Situation initiale - Diagnostic octobre 2012 (projet) - Intercle - Le ...
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Chenôve à Gevrey Chambertin) et des apports depuis ce secteur vers la nappe existent. Parallèlement, la substitution des terres arables de la plaine par des zones industrielles et commerciales a engendré une imperméabilisation des sols avec, pour conséquence, une perturbation de l’infiltration des pluies vers la nappe. Effectivement, le revêtement de surfaces importantes a conduit à une infiltration concentrée des eaux pluviales (au niveau de puisards ou de bassins d’infiltration), souvent enrichies en hydrocarbures ; Matières En Suspension (MES) et métaux lourds. De plus, les activités de type industriel situées sur ces zones peuvent être à l’origine de rejet dans les sols (puis la nappe) de substances dangereuses. Si ce risque est aujourd’hui réduit du fait qu’un certain nombre de sites industriels bénéficient d’un suivi et de conventions de déversement vers le réseau d’assainissement, il ne peut être exclu. Le tissu urbain, relativement dense au nord de la nappe et plus restreint sur le reste, se caractérise par un habitat groupé qui a favorisé la mise en place de réseaux d’assainissement collectif. Les installations individuelles sont peu nombreuses et le risque de contamination des eaux souterraines par les eaux usées provient surtout des réseaux de collecte (débordement puis infiltration au niveau des réseaux unitaires mélangeant eaux usées et pluviales ; fuites des réseaux vers la nappe). Au même titre que pour les zones industrielles et commerciales, l’infiltration des eaux pluviales se trouve localement perturbée (voiries ; lotissements…) et nécessite la mise en place de mesures correctives. Les réseaux autoroutier et ferroviaire (ainsi que le réseau routier), sont aussi à l’origine de rejets vers le milieu : épandage de sel (viabilité hivernale) ; désherbage des voies et bas côtés ; déversement des eaux pluviales collectées. Concernant le désherbage, il est aujourd’hui mécanique sur les autoroutes mais reste chimique (pesticides) sur les voies ferrées. En revanche la construction de ces voiries a occasionné des remaniements de terrain, en déblai, qui modifie la protection de la nappe (vis-à-vis des contaminations de surface) et ont localement perturbé l’écoulement des eaux souterraines (drainage de la nappe superficielle lors de la construction de l’autoroute A31 en novembre 1988). InterCLE Ouche-Vouge – Nappe de Dijon Sud - Etat des lieux - Situation initiale - Diagnostic Page 20
II.2.2. DÉMOGRAPHIE II.2.2.1. Population actuelle Les communes de la nappe de Dijon Sud sont hétérogènes sur le plan démographique (cf. figure 13) et ce phénomène entraîne une pression anthropique inégale sur le territoire : - Alors qu’il représente moins de 20% de la surface de la nappe, le secteur nord correspond au plus gros foyer de population avec Dijon, Chenôve et Longvic. Dijon regroupe la population la plus nombreuse même si, comme à Longvic, seule une partie de celle-ci habite au droit de la nappe. - Deux autres foyers se distinguent, au niveau de la Côte : Marsannay (5000 habitants) et Gevrey Chambertin (3000 habitants) dont les territoires occupent près de 10% de la surface de la nappe. - Le reste du territoire est constitué de petites communes et seulement quatre d’entre elles regroupent plus de 1000 habitants dont Perrigny-lès- Dijon et Fénay. Figure 13 : Population municipale (Source : INSEE ; 2012) II.2.2.2. Dynamique démographique Les données de l’Institut National de la Statistique et des Etudes Economiques (INSEE), disponibles sur les quarante dernières années (1968 à 2009), permettent de qualifier l’évolution démographique du territoire et sa dynamique actuelle. Concernant le foyer principal de population ; les villes de Dijon et Longvic ont enregistré lors du dernier recensement de 2009, un pic de population (cf. figure 14). Si la croissance démographique de Longvic est continue depuis 1968 ; celle de Dijon a connu des fluctuations mais se maintient depuis 1990. Contrairement à Dijon, Chenôve perd des habitants depuis 1975. 156 156 133 133 Figure 14 : Evolution démographique du foyer urbain (Source : INSEE ; 2012) InterCLE Ouche-Vouge – Nappe de Dijon Sud - Etat des lieux - Situation initiale - Diagnostic Page 21 1 1 228 228 767 767 773 773 773 773 773 773 773 773 14 14 303 303 5 5 206 206 3 3 096 096 1 1 498 498 498 498 498 498 446 446 446 446 196819751982199019992009 9 9 9 9 9 9 9 9 9 9 9 9 9 9 9 9 9 9 9 9 512 512 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 471 471 601 601 331 331 331 331 331 331 1 1 073 073 073 073 073 073 073 073 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 059 059 059 059 059 059 059 059 839 839 839 839 839 839 787 787 787 CHENOVE DIJON LONGVIC
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<strong>Le</strong>s communes de la nappe de Dijon Sud sont hétérogènes sur le plan démographique (cf. figure 13)<br />
et ce phénomène entraîne une pression anthropique inégale sur le territoire :<br />
- Alors qu’il représente moins de 20% de la<br />
surface de la nappe, le secteur nord<br />
correspond au plus gros foyer de population<br />
avec Dijon, Chenôve et Longvic. Dijon<br />
regroupe la population la plus nombreuse<br />
même si, comme à Longvic, seule une partie<br />
de celle-ci habite au droit de la nappe.<br />
- Deux autres foyers se distinguent, au niveau<br />
de la Côte : Marsannay (5000 habitants) et<br />
Gevrey Chambertin (3000 habitants) dont les<br />
territoires occupent près de 10% de la<br />
surface de la nappe.<br />
- <strong>Le</strong> reste du territoire est constitué de petites<br />
communes et seulement quatre d’entre elles<br />
regroupent plus de 1000 habitants dont<br />
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Figure 13 : Population municipale (Source : INSEE ; <strong>2012</strong>)<br />
II.2.2.2. Dynamique démographique<br />
<strong>Le</strong>s données de l’Institut National de la Statistique et des Etudes Economiques (INSEE), disponibles<br />
sur les quarante dernières années (1968 à 2009), permettent de qualifier l’évolution démographique du<br />
territoire et sa dynamique actuelle.<br />
Concernant le foyer principal de population ; les<br />
villes de Dijon et Longvic ont enregistré lors du<br />
dernier recensement de 2009, un pic de population<br />
(cf. figure 14). Si la croissance démographique de<br />
Longvic est continue depuis 1968 ; celle de Dijon a<br />
connu des fluctuations mais se maintient depuis<br />
1990. Contrairement à Dijon, Chenôve perd des<br />
habitants depuis 1975.<br />
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