informations de la Chambre<br />
d’Agriculture. <strong>Le</strong>s prélèvements pour l’irrigation sont fonction des filières de production et des conditions<br />
climatiques et sont, par définition, disparates d’un ouvrage à l’autre et d’une année sur l’autre.<br />
Volumes prélevés (en milliers de m3)<br />
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Sur la période 1997-2010 (cf. figure 37), les années sèches 2003 et 2005 présentent les pompages en nappe<br />
les plus importants. L’annexe 11 correspond à la base de données des points de prélèvements agricoles.<br />
<strong>Le</strong> changement de filière intervenu en 2006 avec l’arrêt de la culture betteravière a induit une nette<br />
diminution des volumes prélevés.<br />
Dans le cadre de l’, les prélèvements intéressant la nappe de Dijon Sud et le bassin associé de la Cent Fonts<br />
naturelle, jusqu’au nœud constitué par la station hydrométrique de Saulon-la-Rue (en amont du canal de la<br />
Cent Fonts), ont été pris en compte. Il s’agit :<br />
- des points de prélèvement d’eau souterraine, captant la nappe superficielle ou la nappe profonde de<br />
Dijon Sud ;<br />
- des prises d’eau dans la rivière ;<br />
Parmi les points de prélèvements d’eau souterraine, plusieurs sont situés à proximité de la rivière Cent<br />
Fonts et peuvent avoir un impact sur le débit du cours d’eau.<br />
L’étude du BE Caille, menée en 2008 sur le secteur, a conclu que les prélèvements souterrains réalisés à<br />
faible profondeur et à une distance du cours d’eau inférieure à 280 mètres (valeur moyenne pour<br />
l’ensemble du bassin de la Vouge), étaient assimilables à des prélèvements directs en rivière.<br />
En fonction de ce critère « distance » il existe deux cas de figure pour les points de prélèvement d’eau<br />
souterraine de l’entité : soit ceux-ci sont assimilables à des prélèvements superficiels, soit ils sont reconnus<br />
comme points de prélèvement d’eau souterraine sensu stricto.<br />
Trois types de points de prélèvement sont donc définis :<br />
- (1) Prélèvements d’eau souterraine ;<br />
- (2) Prélèvements en rivière ;<br />
- (3) Prélèvements d’eau souterraine assimilables à des prélèvements en rivière.<br />
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