Situation initiale - Diagnostic octobre 2012 (projet) - Intercle - Le ...

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Diagnostic : En raison d’une part, de son alimentation depuis la nappe unique superficielle et, d’autre part, d’une isolation de la nappe superficielle partiellement assurée par l’horizon argileux (hétérogénéité des dépôts et de l’épaisseur d’argiles ; présence d’ouvrages mal dimensionnés mettant en relation les deux nappes) ; la nappe profonde de Dijon Sud ne constitue pas une ressource complètement protégée. Ainsi, la protection de la nappe profonde est directement dépendante de la protection de la nappe superficielle unique et de la nappe superficielle vis-à-vis des contaminations de surface. Enfin, la réhabilitation des ouvrages défectueux mettant en communication les deux nappes permettrait, là où la nappe profonde semble suffisamment isolée par l’horizon argileux, à l’aval du secteur de Perrigny-lès- Dijon (d’après BRLi, 2011). Les données de l’étude de 1980 sont à la base des autres cartes de vulnérabilité de la nappe (CPGF, 1992; ANTEA 2002 et BRLi, 2011) qui intègrent également des données d’occupation des sols, conduisant davantage à une cartographie des zones à risques. En termes de vulnérabilité intrinsèque sensu stricto, la carte de 1980 s’appuyait, pour le paramètre épaisseur d’alluvions sèches, sur une esquisse piézométrique de hautes eaux (période la plus défavorable). La détermination de la vulnérabilité intrinsèque de la nappe pourrait donc être affinée en s’appuyant sur des relevés piézométriques précis, aujourd’hui disponibles, et une méthode de détermination adaptée du type DRASTIC (Aller et al., 1987). InterCLE Ouche-Vouge – Nappe de Dijon Sud - Etat des lieux - Situation initiale - Diagnostic Page 38

III.3. CARTE PIÉZOMÉTRIQUE ; CONDITIONS AUX LIMITES ET CARACTÉRISTIQUES HYDRODYNAMIQUES DE LA NAPPE DE DIJON SUD III.3.1. CARTE PIÉZOMÉTRIQUE Une campagne piézométrique a été réalisée en septembre-octobre 2010, à partir d’une cinquantaine de points de mesure en nappes unique, superficielle et profonde. Elle a permis de dresser une carte piézométrique de la nappe à l’étiage et de vérifier les modalités d’échanges aux limites de la nappe (cf. figure 25). III.3.1.1. La nappe superficielle La nappe superficielle s’écoule du nord-nord-ouest vers le sud-sud-est, selon un gradient variant de 1.5 ‰ à 2 ‰. A l’extrémité amont de la nappe, mis à part le champ captant des Gorgets qui induit une dépression locale (1 m), la nappe est alimentée par l’Ouche. Au sud du port du canal, à l’aval de l’écluse, il semble que le canal draine légèrement la nappe. Entre le quartier des Bourroches et la zone industrielle de Chenôve, il existe une zone de très faible gradient (0.5‰) où les alluvions possèdent une bonne transmissivité (épaisseur et ou conductivité hydraulique importantes). La bordure est se caractérise par une absence d’échanges avec la nappe, sur toute sa longueur. Au niveau du quartier des Valendons (Chenôve), il manque cependant des points de mesure pour identifier d’éventuels écoulements vers l’est. Sur toute la bordure ouest, on note une inflexion des courbes et une augmentation du gradient (jusqu’à 3 ou 4 %) qui indique une alimentation en provenance de la Côte depuis les calcaires jurassiques via les brèches oligocènes. A l’extrémité aval de la nappe, l’influence du drainage de la source et du marais de la cent Fonts se traduit par un creusement des courbes. Le gradient vers la Côte diminue au fur et à mesure que l’on s’éloigne de celle-ci, traduisant un amortissement ou une diminution de ses apports. On note qu’aucun drainage de la nappe n’a lieu au niveau de l’A31 à Fénay, où la construction de l’autoroute en 1989 avait entraîné une dérivation des eaux de la nappe estimée à 50 litres par seconde. III.3.1.2. La nappe profonde Comme la nappe superficielle, la nappe profonde, s’écoule dans le sens NNO-SSE avec un gradient compris entre 1.5 et 2.5‰ (cf. figure 25). La nappe étant captive, sa piézométrie est très influencée par les pompages d’Alimentation en Eau Potable. Ainsi, seuls les points suivis de manière continue (piézomètres DREAL ou points liés à l’AEP) ont été pris en compte et seul le gradient longitudinal est vraiment significatif. La conjonction du faible gradient hydraulique et du caractère captif de la nappe entraîne probablement un faible renouvellement des eaux sur ce secteur. Diagnostic : Lorsque les nappes superficielle et profonde se superposent, la charge de la nappe superficielle est plus haute que celle de la nappe profonde. L’écart atteint au maximum 3 mètres dans le secteur central de la nappe (Perrigny). Au niveau de la Rente Logerot et de la Cent Fonts, l’écart est inférieur à 0,5 m. Cette condition favorise une drainance descendante des eaux de la nappe superficielle vers la nappe profonde. InterCLE Ouche-Vouge – Nappe de Dijon Sud - Etat des lieux - Situation initiale - Diagnostic Page 39

<strong>Diagnostic</strong> :<br />

En raison d’une part, de son alimentation depuis la nappe unique superficielle et, d’autre part, d’une<br />

isolation de la nappe superficielle partiellement assurée par l’horizon argileux (hétérogénéité des dépôts<br />

et de l’épaisseur d’argiles ; présence d’ouvrages mal dimensionnés mettant en relation les deux nappes) ;<br />

la nappe profonde de Dijon Sud ne constitue pas une ressource complètement protégée.<br />

Ainsi, la protection de la nappe profonde est directement dépendante de la protection de la nappe<br />

superficielle unique et de la nappe superficielle vis-à-vis des contaminations de surface. Enfin, la<br />

réhabilitation des ouvrages défectueux mettant en communication les deux nappes permettrait, là où la<br />

nappe profonde semble suffisamment isolée par l’horizon argileux, à l’aval du secteur de Perrigny-lès-<br />

Dijon (d’après BRLi, 2011).<br />

<strong>Le</strong>s données de l’étude de 1980 sont à la base des autres cartes de vulnérabilité de la nappe (CPGF, 1992;<br />

ANTEA 2002 et BRLi, 2011) qui intègrent également des données d’occupation des sols, conduisant<br />

davantage à une cartographie des zones à risques.<br />

En termes de vulnérabilité intrinsèque sensu stricto, la carte de 1980 s’appuyait, pour le paramètre<br />

épaisseur d’alluvions sèches, sur une esquisse piézométrique de hautes eaux (période la plus<br />

défavorable). La détermination de la vulnérabilité intrinsèque de la nappe pourrait donc être affinée en<br />

s’appuyant sur des relevés piézométriques précis, aujourd’hui disponibles, et une méthode de<br />

détermination adaptée du type DRASTIC (Aller et al., 1987).<br />

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