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312 DE ^ REBUS GESTIS ALEXÀJNDKI LÎBER IV. esse credebat; notatumque certo signo locum,.ut fraus evitari a suis posset. Asservari Iransfuga jusso, duces convocat, expositoqué quod nuntïatum erat, monet ut regionëm monstratam déclinent, equitemque periculum edoceant. Ceterum hoc tantus exercitus exaudire non poterat, usum aurium inlercîpiente fremitu duorum agminum; sed, in conspectu omnium, duces et proximum quemque interequitans alloquebatur: XIV. a Emensis lot terras in spem viçtorisB de qua dimicandum foret, hoc unum superesse discrimen. Granicum Lie amnem, Ciliciasque montes, et Syriam iEgyplumque prasteiv euntibus raptas,- ingentia spei gloriseque incitamenta, referebat. Reprehensos ex fuga Persas pugnaturos. quia fugere non possent. Tertium _diem jam metu exsangues, armis suis oneratos, in eodem vëstigio hserere;-nullum desperationis illorum majus indicium esse quam quod urbes, quod agros trapes de fer, par où il croyait que déboucherait la cavalerie ennemie, et qu'il avait marqué l'endroit par des signes certains, afin que les siens pussent éviter le piège. Le roi donne l'ordre de garderie transfuse,, assemble les chefs, leur communioue l'avis Qu'il vient-de recevoir, les avertit de se détourner de l'endroit indiqué et de prévenir la cavalerie de ce danger. Au reste, cet avis ne pouvait être entendu d'une si grande multitude, les oreilles étaïut étourdies par le bruit sourd des deux armées; mais le roi, passant à cheval dans - les rangs, disait en présence de tous, aux chefs et à •ceux qui étaient .. les plus proches : XIV. « Qu'après avoir parcouru tant de pays dans l ! espérauce de la victoire pour laquelle ils allaient combattre, il ne leur restait plus que ce péril à affronter. Là-dessus, il leur rappelait, pour les exciter à acquérir une gloire nouvelle, le passage du Granique et des montagnes de laCilicie, la Syrie et l'Egypte enlevées en courant. Il ajoutait que les Perses, arrêtés dans leur fuite, ne combattraient que faute de pouvoir fuir encore ; que glacés de peur depuistroîs jours, etsurchargés du poids de leurs armes, ils étaient comme immobiles à la même place ; ce qui prouvait surtout leur désespoir, c'est qu'ils incen-

312 DE ^ REBUS GESTIS ALEXÀJNDKI LÎBER IV.<br />

esse cre<strong>de</strong>bat; notatumque certo signo locum,.ut fraus evitari<br />

a suis poss<strong>et</strong>. Asservari Iransfuga jusso, duces convocat,<br />

expositoqué quod nuntïatum erat, mon<strong>et</strong> ut regionëm monstratam<br />

déclinent, equitemque periculum edoceant. C<strong>et</strong>erum<br />

hoc tantus exercitus exaudire non poterat, usum aurium inlercîpiente<br />

fremitu duorum agminum; sed, in conspectu<br />

omnium, duces <strong>et</strong> proximum quemque interequitans alloquebatur:<br />

XIV. a Emensis lot terras in spem viçtorisB <strong>de</strong> qua dimicandum<br />

for<strong>et</strong>, hoc unum superesse discrimen. Granicum Lie<br />

amnem, Ciliciasque montes, <strong>et</strong> Syriam iEgyplumque prasteiv<br />

euntibus raptas,- ingentia spei gloriseque incitamenta, referebat.<br />

Reprehensos ex fuga Persas pugnaturos. quia fugere<br />

non possent. Tertium _diem jam m<strong>et</strong>u exsangues, armis suis<br />

oneratos, in eo<strong>de</strong>m vëstigio hserere;-nullum <strong>de</strong>sperationis<br />

illorum majus indicium esse quam quod urbes, quod agros<br />

trapes <strong>de</strong> fer, par où il croyait que déboucherait <strong>la</strong> cavalerie ennemie,<br />

<strong>et</strong> qu'il avait marqué l'endroit par <strong>de</strong>s signes certains, afin que<br />

les siens pussent éviter le piège. Le roi donne l'ordre <strong>de</strong> gar<strong>de</strong>rie<br />

transfuse,, assemble les chefs, leur communioue l'avis Qu'il vient-<strong>de</strong><br />

recevoir, les avertit <strong>de</strong> se détourner <strong>de</strong> l'endroit indiqué <strong>et</strong> <strong>de</strong> prévenir<br />

<strong>la</strong> cavalerie <strong>de</strong> ce danger. Au reste, c<strong>et</strong> avis ne pouvait être entendu<br />

d'une si gran<strong>de</strong> multitu<strong>de</strong>, les oreilles étaïut étourdies par le<br />

bruit sourd <strong>de</strong>s <strong>de</strong>ux armées; mais le roi, passant à cheval dans -<br />

les rangs, disait en présence <strong>de</strong> tous, aux chefs <strong>et</strong> à •ceux qui étaient ..<br />

les plus proches :<br />

XIV. « Qu'après avoir parcouru tant <strong>de</strong> pays dans l ! espérauce <strong>de</strong> <strong>la</strong><br />

victoire pour <strong>la</strong>quelle ils al<strong>la</strong>ient combattre, il ne leur restait plus<br />

que ce péril à affronter. Là-<strong>de</strong>ssus, il leur rappe<strong>la</strong>it, pour les exciter à<br />

acquérir une gloire nouvelle, le passage du Granique <strong>et</strong> <strong>de</strong>s montagnes<br />

<strong>de</strong> <strong>la</strong>Cilicie, <strong>la</strong> Syrie <strong>et</strong> l'Egypte enlevées en courant. Il ajoutait<br />

que les Perses, arrêtés dans leur fuite, ne combattraient que faute <strong>de</strong><br />

pouvoir fuir encore ; que g<strong>la</strong>cés <strong>de</strong> peur <strong>de</strong>puistroîs jours, <strong>et</strong><strong>sur</strong>chargés<br />

du poids <strong>de</strong> leurs armes, ils étaient comme immobiles à <strong>la</strong> même<br />

p<strong>la</strong>ce ; ce qui prouvait <strong>sur</strong>tout leur désespoir, c'est qu'ils incen-

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