Situation initiale - Diagnostic octobre 2012 (projet) - Intercle - Le ...
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La question des suites à donner à l’étude a été posée et la solution d’un dosage du Gadolinium, un traceur<br />
spécifique des eaux usées urbaines, a été retenue pour préciser les secteurs de nappe influencés par des<br />
apports en nitrates d’origine « eaux usées ».<br />
V.4.3.3. Etude complémentaire par dosage du Gadolinium<br />
L’étude sur l’origine des nitrates responsables de la contamination de la nappe de Dijon Sud avait<br />
permis de dégager des tendances mais sans résultats tranchés. A la demande de l’Agence de l’Eau de mieux<br />
caractériser la contamination par les « Eaux Usées urbaines », l’InterCLE a décidé de lancer une campagne<br />
de dosage du « Gadolinium » sur la nappe (JL SEIDEL, Hydrosciences Montpellier ; <strong>2012</strong>). Cette campagne<br />
s’est déroulée fin septembre 2011.<br />
Démarche<br />
<strong>Le</strong> Gadolinium peut être considéré comme un traceur « exclusif » des eaux usées urbaines. Cet<br />
élément est présent dans les eaux naturelles à l’état de trace, en très faible quantité. Son autre particularité<br />
réside dans son utilisation en imagerie médicale (IRM) pour laquelle il est utilisé en injection comme<br />
produit de contraste. Rapidement éliminé par l’organisme, il est rejeté via les eaux usées domestiques à<br />
des concentrations plus élevées qui contrastent avec sa teneur naturelle dans le milieu et permettent de<br />
l’identifier. Son identification repose sur le calcul de l’anomalie en Gadolinium Gd*.<br />
Pour des eaux naturelles, cette anomalie ne dépasse jamais 1.50 et toute anomalie supérieure à cette<br />
valeur indique une contamination de la ressource par des eaux usées domestiques. <strong>Le</strong>s résultats attendus<br />
étaient donc de type binaire : « contamination » ou « non contamination » des eaux de la nappe par les<br />
eaux usées urbaines.<br />
Pour servir de référence naturelle « non contaminée » ; la source de la Combe Lavaux, en bordure ouest de<br />
la nappe a été échantillonnée. L’anomalie calculée pour cette source à 1.40 a confirmé qu’elle était<br />
représentative de l’anomalie naturelle (