r - Comptes rendus sur la littérature ancienne et moderne de toutes ...
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296 DE KEBU5 GESTIS ALEXANDRI LIBER IV. 4 >. 1 4 BÎa, sicut fremitus-hominum, equorum himiitus, arrnorum internitentium fuîgor, sollicitâm exspectatione mentem turbaverant. Igitur, sive dubius animi, sïve ut suos experiretur, consilium adhibet, quid optimum factu esset exquirens. Parmenio, peritissimus inter duces artium belli, furtOj non prœlio opus esse censebat; intempesta no^te opprimi posse hostes; discordes moribus, liaguis, ad hase sorrino et Improviso periculo territos, quando in nocturna trepidatione coituros? At interdiu primum terribiles occursuras faciès Scytharum Bactrianoramque ; hirta illis ora et intonsas comas esse; prseterea eximiam vastorum magnitudinem corporum. Vanis -et inanibus militem magïs quam justis formidinis causis moveri. Deinde tantam multitudinem circumfundi paucioribus posse; non in CiciliaB angustiis et inyîis caîlibus, sed in aperta et lata plaoitie dimic-andum fore. Omnes ferme Parmenioni assentiebant; Polysper- choses insignifiantes, comme le bruit confus des hommes, les hennissements des chevaux, les éclairs que jetaient les armes, avaient ajouté le trouble à l'inquiétude de l'attente. Soit donc qu'il fût irrésolu, soit qu'il voulût mettre les siens à l'épreuve, il assemble son conseil, pour examiner ce qu'il y avait de mieux à faire. Pàrmérjîon, le plus entendu de tous les chefs dans l'art de la guerre, vou- . lait une surprise, non une bataille. A la faveur de l'obscurité de la nuit, on pouvait.prendre les ennemis au-dépourvu ; n'ayant ni les mêmes mœurs ni le même langage, d'ailleurs- effrayés par un brusque réveil et un péril inattendu, comment pourraient-ils se rallier dans le désordre d'une attaque de nuit, tandis, qu'en plein jour, la première chose dont on serait frappé, serait la vue affreuse des Scythes et des Bactriens, leurs barbes hérissées, leurs longues chevelures, et leur stature colossale. Or les apparences vaines etfrivoles faisaient plus d'impression, sur le soldat, que de justes sujets de crainte. D'ailleurs, une si grande multitude pouvait aisément envelopper une armée moins nombreuse, et ce ne serait pas dans les gorges et dans les sentiers impraticables de la Cilicie, mais dans une plaine vaste et découverte qu'il faudrait combattre.
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296 DE KEBU5 GESTIS ALEXANDRI LIBER IV.<br />
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BÎa, sicut fremitus-hominum, equorum himiitus, arrnorum<br />
internitentium fuîgor, sollicitâm exspectatione mentem turbaverant.<br />
Igitur, sive dubius animi, sïve ut suos experir<strong>et</strong>ur,<br />
consilium adhib<strong>et</strong>, quid optimum factu ess<strong>et</strong> exquirens.<br />
Parmenio, peritissimus inter duces artium belli, furtOj<br />
non prœlio opus esse censebat; intempesta no^te opprimi<br />
posse hostes; discor<strong>de</strong>s moribus, liaguis, ad hase sorrino <strong>et</strong><br />
Improviso periculo territos, quando in nocturna trepidatione<br />
coituros? At interdiu primum terribiles occur<strong>sur</strong>as faciès<br />
Scytharum Bactrianoramque ; hirta illis ora <strong>et</strong> intonsas<br />
comas esse; prs<strong>et</strong>erea eximiam vastorum magnitudinem<br />
corporum. Vanis -<strong>et</strong> inanibus militem magïs quam justis<br />
formidinis causis moveri. Dein<strong>de</strong> tantam multitudinem circumfundi<br />
paucioribus posse; non in CiciliaB angustiis <strong>et</strong><br />
inyîis caîlibus, sed in aperta <strong>et</strong> <strong>la</strong>ta p<strong>la</strong>oitie dimic-andum<br />
fore. Omnes ferme Parmenioni assentiebant; Polysper-<br />
choses insignifiantes, comme le bruit confus <strong>de</strong>s hommes, les hennissements<br />
<strong>de</strong>s chevaux, les éc<strong>la</strong>irs que j<strong>et</strong>aient les armes, avaient<br />
ajouté le trouble à l'inquiétu<strong>de</strong> <strong>de</strong> l'attente. Soit donc qu'il fût irrésolu,<br />
soit qu'il voulût m<strong>et</strong>tre les siens à l'épreuve, il assemble son<br />
conseil, pour examiner ce qu'il y avait <strong>de</strong> mieux à faire. Pàrmérjîon,<br />
le plus entendu <strong>de</strong> tous les chefs dans l'art <strong>de</strong> <strong>la</strong> guerre, vou- .<br />
<strong>la</strong>it une <strong>sur</strong>prise, non une bataille. A <strong>la</strong> faveur <strong>de</strong> l'obscurité <strong>de</strong> <strong>la</strong><br />
nuit, on pouvait.prendre les ennemis au-dépourvu ; n'ayant ni les<br />
mêmes mœurs ni le même <strong>la</strong>ngage, d'ailleurs- effrayés par un brusque<br />
réveil <strong>et</strong> un péril inattendu, comment pourraient-ils se rallier<br />
dans le désordre d'une attaque <strong>de</strong> nuit, tandis, qu'en plein jour,<br />
<strong>la</strong> première chose dont on serait frappé, serait <strong>la</strong> vue affreuse<br />
<strong>de</strong>s Scythes <strong>et</strong> <strong>de</strong>s Bactriens, leurs barbes hérissées, leurs longues<br />
chevelures, <strong>et</strong> leur stature colossale. Or les apparences vaines <strong>et</strong>frivoles<br />
faisaient plus d'impression, <strong>sur</strong> le soldat, que <strong>de</strong> justes suj<strong>et</strong>s<br />
<strong>de</strong> crainte. D'ailleurs, une si gran<strong>de</strong> multitu<strong>de</strong> pouvait aisément<br />
envelopper une armée moins nombreuse, <strong>et</strong> ce ne serait pas dans<br />
les gorges <strong>et</strong> dans les sentiers impraticables <strong>de</strong> <strong>la</strong> Cilicie, mais<br />
dans une p<strong>la</strong>ine vaste <strong>et</strong> découverte qu'il faudrait combattre.