Situation initiale - Diagnostic octobre 2012 (projet) - Intercle - Le ...
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II. PRÉSENTATION DU TERRITOIRE ET DES ACTEURS II.1. CONTEXTE ENVIRONNEMENTAL II.1.1. PAYSAGES ET TOPOGRAPHIE Trois unités structurent le paysage dans le quel s’inscrit la nappe de Dijon Sud (SCoT du Dijonnais, 2010) : - la plaine, qui s’étend d’est en ouest, du Val de Saône à la Côte, modelée par l’agriculture et carrefour de nombreuses voies de communications ; - la Côte, talus bordant l’ouest de la plaine, façonnée par le vignoble ; - les hauts de Côte ou plateaux, occupés par le couvert forestier et les espaces ouverts cultivés. Source : labillebaudeuse.over-blog.fr, 2012 Plus précisément, le territoire de la nappe appartient à la plaine dijonnaise. Il est bordé à l’ouest par la Côte et relié au plateau par les combes qui la recoupent. Au droit de la nappe, la topographie est relativement plane (cf. figure II.1). La pente, orientée vers le sud-est, est faible avec une moyenne de 0.25%, de Dijon (250 mètres d’altitude) à Izeure (200 mètres), propice à l’infiltration des pluies. Sur la bordure ouest, l’altitude augmente sensiblement au niveau de la Côte et du plateau pour atteindre 400 à 500 mètres. La Côte, de pente forte, est propice au ruissellement. Figure 4 : Topographie du territoire (Source : SBV, 2005) InterCLE Ouche-Vouge – Nappe de Dijon Sud - Etat des lieux - Situation initiale - Diagnostic Page 8
II.1.2. CLIMAT ET TENDANCES D’ÉVOLUTION II.1.2.1. Les caractéristiques climatiques En partie lié à la topographie, le climat est un élément déterminant du cycle hydrologique, phénomène qui régit la recharge de la nappe par l’infiltration des précipitations. Le secteur est marqué par un climat de type continental altéré par une influence océanique (et une influence méditerranéenne marginale) : - l'influence continentale est à l’origine d’une amplitude thermique (écart entre la température la plus élevée et la plus basse) mensuelle parmi les plus élevées de France, avec des hivers froids aux chutes de neige relativement fréquentes et des étés chauds occasionnellement arrosés de violents orages. - l'influence océanique se traduit par des pluies fréquentes en toutes saisons et un temps changeant. Au droit de la nappe, elle est réduite par l’effet d’ombre pluviale des hauts de Côte (blocage par le relief des précipitations venues de l’ouest). La station Météo France de Dijon-Longvic (219 mètres d’altitude) peut être considérée comme la station de référence pour la nappe. La normale annuelle des températures (moyenne sur trente ans, de 1981 à 2010) y est de 6,5 °C pour les minimales et 15,4 °C pour les maximales. Les normales mensuelles calculées sur la même période sont présentées en figure 5. Les températures extrêmes relevées sur la station depuis sa mise en place sont de (-22) °C, en février 1929, et de 39.3°C en août 2003. Figure 5 : Normales des températures mensuelles à Dijon–Longvic [1981-2010] (Source : Météo France, 2012) La pluviométrie se traduit par un cumul annuel moyen des précipitations, de 1981 à 2010, de 760.5 mm, à raison de 115 jours de précipitations en moyenne. D’après la figure 6, la pluviométrie mensuelle normale est la plus forte en mai (86 mm) et la plus faible en février (44 mm). Le cumul connu le plus bas, enregistré en 1964, était de 437 mm tandis que le plus élevé était de 1040,8 mm, en 1977. Figure 6 : Normales des précipitations mensuelles à Dijon-Longvic [1981-2010] (Source : Météo France, 2012) InterCLE Ouche-Vouge – Nappe de Dijon Sud - Etat des lieux - Situation initiale - Diagnostic Page 9
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II.1.2. CLIMAT ET TENDANCES D’ÉVOLUTION<br />
II.1.2.1. <strong>Le</strong>s caractéristiques climatiques<br />
En partie lié à la topographie, le climat est un élément déterminant du cycle hydrologique,<br />
phénomène qui régit la recharge de la nappe par l’infiltration des précipitations.<br />
<strong>Le</strong> secteur est marqué par un climat de type continental altéré par une influence océanique (et une<br />
influence méditerranéenne marginale) :<br />
- l'influence continentale est à l’origine d’une amplitude thermique (écart entre la température la plus<br />
élevée et la plus basse) mensuelle parmi les plus élevées de France, avec des hivers froids aux chutes<br />
de neige relativement fréquentes et des étés chauds occasionnellement arrosés de violents orages.<br />
- l'influence océanique se traduit par des pluies fréquentes en toutes saisons et un temps changeant.<br />
Au droit de la nappe, elle est réduite par l’effet d’ombre pluviale des hauts de Côte (blocage par le<br />
relief des précipitations venues de l’ouest).<br />
La station Météo France de Dijon-Longvic (219 mètres d’altitude) peut être considérée comme la station de<br />
référence pour la nappe.<br />
La normale annuelle des<br />
températures (moyenne sur trente<br />
ans, de 1981 à 2010) y est de 6,5 °C<br />
pour les minimales et 15,4 °C pour les<br />
maximales.<br />
<strong>Le</strong>s normales mensuelles calculées sur<br />
la même période sont présentées en<br />
figure 5.<br />
<strong>Le</strong>s températures extrêmes relevées<br />
sur la station depuis sa mise en place<br />
sont de (-22) °C, en février 1929, et de<br />
39.3°C en août 2003.<br />
Figure 5 : Normales des températures<br />
mensuelles à Dijon–Longvic [1981-2010]<br />
(Source : Météo France, <strong>2012</strong>)<br />
La pluviométrie se traduit par un<br />
cumul annuel moyen des<br />
précipitations, de 1981 à 2010, de<br />
760.5 mm, à raison de 115 jours de<br />
précipitations en moyenne.<br />
D’après la figure 6, la pluviométrie<br />
mensuelle normale est la plus forte<br />
en mai (86 mm) et la plus faible en<br />
février (44 mm).<br />
<strong>Le</strong> cumul connu le plus bas,<br />
enregistré en 1964, était de 437 mm<br />
tandis que le plus élevé était de<br />
1040,8 mm, en 1977.<br />
Figure 6 : Normales des précipitations<br />
mensuelles à Dijon-Longvic [1981-2010]<br />
(Source : Météo France, <strong>2012</strong>)<br />
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