r - Comptes rendus sur la littérature ancienne et moderne de toutes ...
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34 DE -REBUS GESTIS ALEXÂKDR1 LISER Xll. incolae dicunt arctissimas fauces, nrunimeniLa quse manu po nimus naturali situ imitante. ïgïtur Àrsanes, qui Gîlici 33 prseerat, reputans quid initio belli Memnon suasisset, quon - dam salubre consilium sero exsequi statuit: igni ferroque Giliciam vastat, ut hosti solitudinem faciat; quidquid usui esse potest corrumpit, stérile ac nudum solum quod tueri nequibat, relicturus. Sed longe utilius.fuit angustias aditus qui Giliciam aperit valido occupare prsesidio, jugumque opportune itineri imminens obtmere, unde inultus subeuntem aut prohibere aut oppriraere bostem potuisset. Nunc, paucis qui callibus présidèrent relictis, rétro ipse concessit, pop.ulalor terras quam a populationibus yindicare debuerat. Ergo, qui relicti erant, proditos se rati, ne conspectum qui- •dem hostis sustinere Yoluerunt, quum yel pauciores locum obtinere potuissent. Namque perpetuo jugo montis asperi ac prarupti Gilicia includitur *; quod, quum a mari surgat, 1 m -nomment Pyles, et qui ressemblent, nar leur assiette naturelle, à des fortifications faites de main d'homme. Alors Àrsanès, qui commandait enCilicie, se rappelant l'avis qu'avait donné Memnon au commencement de la guerre, résolut, maïs trop tard, de suivre un conseil •qui eût été salutaire dans le temps : il ravage la Cilicie p:ir le fer et par le feu pour faire un désert devant-l'ennemi ; il gâte tout ce qui peut être de quelque usage, afin de laisser nu et stérile un pays qu'il ne pouvait défendre. Mais il aurait été bien plus utile d'occuper par un fort détachement le défilé qui ouvre l'entrée de la-Cilicie, et de se saisir dés hauteurs qui commandent justement le chemin, et d'où il aurait pu impunément ou arrêter l'ennemi au passage ou.l'écraser.. Dans la conjoncture présente, après avoir laissé un petit nombre de soldats pour garder les sentiers, il se retira ravageant lui-même une terre qu'il aurait dû garantir des ravages. Ceux qu'il avait laissés, -concluant de là qu'ils étaient trahis,-ne voulurent pas soutenir seulement la vue de l'ennemi, quoiqu'ils eussent pu conserver ce poste, même étant moins nombreux. En effet la Ciiicïé est enfermée par «ne chaîne non interrompue de montagnes rudes et escarpées, laquelle s'élevant de la mer, se recourbe et forme une sorte de crois-
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34 DE -REBUS GESTIS ALEXÂKDR1 LISER Xll.<br />
inco<strong>la</strong>e dicunt arctissimas fauces, nrunimeniLa quse manu po<br />
nimus naturali situ imitante. ïgïtur Àrsanes, qui Gîlici 33<br />
prseerat, reputans quid initio belli Memnon suasiss<strong>et</strong>, quon -<br />
dam salubre consilium sero exsequi statuit: igni ferroque<br />
Giliciam vastat, ut hosti solitudinem faciat; quidquid usui<br />
esse potest corrumpit, stérile ac nudum solum quod tueri<br />
nequibat, relicturus. Sed longe utilius.fuit angustias aditus<br />
qui Giliciam aperit valido occupare prsesidio, jugumque<br />
opportune itineri imminens obtmere, un<strong>de</strong> inultus subeuntem<br />
aut prohibere aut oppriraere bostem potuiss<strong>et</strong>. Nunc,<br />
paucis qui callibus présidèrent relictis, rétro ipse concessit,<br />
pop.u<strong>la</strong>lor terras quam a popu<strong>la</strong>tionibus yindicare <strong>de</strong>buerat.<br />
Ergo, qui relicti erant, proditos se rati, ne conspectum qui-<br />
•<strong>de</strong>m hostis sustinere Yoluerunt, quum yel pauciores locum<br />
obtinere potuissent. Namque perp<strong>et</strong>uo jugo montis asperi ac<br />
prarupti Gilicia includitur *; quod, quum a mari <strong>sur</strong>gat,<br />
1 m<br />
-nomment Pyles, <strong>et</strong> qui ressemblent, nar leur assi<strong>et</strong>te naturelle, à <strong>de</strong>s<br />
fortifications faites <strong>de</strong> main d'homme. Alors Àrsanès, qui commandait<br />
enCilicie, se rappe<strong>la</strong>nt l'avis qu'avait donné Memnon au commencement<br />
<strong>de</strong> <strong>la</strong> guerre, résolut, maïs trop tard, <strong>de</strong> suivre un conseil<br />
•qui eût été salutaire dans le temps : il ravage <strong>la</strong> Cilicie p:ir le fer <strong>et</strong><br />
par le feu pour faire un désert <strong>de</strong>vant-l'ennemi ; il gâte tout ce qui<br />
peut être <strong>de</strong> quelque usage, afin <strong>de</strong> <strong>la</strong>isser nu <strong>et</strong> stérile un pays qu'il<br />
ne pouvait défendre. Mais il aurait été bien plus utile d'occuper par<br />
un fort détachement le défilé qui ouvre l'entrée <strong>de</strong> <strong>la</strong>-Cilicie, <strong>et</strong> <strong>de</strong> se<br />
saisir dés hauteurs qui comman<strong>de</strong>nt justement le chemin, <strong>et</strong> d'où il<br />
aurait pu impunément ou arrêter l'ennemi au passage ou.l'écraser..<br />
Dans <strong>la</strong> conjoncture présente, après avoir <strong>la</strong>issé un p<strong>et</strong>it nombre <strong>de</strong><br />
soldats pour gar<strong>de</strong>r les sentiers, il se r<strong>et</strong>ira ravageant lui-même une<br />
terre qu'il aurait dû garantir <strong>de</strong>s ravages. Ceux qu'il avait <strong>la</strong>issés,<br />
-concluant <strong>de</strong> là qu'ils étaient trahis,-ne voulurent pas soutenir seulement<br />
<strong>la</strong> vue <strong>de</strong> l'ennemi, quoiqu'ils eussent pu conserver ce poste,<br />
même étant moins nombreux. En eff<strong>et</strong> <strong>la</strong> Ciiicïé est enfermée par<br />
«ne chaîne non interrompue <strong>de</strong> montagnes ru<strong>de</strong>s <strong>et</strong> escarpées, <strong>la</strong>quelle<br />
s'élevant <strong>de</strong> <strong>la</strong> mer, se recourbe <strong>et</strong> forme une sorte <strong>de</strong> crois-