r - Comptes rendus sur la littérature ancienne et moderne de toutes ...
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50 DE" REBUS GESTIS ALEXANDRI LIBER -TU. îiar? At satius est aîieno me niori sçelere quam metu meo. » Diu animo in dîversa versato', nulli quid scriptum esset enuntiat, epistolanxrae, sigillo annuli sui impressam, pulvino cui incumbebat subjecit. ïnter has cogitationes biduo assumptOj illuxit a , rnedico '.•'.• destiriatus dies 5 et iile cum poculo , in quo medicamentùm - diluerat, intrâvit. Quo viso, Aléxander, levato corpore in cubitum, epistolam a Parmeuione missam sinistra trianu tenens, accipit poculum et baurit interritus; tum epistolam . Philippuni légère jubet/nec a vultu legentis movit oculos, ratus àliquas conscientise notas in ipso ore posse deprebendere. 111e, epistolaperlecta. plus; indignationis quam pavoris ostendit ; prqjectisque amiculo et litteris ante lëotum : 0; Rex-, inquit,. semper quidem spiritus meus es te pependit ; sed nunc vere, arbitror, sacro etvenerabili orôtrahltur. Cri-, men parricidii, quod mihi objeçtum est, tua salus diluet : „servatus a me, vitam mini dederis. Oro qua5soque,.omisso tente? Maïs non; il vaut tqîeus que je périsse par le crime d'un autre . que par nia propre timidité- D Après avoir longtemps fiotté entre des résolutions contraires, il prend le parti de ne communiquer à personne te qu'on.lui avait écrit, il appose à la lettre le sceau de son anneau, et la met sous son oreiller. Deux jours s'étaient passés dans ces inquiétudes, lorsque arrive lé ... : ^ -jour fixé par Je médecin..; celui-ci? entre-avec Ja coupe où^ il avait • -préparé le breuvage. À sa vue, Â-îexandrë se soulève sur le coude, prend de la main gauche la lettre de Parméoiori, reçoit la coupe de., l'autre, et boit avec intrépidité; il fait lire ensuite la lettre à Philippe, ;. et pendant qu'il lit, le roi ne détourne, pas les yèuS de son visage, espérant pouvoir découvrir sur ses traits quelques indices de ce'qui se passerait dans son âme. Celui-ci, après avoir lu la lettre d'un bout à l'autre, montra plus d'indignation que de crainte, et jetant 1 devant le lit son manteau et la lettre : « Roi, dit-il, ma vie a tou- . Jours dépendu de vous ; mais c'est véritablement aujourd'hui que je ' crois respirer par votre bouche sacrée et vénérable. L'aceusation de*'. ' parrieideportée.eontre moi sera effacée par votre gùérison : sauvé par: ^•- *
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50 DE" REBUS GESTIS ALEXANDRI LIBER -TU.<br />
îiar? At satius est aîieno me niori sçelere quam m<strong>et</strong>u meo. »<br />
Diu animo in dîversa versato', nulli quid scriptum ess<strong>et</strong><br />
enuntiat, episto<strong>la</strong>nxrae, sigillo annuli sui impressam, pulvino<br />
cui incumbebat subjecit.<br />
ïnter has cogitationes biduo assumptOj illuxit a , rnedico<br />
'.•'.• <strong>de</strong>stiriatus dies 5 <strong>et</strong> iile cum poculo , in quo medicamentùm -<br />
diluerat, intrâvit. Quo viso, Aléxan<strong>de</strong>r, levato corpore in cubitum,<br />
episto<strong>la</strong>m a Parmeuione missam sinistra trianu tenens,<br />
accipit poculum <strong>et</strong> baurit interritus; tum episto<strong>la</strong>m<br />
. Philippuni légère jub<strong>et</strong>/nec a vultu legentis movit oculos,<br />
ratus àliquas conscientise notas in ipso ore posse <strong>de</strong>preben<strong>de</strong>re.<br />
111e, episto<strong>la</strong>perlecta. plus; indignationis quam pavoris<br />
ostendit ; prqjectisque amiculo <strong>et</strong> litteris ante lëotum :<br />
0; Rex-, inquit,. semper qui<strong>de</strong>m spiritus meus es te pependit ;<br />
sed nunc vere, arbitror, sacro <strong>et</strong>venerabili orôtrahltur. Cri-,<br />
men parricidii, quod mihi objeçtum est, tua salus dilu<strong>et</strong> :<br />
„servatus a me, vitam mini <strong>de</strong><strong>de</strong>ris. Oro qua5soque,.omisso<br />
tente? Maïs non; il vaut tqîeus que je périsse par le crime d'un autre .<br />
que par nia propre timidité- D Après avoir longtemps fiotté entre<br />
<strong>de</strong>s résolutions contraires, il prend le parti <strong>de</strong> ne communiquer à<br />
personne te qu'on.lui avait écrit, il appose à <strong>la</strong> l<strong>et</strong>tre le sceau <strong>de</strong><br />
son anneau, <strong>et</strong> <strong>la</strong> m<strong>et</strong> sous son oreiller.<br />
Deux jours s'étaient passés dans ces inquiétu<strong>de</strong>s, lorsque arrive lé<br />
... : ^ -jour fixé par Je mé<strong>de</strong>cin..; celui-ci? entre-avec Ja coupe où^ il avait<br />
• -préparé le breuvage. À sa vue, Â-îexandrë se soulève <strong>sur</strong> le cou<strong>de</strong>,<br />
prend <strong>de</strong> <strong>la</strong> main gauche <strong>la</strong> l<strong>et</strong>tre <strong>de</strong> Parméoiori, reçoit <strong>la</strong> coupe <strong>de</strong>.,<br />
l'autre, <strong>et</strong> boit avec intrépidité; il fait lire ensuite <strong>la</strong> l<strong>et</strong>tre à Philippe, ;.<br />
<strong>et</strong> pendant qu'il lit, le roi ne détourne, pas les yèuS <strong>de</strong> son visage,<br />
espérant pouvoir découvrir <strong>sur</strong> ses traits quelques indices <strong>de</strong> ce'qui<br />
se passerait dans son âme. Celui-ci, après avoir lu <strong>la</strong> l<strong>et</strong>tre d'un<br />
bout à l'autre, montra plus d'indignation que <strong>de</strong> crainte, <strong>et</strong> j<strong>et</strong>ant 1<br />
<strong>de</strong>vant le lit son manteau <strong>et</strong> <strong>la</strong> l<strong>et</strong>tre : « Roi, dit-il, ma vie a tou- .<br />
Jours dépendu <strong>de</strong> vous ; mais c'est véritablement aujourd'hui que je<br />
' crois respirer par votre bouche sacrée <strong>et</strong> vénérable. L'aceusation <strong>de</strong>*'.<br />
' parriei<strong>de</strong>portée.eontre moi sera effacée par votre gùérison : sauvé par:<br />
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