r - Comptes rendus sur la littérature ancienne et moderne de toutes ...
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102 DE REBUS GESTIS ALEXANDRI LIBER III. •bant, "ingéntv.gemitu ejulatùque deflebant". Unus namque e .captivîs spadonibus, qui forte ante ipsarum tabernaculum steterat, amiculurn quod Darius, sicut paulo ante dictum. est, ne cultu proderetur, abjecerat, in manïbus ejus qui rs- '. pertum ferebat agnovit; ratusque interfecto detractum esse, ' falsum nuntium mortis ejus attulerat. Hoc mulierum errore comperto, Alexander fortunée Darii et pietati earum illacri- . niasse fertur. Ac primo Mithrencm, qui Sardes 1 tradiderat, peritum Persicaa linguœ, ire ad consolandas eas jusserat ; - veritus deinde ne proditor captivarumiramdoloremque gravaretj Leonnatum ex purpuratis suis raisit, jussum indicare falso lamentari eas vivum. Ille cuni paucis armigeris in tabernaeulum inquo captivée erantpervenit, missumque arege se nuntiari jubet. At ii qui in vestibulo. erant, ut armatos conspexere, rati actum esse de dominis, in taberriaculum currunt, vociférantes adesse supremam horam, missosqne y- tait par hasard arrêté devant leur tente, reconnut entre les mains de celui qui l'avait trouvé, le manteau royal que Darius, comme on l'a dit plus haut, avait jeté pour n'être point découvert: et s'iinaginant qu'on ne le lnï avait enlevé qu'après l'avoir tué, il. avait apporté la fausse nouvelle de sa mort. On dit qu'Alexandre instruit de ]a-méprise de ces femmes, fut touché jusqu'aux larmes, du sort de r Darius, et du tendre attachement des princesses. Son premier mouve ment avait été d'envoj-er,, pour les consoler, Mithrène qui lui aviit . livré Sardes, et qui entendait la langue perse; mais craignar.t. ensuite que la vue d'un traître n'augmentât l'indignation et la.dculem* des prisonnières, il leur envoya Léonnat, l'un de ses courtisans, a\ec ' ordre de leur apprendre qu'elles pleuraient mal à propos Darius et que ce prince vivait encore. Léonnat arrive avec quelques gardes àla tente des prisonnières, et leur fait dire qu'ii vient de la ptrt in \'TOÏ* Mais ceux qui étaient à l'entrée s'imaginent,, à la vue ce ces hommes en armes, que c'en est fait de leurs maîtresses, et se piécîjî- tent dans la tente en criant qu'elles sont à leur dernière heure, et .
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102 DE REBUS GESTIS ALEXANDRI LIBER III.<br />
•bant, "ingéntv.gemitu eju<strong>la</strong>tùque <strong>de</strong>flebant". Unus namque e<br />
.captivîs spadonibus, qui forte ante ipsarum tabernaculum<br />
st<strong>et</strong>erat, amiculurn quod Darius, sicut paulo ante dictum.<br />
est, ne cultu pro<strong>de</strong>r<strong>et</strong>ur, abjecerat, in manïbus ejus qui rs- '.<br />
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' falsum nuntium mortis ejus attulerat. Hoc mulierum errore<br />
comperto, Alexan<strong>de</strong>r fortunée Darii <strong>et</strong> pi<strong>et</strong>ati earum il<strong>la</strong>cri- .<br />
niasse fertur. Ac primo Mithrencm, qui Sar<strong>de</strong>s 1 tradi<strong>de</strong>rat,<br />
peritum Persicaa linguœ, ire ad conso<strong>la</strong>ndas eas jusserat ; -<br />
veritus <strong>de</strong>in<strong>de</strong> ne proditor captivarumiramdoloremque gravar<strong>et</strong>j<br />
Leonnatum ex purpuratis suis raisit, jussum indicare<br />
falso <strong>la</strong>mentari eas vivum. Ille cuni paucis armigeris in tabernaeulum<br />
inquo captivée erantpervenit, missumque arege<br />
se nuntiari jub<strong>et</strong>. At ii qui in vestibulo. erant, ut armatos<br />
conspexere, rati actum esse <strong>de</strong> dominis, in taberriaculum<br />
currunt, vociférantes a<strong>de</strong>sse supremam horam, missosqne<br />
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<strong>de</strong> celui qui l'avait trouvé, le manteau royal que Darius, comme on<br />
l'a dit plus haut, avait j<strong>et</strong>é pour n'être point découvert: <strong>et</strong> s'iinaginant<br />
qu'on ne le lnï avait enlevé qu'après l'avoir tué, il. avait apporté<br />
<strong>la</strong> fausse nouvelle <strong>de</strong> sa mort. On dit qu'Alexandre instruit<br />
<strong>de</strong> ]a-méprise <strong>de</strong> ces femmes, fut touché jusqu'aux <strong>la</strong>rmes, du sort <strong>de</strong><br />
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Darius, <strong>et</strong> du tendre attachement <strong>de</strong>s princesses. Son premier mouve<br />
ment avait été d'envoj-er,, pour les consoler, Mithrène qui lui aviit<br />
. livré Sar<strong>de</strong>s, <strong>et</strong> qui entendait <strong>la</strong> <strong>la</strong>ngue perse; mais craignar.t. ensuite<br />
que <strong>la</strong> vue d'un traître n'augmentât l'indignation <strong>et</strong> <strong>la</strong>.dculem*<br />
<strong>de</strong>s prisonnières, il leur envoya Léonnat, l'un <strong>de</strong> ses courtisans, a\ec<br />
' ordre <strong>de</strong> leur apprendre qu'elles pleuraient mal à propos Darius <strong>et</strong><br />
que ce prince vivait encore. Léonnat arrive avec quelques gar<strong>de</strong>s à<strong>la</strong><br />
tente <strong>de</strong>s prisonnières, <strong>et</strong> leur fait dire qu'ii vient <strong>de</strong> <strong>la</strong> ptrt in<br />
\'TOÏ* Mais ceux qui étaient à l'entrée s'imaginent,, à <strong>la</strong> vue ce ces<br />
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