Situation initiale - Diagnostic octobre 2012 (projet) - Intercle - Le ...

- des cours d’eau du sous-bassin de la Cent Fonts comprenant :
o le Plain du Paquier (Fontaine de Prielle). D’écoulement temporaire, il recueille les eaux pluviales
des communes amont (Perrigny-lès-Dijon, Marsannay-la-Côte et Couchey). Avant de se jeter dans
le ru de Brochon, il traverse l’étang du Plein du Paquier, à l’est de la plateforme bimodale « railroute
».
o la rivière Cent Fonts (masse d’eau FRDR11304), exutoire de la nappe superficielle de Dijon Sud et
d’écoulement pérenne. Sa source principale est située sur la commune de Perrigny mais la rivière
est grossie par un ensemble de sources alimentées par la nappe superficielle. Ces sources sont
localisées au niveau du marais de la Cent Fonts (commune de Fénay) et le long du cours d’eau
jusqu’à Saulon la Rue, où une station hydrométrique mesure le débit de la rivière. A partir de
Saulon la Chapelle (confluence avec le Milleraie), la Cents Fonts est canalisée pour rejoindre
l’abbaye de Cîteaux puis la Vouge.
o le ru de Brochon. D’écoulement temporaire, il se jette dans la Cent Fonts à Saulon-la-Rue. Il
alimentait initialement les étangs de Fontenay dont il a été détourné (étant vecteur de pollution
pour ces plans d’eaux).
- des cours d’eau du sous-bassin versant de la Varaude :
o le Chairon. D’écoulement temporaire, il traverse les deux étangs de Satenay (référencés comme
Zone Naturelle d’Intérêt Ecologique Faunistique et Floristique (ZNIEFF) de type I). Les étangs sont
également alimentés par plusieurs sources issues de la nappe superficielle. En période de hautes
eaux, le Chairon est proche de la surface piézométrique de la nappe et des échanges entre les
deux masses d’eau ne sont pas à exclure.
o le ruisseau du Milieu. D’écoulement pérenne, il est alimenté en majorité par les rejets de la STEP
de Brochon. Il se situe en limite sud de la nappe superficielle.
Les sources du secteur, qui sont autant d’exutoires de la nappe, rejoignent toutes le réseau
hydrographique.
Enfin, mis à part les étangs, le canal de Bourgogne constitue la seule autre masse d’eau artificielle. Situé en
limite amont, au niveau de Dijon, ses niveaux (régulés par plusieurs écluses) semblent en relation avec la
piézométrie de la nappe.
Zones humides
Le territoire de la nappe superficielle comporte plusieurs zones humides avérées. Elles ont été
identifiées à partir de l’analyse de la végétation (Etat des Lieux du SAGE Vouge, 2012) et correspondent à
des zones humides «fonctionnelles» (abondance de végétation hygrophile) et «potentielles» (présence de
végétation hygrophile) ; cf. tableau 2 et figure 11.
Nom Commune Type Surface (ha)
Marais de la tête de
bassin de la Cent Fonts
Fénay – Perrigny
lès-Dijon
Mare et Marais
16,5
Peupleraies de la tête de
bassin de la Cent Fonts
Fénay - Saulon la
Rue
Bois Humide
17,5
Zones humides
fonctionnelles
Bras morts de la tête de
bassin de la Cent Fonts
Marais et étangs de
Satenay
Saulon-la-Rue
Gevrey Chambertin
Bras mort
Etang
4
76
Zone humide de la
Fontaine de Bergis
Brochon - Fixin –
Gevrey Chambertin
Mare et Marais 5
Zone humide du Paquier
du Potu
Saulon-la-Rue Bois Humide 8
Zones humides
potentielles
Peupleraie du Ru de
Brochon
Saulon la Rue Bois humide 3.5
Tableau 2 : Zones humides avérées recensées au droit de la nappe superficielle (Source : SAGE Vouge, 2012)
InterCLE Ouche-Vouge – Nappe de Dijon Sud - Etat des lieux - Situation initiale - Diagnostic Page 13