r - Comptes rendus sur la littérature ancienne et moderne de toutes ...
r - Comptes rendus sur la littérature ancienne et moderne de toutes ... r - Comptes rendus sur la littérature ancienne et moderne de toutes ...
HISTOIRE D ALEXANDRE. LIVRE VI. 623 fecerat reliquum. Itaque Amyntas, pi*getor régis, commovit rursus pratione aspera in Philotsm coucionem inclinatam ad misericordiam: « Eosprodîtos essebarbavis; neminem fuisse redituruni ad suam conjugem, neminem in patriam et ad parentes ; velut corpus truneum capïte dempto, sine spiritu, sine nomine, fdturosludibnum hostis terra aliéna. » Oratio Amyhtœ fuit haudquaquara grata régi pro spe ipsius, quod fecisset admonitos conjuguni, Quod patrïœ, pigriores ad cetera munia exsequendà. Tune Coénus, quanquam junxerat secum matrimpnïo sororem Philotœ, invectus est tamen in Philotam acrius quam quisquam, clamitans esse parrieidam régis, patrise, exercitus ; arripuitque sasum quod jacebat forte aritepedes, emissurus in eum, cupï'ens, ut plerique crediderë, subtrahere tormêntïs. Sed res affîrmaas potestatem dicendi prius causam deberé fieri reo, . avait fait restant. . En-conséquence Amyntas, général du roi, remua de-r-nouveau par un discours âpre contre Philotas l'assemblée inclinée à la compassion : « Eux avoir été livrés aux barbares : personne n'avoir été devant retourner vers son épouse, personne dans sa patrie et vers ses parents ; comme un corps mutilé la tête ayant été enlevée, sans souffle, sans nom, [nenû . eux avoir été devant être le jouet de Tensur une terre étrangère, v Le discours d'Amyntas ne fut nullement agréable au roi selon l'espoir de lui-même (Àmyiitàs), parce-qu'il avait rendu les soldais avertis de leurs épouses/ parce-qu'îï avait rendu les soldats avertis de leur patrie 3 ' plus lents pour tous-les-autres devoirs devant être accomplis. Alors Cénus, quoiqu'il eût uni ' avec lui—même par le mariage la sœur de Philotas, s'emporta cependant contre Philotas plus vivement que qui-que~ce-soit, çriaut-.sans-oesse lui être parricide , du roi, de la patrie, de l'armée ; et il saisit une pierre qui gisait par-hasard devant ses-pieds, devant la lancer sur lui, désirant, . comme la.plupart crurent, le soustraire aux tortures. , Mais le roi affirmant le pouvoir de plaider d'-ahord sa cause devoir être fait (accordé) àTaccusé, ^
- Page 1202: .jussit eura vincïri, existîmans
- Page 1206: méritas' ' ultimum supplieium, si
- Page 1210: HISTOIRE D ALEXANDRE. LIVRÉ VI. 60
- Page 1214: HISTOIRE; D ALEXANDRE. LIVRE YI. 60
- Page 1218: HISTOIRE D ALEXANDRE. LIVRE VI. 605
- Page 1222: HISTOIRE D ALEXANDRE. LIVRE "VI. 60
- Page 1226: HISTOIRE D ALEXANDRE. LIVRE VI 609
- Page 1230: HISTOIRE D ALEXANDRE. LIVRE VI 611
- Page 1234: •>:- HISTOIRE D ALEXANDRE. LIVRE
- Page 1238: vox indjcum excepta est silentio. .
- Page 1242: HISTOIRE D ALEXANDRE. LIVRE VI. 617
- Page 1246: HISTOIRE D'ALEXANDRE. LIVRE VI 619
- Page 1250: HISTOIRE D ALEXANDRE. LIVRE VI. 621
- Page 1256: • N 624 DE REBUS GESTIS ALEXANDRI
- Page 1260: ! 626 DE REBUS GESTIS ALEXANDRI LIB
- Page 1264: 628 ._/ DE REBUS GESTIS ALEXANDRÏ
- Page 1268: '. • i n i i - ' 630 ' DE REBUS G
- Page 1272: ' -1 à _• - I . 1 . _ "' I 632 .
- Page 1276: 634 DE REBUS GEST1S ALEXANDRI LIBER
- Page 1280: H \ -" -H -'• •.-1 '- •> 636
- Page 1284: •:*J -" 1 638 DE RÉBUS GESTIS À
- Page 1288: :^A .\ 640 DE REBUS GESTIS ALEXAKDH
- Page 1292: C42 DÉ REBUS GESTIS ALEXÂKDRÏ LL
- Page 1296: 644 DE REBUS GESTIS ALEXANDRI LIBER
- Page 1300: •/ 646 DE REBUS GESTIS ALEXANDRI
HISTOIRE D ALEXANDRE. LIVRE VI. 623<br />
fecerat reliquum.<br />
Itaque Amyntas,<br />
pi*g<strong>et</strong>or régis,<br />
commovit rursus<br />
pratione aspera in Philotsm<br />
coucionem inclinatam<br />
ad misericordiam:<br />
« Eosprodîtos essebarbavis;<br />
neminem fuisse redituruni<br />
ad suam conjugem,<br />
neminem in patriam<br />
<strong>et</strong> ad parentes ;<br />
velut corpus truneum<br />
capïte <strong>de</strong>mpto,<br />
sine spiritu, sine nomine,<br />
fdturosludibnum hostis<br />
terra aliéna. »<br />
Oratio Amyhtœ<br />
fuit haudquaquara<br />
grata régi<br />
pro spe ipsius,<br />
quod feciss<strong>et</strong><br />
admonitos conjuguni,<br />
Quod<br />
patrïœ,<br />
pigriores ad c<strong>et</strong>era munia<br />
exsequendà.<br />
Tune Coénus,<br />
quanquam junxerat<br />
secum matrimpnïo<br />
sororem Philotœ,<br />
invectus est tamen<br />
in Philotam<br />
acrius quam quisquam,<br />
c<strong>la</strong>mitans esse parrieidam<br />
régis, patrise, exercitus ;<br />
arripuitque sasum<br />
quod jacebat forte<br />
aritepe<strong>de</strong>s,<br />
emis<strong>sur</strong>us in eum,<br />
cupï'ens,<br />
ut plerique credi<strong>de</strong>rë,<br />
subtrahere tormêntïs.<br />
Sed res affîrmaas<br />
potestatem<br />
dicendi prius causam<br />
<strong>de</strong>beré fieri reo,<br />
. avait fait restant. .<br />
En-conséquence Amyntas,<br />
général du roi,<br />
remua <strong>de</strong>-r-nouveau<br />
par un discours âpre contre Philotas<br />
l'assemblée inclinée<br />
à <strong>la</strong> compassion :<br />
« Eux avoir été livrés aux barbares :<br />
personne n'avoir été <strong>de</strong>vant r<strong>et</strong>ourner<br />
vers son épouse,<br />
personne dans sa patrie<br />
<strong>et</strong> vers ses parents ;<br />
comme un corps mutilé<br />
<strong>la</strong> tête ayant été enlevée,<br />
sans souffle, sans nom,<br />
[nenû .<br />
eux avoir été <strong>de</strong>vant être le jou<strong>et</strong> <strong>de</strong> Ten<strong>sur</strong><br />
une terre étrangère, v<br />
Le discours d'Amyntas<br />
ne fut nullement<br />
agréable au roi<br />
selon l'espoir <strong>de</strong> lui-même (Àmyiitàs),<br />
parce-qu'il avait rendu les soldais<br />
avertis <strong>de</strong> leurs épouses/<br />
parce-qu'îï avait rendu les soldats<br />
avertis <strong>de</strong> leur patrie 3<br />
' plus lents pour tous-les-autres <strong>de</strong>voirs<br />
<strong>de</strong>vant être accomplis.<br />
Alors Cénus,<br />
quoiqu'il eût uni '<br />
avec lui—même par le mariage<br />
<strong>la</strong> sœur <strong>de</strong> Philotas,<br />
s'emporta cependant<br />
contre Philotas<br />
plus vivement que qui-que~ce-soit,<br />
çriaut-.sans-oesse lui être parrici<strong>de</strong> ,<br />
du roi, <strong>de</strong> <strong>la</strong> patrie, <strong>de</strong> l'armée ;<br />
<strong>et</strong> il saisit une pierre<br />
qui gisait par-hasard<br />
<strong>de</strong>vant ses-pieds,<br />
<strong>de</strong>vant <strong>la</strong> <strong>la</strong>ncer <strong>sur</strong> lui,<br />
désirant, .<br />
comme <strong>la</strong>.plupart crurent,<br />
le soustraire aux tortures. ,<br />
Mais le roi affirmant<br />
le pouvoir<br />
<strong>de</strong> p<strong>la</strong>i<strong>de</strong>r d'-ahord sa cause<br />
<strong>de</strong>voir être fait (accordé) àTaccusé,<br />
^