Situation initiale - Diagnostic octobre 2012 (projet) - Intercle - Le ...

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Evolution saisonnière de la piézométrie Le battement annuel (amplitude des niveaux piézométriques) sur Dijon Sud varie localement (nappe superficielle ou profonde, proximité des points de prélèvements). En nappe superficielle, il est de l’ordre du mètre, comme le montre la chronique de la figure 30. Les hautes eaux de la nappe s’observent d’avril à juin ; l’étiage intervient, selon les années, entre octobre-novembre et décembre-janvier. janvier. Evolution interannuelle de la piézométrie La figure 31 de comparer l'évolution de la piézométrie à Chenôve, les prélèvements en nappe et un indice climatologique (Pluie – ETP), correspondant à une estimation indirecte de la recharge (par infiltration) à la station de Dijon-Longvic. Longvic. Le graphique montre clairement ent un synchronisme entre les années sèches de la période 1987 1987-1993, les forts prélèvements de la même période et l'abaissement important de la nappe. Ainsi, l’étiage de la nappe se situait autour de 230 mètres NGF (Niveau Géodésique Français), à un moment où les pompages totaux dépassaient les 5 millions de mètres cubes (champ captant des Gorgets non compris). A partir de 1993, la diminution des prélèvements coïncide avec une remontée progressive des niveaux. L’évènement de 1996 (pompage de dépollution sur Longvic) se traduit par un étiage sévère et précipité de la nappe. Sur la période 2002-2007, 2007, les niveaux sont plutôt hauts (dépassement des 232 m mmètres NGF à l’étiage) et globalement stabilisés en raison de prélèvements limités et malgré les déficits clima climatiques. Prélèvements (en milliers de m3) et Recharge (10-1 mm) 7000 5000 3000 1000 -1000 -3000 -5000 Figure 31 : Recharge, prélèvements en nappe et piézométrie sur la période 1987 1987-2007 2007 (Source : ANTEA, 2010) Diagnostic : Figure 30 : Battement de la nappe superficielle au Piézomètre BA 102, période 2001 2001-2007, (Source : ADES) Prélèvements en nappe (en milliers de mètres cubes) Pluie-ETP (10-1 mm) Cote piézomètrique Chenôve (mNGF) L’évolution à long terme de la piézométrie est plus influencée par le volume des prélèvements que par la recharge. Même si l’influence des prélèvements est majoritaire, le phénomène de recharge est ponctuellement déterminant sur l’évolution de la piézométrie, comme en 1988 et 1994. InterCLE Ouche-Vouge – Nappe de Dijon Sud - Etat des lieux - Situation initiale - Diagnostic 236 234 232 230 228 226 224 Niveau statique (mNGF) Page 46

III.4.2.2. Relation avec les eaux de surfaces La station hydrométrique de Saulon-la-Rue La Cent Fonts est en relation directe avec la nappe. De sa source sur la commune de Perrigny-les- Dijon à la station hydrométrique de Saulon-la-Rue (4 km), elle traverse le marais de la Cent Fonts et collecte sur son passage les écoulements d’un grand nombre de sources secondaires (dont celle du Moulin des Etangs) issues de la nappe et qui lui permettent de doubler son débit (CPGF, SMAESAD, 1987). Ainsi, la station hydrométrique située sur la Cent Fonts, à Saulon-la-Rue, mesure continuellement les débits depuis 1989 (Chroniques de débits consultables sur le site www.hydro.eaufrance.fr - Code masse d’eau : U1415410). Lien entre piézométrie et débit de la Cent Fonts Il existe une corrélation entre les débits de la Cents Fonts et la piézométrie (cf. figure 32). Ainsi, la remontée globale des niveaux de nappe initiée dans les années 2000, a coïncidé avec une augmentation générale du débit d’étiage de la rivière, qui est passé de près de 100 litres par seconde (au début des années 1990) à environ 200 actuellement. Figure 32 : Comparaison du débit de la Cent Fonts à Saulon-la-Rue avec la piézométrie à Chenôve (Source : ADES ; banque hydro) Le débit de base de la Cent Fonts est assuré par la nappe. Il est complété par les eaux de ruissellement qui sont responsables des pics de crue observés sur la chronique. Cet apport d’eau ruisselée à la Cent Fonts la rend plus réactive que la nappe aux précipitations. Ce phénomène entraîne un décalage entre les périodes d’étiage et de hautes eaux de la rivière et de la nappe (effet retard d’au moins trois mois pour la nappe). Dans le but d’anticiper les étiages sévères sur la Cent Fonts, où un débit biologique 9 doit être maintenu, la relation entre piézométrie sur Chenôve et débit de la rivière a été modélisée (BRLi, 2011). 9 Débit nécessaire à la vie aquatique fixé à 170 litres par seconde en moyenne mensuelle (8 années sur 10). InterCLE Ouche-Vouge – Nappe de Dijon Sud - Etat des lieux - Situation initiale - Diagnostic Page 47

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<strong>Le</strong> battement annuel (amplitude des niveaux<br />

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(nappe superficielle ou profonde, proximité des<br />

points de prélèvements). En nappe superficielle, il<br />

est de l’ordre du mètre, comme le montre la<br />

chronique de la figure 30.<br />

<strong>Le</strong>s hautes eaux de la nappe s’observent d’avril à<br />

juin ; l’étiage intervient, selon les années, entre<br />

<strong>octobre</strong>-novembre et décembre-janvier. janvier.<br />

Evolution interannuelle de la piézométrie<br />

La figure 31 de comparer l'évolution de la piézométrie à Chenôve, les prélèvements en nappe et un<br />

indice climatologique (Pluie – ETP), correspondant à une estimation indirecte de la recharge (par<br />

infiltration) à la station de Dijon-Longvic. Longvic.<br />

<strong>Le</strong> graphique montre clairement ent un synchronisme entre les années sèches de la période 1987 1987-1993, les<br />

forts prélèvements de la même période et l'abaissement important de la nappe. Ainsi, l’étiage de la nappe<br />

se situait autour de 230 mètres NGF (Niveau Géodésique Français), à un moment où les pompages totaux<br />

dépassaient les 5 millions de mètres cubes (champ captant des Gorgets non compris).<br />

A partir de 1993, la diminution des prélèvements coïncide avec une remontée progressive des niveaux.<br />

L’évènement de 1996 (pompage de dépollution sur Longvic) se traduit par un étiage sévère et précipité de<br />

la nappe.<br />

Sur la période 2002-2007, 2007, les niveaux sont plutôt hauts (dépassement des 232 m mmètres<br />

NGF à l’étiage) et<br />

globalement stabilisés en raison de prélèvements limités et malgré les déficits clima climatiques.<br />

Prélèvements (en milliers de m3) et Recharge (10-1 mm)<br />

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Figure 31 : Recharge, prélèvements en nappe et piézométrie sur la période 1987 1987-2007 2007 (Source : ANTEA, 2010)<br />

<strong>Diagnostic</strong> :<br />

Figure 30 : Battement de la nappe superficielle au<br />

Piézomètre BA 102, période 2001 2001-2007, (Source : ADES)<br />

Prélèvements en nappe (en milliers de mètres cubes) Pluie-ETP (10-1 mm) Cote piézomètrique Chenôve (mNGF)<br />

L’évolution à long terme de la piézométrie est plus influencée par le volume des prélèvements que par la<br />

recharge.<br />

Même si l’influence des prélèvements est majoritaire, le phénomène de recharge est ponctuellement<br />

déterminant sur l’évolution de la piézométrie, comme en 1988 et 1994.<br />

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