Situation initiale - Diagnostic octobre 2012 (projet) - Intercle - Le ...

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III.4. QUANTIFICATION ET ÉVOLUTION DE LA RESSOURCE III.4.1 MODÉLISATION NUMÉRQIUE ET BILAN HYDROLOGIQUE Dans le cadre de la détermination des Volumes Maxima Prélevables dans la nappe, (BRLi, 2011), un modèle numérique « de flux » a été construit. Calé sur la piézométrie à l’étiage (ANTEA, 2010), il a permis de quantifier la part des différents modes d’alimentation de la nappe et d’établir un bilan moyen interannuel des entrées et sorties du système. Plusieurs études avaient déjà apporté des réponses à la question de l’alimentation (infiltration au droit de la nappe superficielle ; apports depuis le karst et la nappe alluviale de l’Ouche) et des sorties naturelles de la nappe superficielle (via les sources de la Cent Fonts ou les étangs de Satenay) comme de la nappe profonde ; cf. annexe 7. Le modèle de 2011 étant le seul qui soit calé sur une piézométrie fiable, il constitue la référence la plus robuste. Dans le contexte actuel, les prélèvements sur la nappe maintiennent la piézométrie à une côte plus basse que naturellement et cette situation favorise l’alimentation de la nappe de Dijon Sud par la nappe alluviale de l’Ouche et le karst des calcaires de la Côte 7 . Ainsi, l’alimentation de la nappe superficielle de Dijon Sud (cf. figure 28) est assurée par l’infiltration de surface (mode d’alimentation prédominant), les apports du karst et de la nappe alluviale de l’Ouche. L’exutoire principal correspond à la zone d’émergence de la Cent Fonts et contrairement aux études de 1985 et 1987, les étangs de Satenay n’apparaissent pas comme un exutoire important. En ce qui concerne la nappe profonde, elle bénéficie d’une part des apports de l’infiltration des pluies dans la nappe unique superficielle et, d’autre part, des apports d’eau de la nappe superficielle par drainance descendante (via l’horizon argileux intermédiaire). Enfin, une alimentation latérale par la bordure ouest ne peut être exclue. Le flux s’écoulant via la nappe profonde est difficile à quantifier car les éléments de connaissance manquent (exutoire non identifié). Figure 28 : Estimation des entrées et sorties de la nappe (d’après modélisation ; BRLi, 2011) 7 Dans le modèle de 2011, l’auteur a différencié deux types d’alimentation karstique : une alimentation « diffuse », pour les apports en limite nord-ouest (contact calcaires/graviers) et sur la bordure ouest où les brèches oligocènes agissent en relais, et une alimentation « localisée » au droit de la zone de failles ou d’exutoires karstiques masqués par les alluvions de Dijon Sud. InterCLE Ouche-Vouge – Nappe de Dijon Sud - Etat des lieux - Situation initiale - Diagnostic Page 44

III.4.2 EVOLUTION DE LA PIÉZOMÉTRIE ET FACTEURS ASSOCIÉS La nappe de Dijon Sud est suivie, en nappe superficielle et en nappe profonde, par un ensemble de 5 piézomètres. Les débits de la rivière Cent Fonts (assurés par les sorties de la nappe superficielle) sont également suivis, à la station hydrométrique de Saulon-la-Rue. Ces suivis permettent à la fois de contrôler les fluctuations des niveaux de nappe et des débits en temps réel et d’enregistrer la réponse de la nappe aux « pressions » extérieures (prélèvements et recharges). III.4.2.1. Réseau de suivi piézométrique Les piézomètres Les cinq piézomètres de suivi de la nappe sont gérés par le Bureau des Recherches Géologiques et Minières (BRGM) pour le compte de la Direction Régional de l’Environnement, de l’Aménagement et du Logement (DREAL).Pour certains d’entre eux, les chroniques remontent à 30 ans, ce qui permet d’interpréter valablement le comportement de la nappe (cf. figure 29). Sur les cinq, trois surveillent la nappe profonde (Raquette, Noiron et Izeure) et deux la nappe superficielle : Chenôve et BA 102 8 ; (le piézomètre Cent Fonts étant abandonné). Figure 29 : Evolution des chroniques piézométriques de 1979 à 2009 (Source : DREAL) Les chroniques piézométriques sont consultables sur le site http://www.ades.fr (Code masse d’eau : 6329). Diagnostic : Le premier constat est la bonne synchronisation de la piézométrie des nappes unique, superficielle et profonde. C’est d’ailleurs cette caractéristique qui a conduit à retenir le piézomètre de Chenôve comme représentatif des niveaux de l’ensemble de la nappe de Dijon Sud, dans le cadre de l’Etude des Volumes Prélevables (BRLi, 2011). Les fluctuations de la nappe profonde sur les piézomètres de Noiron et Izeure semblent différer de celles des autres points. Sur ces piézomètres, le comportement captif de la nappe ; l’éloignement de la zone d’alimentation et la courte période des chroniques disponibles ne permettent pas de conclure. 8 Avant d’être réhabilité en 1996, le piézomètre de la BA 102 recoupait les deux nappes. InterCLE Ouche-Vouge – Nappe de Dijon Sud - Etat des lieux - Situation initiale - Diagnostic Page 45

III.4. QUANTIFICATION ET ÉVOLUTION DE LA RESSOURCE<br />

III.4.1 MODÉLISATION NUMÉRQIUE ET BILAN HYDROLOGIQUE<br />

Dans le cadre de la détermination des Volumes Maxima Prélevables dans la nappe, (BRLi, 2011), un<br />

modèle numérique « de flux » a été construit. Calé sur la piézométrie à l’étiage (ANTEA, 2010), il a permis<br />

de quantifier la part des différents modes d’alimentation de la nappe et d’établir un bilan moyen<br />

interannuel des entrées et sorties du système. Plusieurs études avaient déjà apporté des réponses à la<br />

question de l’alimentation (infiltration au droit de la nappe superficielle ; apports depuis le karst et la nappe<br />

alluviale de l’Ouche) et des sorties naturelles de la nappe superficielle (via les sources de la Cent Fonts ou<br />

les étangs de Satenay) comme de la nappe profonde ; cf. annexe 7.<br />

<strong>Le</strong> modèle de 2011 étant le seul qui soit calé sur une piézométrie fiable, il constitue la référence la<br />

plus robuste. Dans le contexte actuel, les prélèvements sur la nappe maintiennent la piézométrie à une<br />

côte plus basse que naturellement et cette situation favorise l’alimentation de la nappe de Dijon Sud par la<br />

nappe alluviale de l’Ouche et le karst des calcaires de la Côte 7 .<br />

Ainsi, l’alimentation de la nappe superficielle de Dijon Sud (cf. figure 28) est assurée par l’infiltration de<br />

surface (mode d’alimentation prédominant), les apports du karst et de la nappe alluviale de l’Ouche.<br />

L’exutoire principal correspond à la zone d’émergence de la Cent Fonts et contrairement aux études de<br />

1985 et 1987, les étangs de Satenay n’apparaissent pas comme un exutoire important.<br />

En ce qui concerne la nappe profonde, elle bénéficie d’une part des apports de l’infiltration des pluies dans<br />

la nappe unique superficielle et, d’autre part, des apports d’eau de la nappe superficielle par drainance<br />

descendante (via l’horizon argileux intermédiaire). Enfin, une alimentation latérale par la bordure ouest ne<br />

peut être exclue. <strong>Le</strong> flux s’écoulant via la nappe profonde est difficile à quantifier car les éléments de<br />

connaissance manquent (exutoire non identifié).<br />

Figure 28 : Estimation des entrées et sorties de la nappe (d’après modélisation ; BRLi, 2011)<br />

7<br />

Dans le modèle de 2011, l’auteur a différencié deux types d’alimentation karstique : une alimentation « diffuse »,<br />

pour les apports en limite nord-ouest (contact calcaires/graviers) et sur la bordure ouest où les brèches oligocènes<br />

agissent en relais, et une alimentation « localisée » au droit de la zone de failles ou d’exutoires karstiques masqués par<br />

les alluvions de Dijon Sud.<br />

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