Situation initiale - Diagnostic octobre 2012 (projet) - Intercle - Le ...
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V.4.3. LES NITRATES<br />
V.4.3.1. Répartition géographique des concentrations en nitrates<br />
L’évolution des concentrations en nitrates d’amont en aval est présentée en figure 53. Il en ressort<br />
les points suivants :<br />
- Au niveau des Gorgets, les teneurs en nitrates sont relativement faibles. A Chenôve, les<br />
concentrations augmentent mais restent inférieures à 30 mg/l.<br />
- A Marsannay, les concentrations stagnent autour des 40 mg/l sans évoluer depuis 2005. <strong>Le</strong>s teneurs<br />
en nappe superficielle sont plus élevées de 2 à 3 mg/l par rapport à la nappe profonde.<br />
- A Longvic, il existe une différence notable entre la nappe supérieure et la nappe profonde : les<br />
concentrations en nitrates sont relativement faibles (inférieures à 10 mg/l) en nappe de surface,<br />
tandis que les concentrations atteignent 35 mg/l en nappe profonde.<br />
- Sur les captages de la CC du Sud Dijonnais, les concentrations sont similaires à celles enregistrées<br />
dans les puits de Marsannay : on retrouve les mêmes ordres de grandeur et le même rapport entre<br />
nappe supérieure et nappe profonde.<br />
- Au forage de la CC de Gevrey Chambertin, les concentrations en nitrates avoisinent les 40 mg/l en<br />
moyenne sans évolution.<br />
Sur la station de suivi de Noiron-sous-Gevrey (extrémité aval de la nappe profonde), les concentrations en<br />
nitrates sont inférieures au milligramme par litre. Cette observation pourrait traduire un phénomène de<br />
réduction des nitrates en nitrites, non observé en amont du captage AEP du Paquier.<br />
<strong>Diagnostic</strong> :<br />
Globalement, tous les points montrent une stagnation des concentrations, maintenues par des apports<br />
diffus et constants de nitrates. <strong>Le</strong>s concentrations augmentent d’amont en aval (sauf à Longvic où les<br />
teneurs baissent brutalement en nappe superficielle).<br />
<strong>Le</strong>s concentrations les plus élevées apparaissent au niveau de la Cent Fonts où la moyenne a dépassé le<br />
seuil des 50 mg/l en 2005. Depuis, les concentrations moyennes restent supérieures à 45 mg/l malgré les<br />
quatre plans pluriannuels instaurés sur les communes de la nappe classées en Zones vulnérables vis-à-vis<br />
de la Directive nitrates.<br />
Au niveau du captage de Longvic, la différence de concentration entre nappe superficielle et profonde<br />
avait déjà été observée (Antea, 2002). Il se peut que le puits superficiel n’étant plus utilisé, le<br />
renouvellement de l’eau au droit du captage soit trop faible pour être représentatif de l’état de la nappe.<br />
InterCLE Ouche-Vouge – Nappe de Dijon Sud - Etat des lieux - <strong>Situation</strong> <strong>initiale</strong> - <strong>Diagnostic</strong> Page 92