r - Comptes rendus sur la littérature ancienne et moderne de toutes ...
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300 DE REBUS GESTIS ALEXANBEI LI3ER IV, * s - jusserafc; ergo ignibus tota ejus castra fclgebarit. Ipse cum ducibus propinquisque agmina in armis stantium circumibat, Solem Mitbren 1 sacrumque et seternura invocans ignem, ut illis dignam vetere gloria majorumque monuments fortitudinem inspirarent. a Etprofecto, si qua divinre opis auguria bumana mente concipi posseni, deos stare secum; • illos nuper Macedonum animis subitam incussisse formidinem; adbuc lympnatos ferri agique, arma jacientes. Expetere prsesides Persarum imperii deos débitas e vecordibus pœnas. Nec ipsum ducem saniorem esse; quippe, ritu fera mm, praedam modo quam expeteret intuentem, m "pernicîem quas ante p ras dam posita esset incurrere. 5 Similis apud Macedones qaoque solîicïtudo erat; noctemque, veiut in eam certamine edicto, metu egerunt. Alexander, * K ""• •non alias magis territus, ad vota et preces Aristandrum éclairé de feux. Il alla lui-même, avec les chefs et avec ses proches, . visiter les corps qui étaient sous les armes; priant Mithra, le soleil, et le feu sacré et éternel, de leur inspirer un courage digne de leur ancienne.gloire, et des exemples dé leurs ancêtres. Et. assurément, si l'esprit humain pouvait présager "le secours de la divinité, les dieux,' disait-il, étaient pour eus. Ils venaient de frapper d'une ter- " seur subite les Macédoniens, qui égarés encore par le délire, cou- rnient çà et là en jetant leurs armes. C'était un châtiment mérité .- Que les dieux protecteurs de l'empire des Perses faisaient subir à ces furieux. Leur chef même n'était pas plus sensé qu'eux, puisque, comme les bêtes sauvages, n'envisageant que la proie qu'il con voitait, il se précipitait dans le piège qui était tendu en avant de cette pro5e. Les Macédoniens avaient aussi pareille inquiétude; et ils passèrent la nuit dans la crainte, comme si G'eÛt été le temps fixé pour la bataille. Alexandre même, qui jamais n'avait été plus troublé que dans cette occasion, fait venir Aristandre pour adresser au ciel
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300 DE REBUS GESTIS ALEXANBEI LI3ER IV,<br />
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jusserafc; ergo ignibus tota ejus castra fclgebarit. Ipse cum<br />
ducibus propinquisque agmina in armis stantium circumibat,<br />
Solem Mitbren 1 sacrumque <strong>et</strong> s<strong>et</strong>ernura invocans<br />
ignem, ut illis dignam v<strong>et</strong>ere gloria majorumque monuments<br />
fortitudinem inspirarent. a Etprofecto, si qua divinre<br />
opis auguria bumana mente concipi posseni, <strong>de</strong>os stare secum;<br />
• illos nuper Macedonum animis subitam incussisse<br />
formidinem; adbuc lympnatos ferri agique, arma jacientes.<br />
Exp<strong>et</strong>ere prsesi<strong>de</strong>s Persarum imperii <strong>de</strong>os débitas e vecordibus<br />
pœnas. Nec ipsum ducem saniorem esse; quippe,<br />
ritu fera mm, praedam modo quam exp<strong>et</strong>er<strong>et</strong> intuentem, m<br />
"pernicîem quas ante p ras dam posita ess<strong>et</strong> incurrere. 5 Similis<br />
apud Macedones qaoque solîicïtudo erat; noctemque,<br />
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•non alias magis territus, ad vota <strong>et</strong> preces Aristandrum<br />
éc<strong>la</strong>iré <strong>de</strong> feux. Il al<strong>la</strong> lui-même, avec les chefs <strong>et</strong> avec ses proches,<br />
. visiter les corps qui étaient sous les armes; priant Mithra, le soleil,<br />
<strong>et</strong> le feu sacré <strong>et</strong> éternel, <strong>de</strong> leur inspirer un courage digne <strong>de</strong> leur<br />
<strong>ancienne</strong>.gloire, <strong>et</strong> <strong>de</strong>s exemples dé leurs ancêtres. Et. as<strong>sur</strong>ément,<br />
si l'esprit humain pouvait présager "le secours <strong>de</strong> <strong>la</strong> divinité, les<br />
dieux,' disait-il, étaient pour eus. Ils venaient <strong>de</strong> frapper d'une ter-<br />
" seur subite les Macédoniens, qui égarés encore par le délire, cou-<br />
rnient çà <strong>et</strong> là en j<strong>et</strong>ant leurs armes. C'était un châtiment mérité<br />
.- Que les dieux protecteurs <strong>de</strong> l'empire <strong>de</strong>s Perses faisaient subir à ces<br />
furieux. Leur chef même n'était pas plus sensé qu'eux, puisque,<br />
comme les bêtes sauvages, n'envisageant que <strong>la</strong> proie qu'il con<br />
voitait, il se précipitait dans le piège qui était tendu en avant <strong>de</strong><br />
c<strong>et</strong>te pro5e. Les Macédoniens avaient aussi pareille inquiétu<strong>de</strong>; <strong>et</strong> ils<br />
passèrent <strong>la</strong> nuit dans <strong>la</strong> crainte, comme si G'eÛt été le temps fixé<br />
pour <strong>la</strong> bataille. Alexandre même, qui jamais n'avait été plus troublé<br />
que dans c<strong>et</strong>te occasion, fait venir Aristandre pour adresser au ciel