commentariüs in epistolam pauli ad corinthios il - Archive ouverte ...

commentariüs in epistolam pauli ad corinthios il - Archive ouverte ... commentariüs in epistolam pauli ad corinthios il - Archive ouverte ...

archive.ouverte.unige.ch
from archive.ouverte.unige.ch More from this publisher
30.04.2013 Views

557 SUR L'EPITRE AUX GALATES. 558 qui nous est auiourd'huy révélé, et dont nous avons revelation toute patente. Mal-heur donc sur nous, si nous ne sommes eschauffez et enflammez à recevoir ce que Dieu nous offre, quand il desploye les richesses infinies de sa bonté, à fin de nous gagner et nous retirer tellement de ce monde, que nous venions franchement nous rendre à luy. Si donc nous ne sommes esmeus d'une telle grace, puis que nous sommes parvenus en aage d'homme, nonobstant nostre rudesse et infirmité que nous ne venions à luy, que nous ne prenions le ioug qu'il nous met sus pour nous laisser gouverner sous son obéissance: mesmes que nous prenions le frein aux dents pour despiter Satan et tout le monde, et tous ses allechemens. Si donc nous ne surmontons tous ces combats, il est certain qu'une telle grace comme elle nous est offerte en l'Evangile nous sera bien cher vendue. Ainsi donc cependant que Dieu nous convie et que c'est le temps de salut et le iour agréable, que nous usions d'une telle opportunité et qu'un chacun se. haste. Et voyans que nous sommes si debiles que nous ne faisons que traisner les iambes, que nous prions Dieu qu'il nous fortifie et qu'il corrige ' nostre lascheté et froidure. Et qu'nn YINGTTROISI GALATES. Chap. Ill v. 26—29. Nous avons veu cidessus en quelle dignité nous sommes eslevez par l'Evangile. Car nonseulement nous sommes appelez pour estre du reng et de la compagnie des saincts Peres qui ont esté tant honorez de Dieu: mais nostre condition est encores plus digne et plus noble, d'autant que nous sommes délivrez de la suiettion de la Loy, en laquelle ils ont esté detenus. Or sainct Paul pour mieux conformer ceste doctrine adiouste, qu'en croyant à nostre Seigneur Iesus Christ, nous sommes faits tous enfans de Dieu: comme aussi il en est parlé au premier chapitre de l'Evangile sainct lean: car là ceste dignité nous est prisée comme elle le mérite, que nous ayons ceste authorité et privilege d'estre reputez enfans de Dieu par la foy, voire au nom de nostre Seigneur Iesus Christ, qui est le fils unique et naturel: car ce titre luy appartient à luy seul de droict, et il nous est communiqué seulement par grace entant que Dieu nous a voulu adopter en son nom. Yoilà donc Iesus Christ qui est le chef de l'Eglise: mais en chacun aussi se face force et violence : et que voyans que nous sommes comme environnez des filets qui nous sont tendus par Satan, que nous cheminions tant plus en la crainte de Dieu, à fin que nous puissions surmonter tous les empeschemens et astuces de Satan, et de pouvoir continuer au chemin auquel Dieu nous a mis, et suivre les Peres qui nous ont precede, et lesquels nous attendent, à fin que nous soyons tous ensemble recueillis en la vie celeste, à ceste venue bienheureuse de nostre Seigneur Iesus Christ. Or nous nous prosternerons devant la maiesté de nostre bon Dieu, en cognoissance de nos fautes, le priant que nous en ayons telle desplaisance que ce soit nonseulement pour gémir, à fin de luy en demander pardon, mais pour estre renouveliez en droite repentance: que nous y profitions et soyons confermez de plus en plus, iusques à ce que nous soyons despouillez de tous vices, et que nous soyons faits tellement conformes à son image, que sa gloire reluise en nous iusques à ce que nous entrions en pleine possession de l'héritage qu'il nous a promis. Que nonseulement il nous face ceste grace, mais aussi à tous peuples etc. EME SERMON. son nom Dieu nous recognoit et avoue comme ses enfans. Or ici nous voyons que ce mot de croire emporte plus qu'on n'estime communément : comme aussi nous l'avons desia exposé. Car ceux qui no sont point exercez en l'Escriture saincte trouvent estrange qu'en croyant nous soyons tant honorez de Dieu et leur semble que la foy n'est pas une vertu si grande qu'elle nous doive obtenir un tel bien. Mais nous avons monstre ci-dessus que nous croyons en Iesus Christ, non pas comme quand on nous aura raconté quelque histoire, ou que nous l'aurons leuë: mais c'est quand nous le recevons en vraye certitude comme il nous a esté offert de Dieu son Père. Quand donc nous embrassons nostre Seigneur Iesus Christ, comme celui qui a satisfait pour nos péchez, à fin de nous reconcilier à Dieu, que nous mettons toute la fiance de nostre salut en luy, que nous ne doutons point qu'il ne nous ait aussi apporté tout ce qui estoit requis pour l'héritage celeste : quand nous avons une telle certitude, il ne se faut point esbahir si en croyant nous sommes recognus de Dieu comme ses propres enfans. Or cependant il nous doit souvenir de ce

559 SER] que nous avons traitté, c'est à sçavoir que cela ne vient point de quelque mérite de la foy, et ne faut point ici poiaër en balance quelle vertu c'est: car nous sommes faits enfans de Dieu par adoption gratuite. Si on demande la cause, ie di la vraye source et le fondement, il ne faut cercher sinon la pure bonté de Dieu, d'autant qu'il luy plaist d'avoir pitié de nous: mais cela se fait par le moyen de la foy (comme nous avons dit), d'autant'qu'estans despouillez de toute vaine présomption, cognoissans que nous sommes du tout damnez en nostre nature, nous avons nostre refuge à nostre Seigneur Iesus Christ. Voilà donc en somme ce que sainct Paul a voulu dire. Or il continue son propos, à fin que nous sçachions que la seule foy nous doit bien suffire, sans attirer moyens de costé ni d'autre pour nous aider à obtenir salut. Que demandons nous plus, que Dieu nous recognoisse pour ses enfans? voulons nous adiouster quoique comble à un bien si inestimable? Voilà donc nostre pleine félicité et gloire parfaite, c'est que nous ayons liberté d'invoquer Dieu comme nostre Père,, ne doutans point que, nous ayant receu en son amour, il ne nous traitte comme ses propres enfans. Or comment parvenons-nous là? Sainct Paul dit que c'est la seule foy qui nous fait participans de ceste dignité. Concluons donc que la Loy ne nous peut rien apporter, ou il faudrait qu'il y eust une merveilleuse convoitise, et que nous fussions comme insensez d'appeter d'estre plus qu'enfans de Dieu. Les Anges sont bien honorez en l'Escriture saincte : mais le principal de tout le titre qui leur est là donné c'est qu'ils sont enfans de Dieu. Maintenant que, nous sommes associez avec eux, nous (di-ie), poures vers de terre, où il n'y a que pourriture et mesme8 que nous n'avons en nous que toute corruption de péché, quand Dieu nous ouvre le Royaume des cieux, et qu'il veut que nous soyons faits compagnons des Anges qui sont ses vertus, qui sont conioints à luy: estans (di-ie) participans de ceste gloire, que nous soyons si outrecuidez de cercher ie ne sçay quoy outre cela? Or est il ainsi que la seule foy nous fait obtenir un tel bien. Ainsi apprenons de renoncer à tous les moyens qui nous pourroyent estre mis en avant: car ce n'est sinon nous destourner de nostre Seigneur Iesus Christ, quand on veut nous offrir quelques aides, comme si la foy que nous avons en luy n'estoit pas suffisante. C'est donc l'intention de sainct Paul. Et iamais nous ne comprendrons le fruict qui est contenu en ce passage, sinon que tousiours ceci nous vienne en memoire, que par ce mot de foy sainct Paul veut exclure tout ce que les hommes cuident ou imaginent d'apporter de mérite ou de dignité devant Dieu, quand ils se ONS 560 veulent faire valoir par leurs propres vertus. C'est comme s'ils retranchoyent une partie de la grace de nostre Seigneur Iesus Christ. Or il ne peut pas estre deschiré et mis par pieces : il faut donc que toute perfection de salut proced.e de luy seul, et que nous ne traversions point ne çà ne là, que nous ne cerohions point de sentiers obliques, mais que nous venions à luy par le droit chemin de la foy. Là dessus sainct Paul adiouste, Qu'estans baptises en Iesus Christ; nous l'avons vestu. Or c'est pour oster ceste difficulté qu'on pourrait ici faire, comment il est possible que nous soyons enfans de Dieu, veu que ceste dignité là est propre à nostre Seigneur Iesus Christ. Car quand il est appelé fils de Dieu, l'Apostre monstre que cela ne peut convenir aux Anges de Paradis. Il est vray (comme desia nous avons touché) qu'ils sont nommez enfans de Dieu: mais ce n'est pas sans queue comme on dit. De trouver donc creature à laquelle ceste dignité appartienne, il n'en .est point question. Or puis qu'ainsi est que Iesus Christ est fils unique de Dieu, comment cela s'estend-il iusques à nous? Sainct Paul declare que c'est à cause de l'union que nous avons avec luy: comme il en est parlé au 17. chap, de sainct lean d. 23. Si donc nous n'estions unis avec nostre Seigneur Iesus Christ, il est certain que nous n'aurions nulle accointance avec Dieu: car nous sommes retranchez de toute espérance de vie par le péché. Et mesmes il faut, iusques à ce qu'il nous ait changez et renouvelez, que nous luy soyons comme ennemis mortels, et luy à nous. Quoy qu'il en soit, estans séparez de Iesus Christ, estans considérez en nostre nature, nous ne sommes pas dignes d'estre appelez creatures humaines, tant s'en faut que nous nous puissions glorifier que Dieu soit nostre Père. Mais sainct Paul (comme i'ay desia touché) a ici voulu soudre ceste question, en disant que par le Baptesme nous avons vestu nostre Seigneur Iesus Christ. Or ceste similitude de vestir est assez commune en l'Escriture saincte : elle emporte en somme que Iesus Christ est comme nostre parement, et que tout ce qui nous pourrait faire reietter devant Dieu est couvert et enseveli: et qu'il nous acquiert grace, tellement que nous ne sommes plus espluchez ni examinez en nous mesmes: mais c'est autant comme si nous venions là en la propre personne du fils de Dieu. Brief, sainct Paul a voulu ici monstrer l'union que nostre Seigneur Iesus Christ a avec tous fidèles qui sont membres de son corps: comme toute la substance d'un arbre vient de la racine, et aussi toutes les vertus et facultez du corps viendront de la teste. Ainsi en est-il du fils de. Dieu au regard de nous. Car comme i'ay desia

559 SER]<br />

que nous avons traitté, c'est à sçavoir que cela ne<br />

vient po<strong>in</strong>t de quelque mérite de la foy, et ne<br />

faut po<strong>in</strong>t ici poiaër en balance quelle vertu c'est:<br />

car nous sommes faits enfans de Dieu par <strong>ad</strong>option<br />

gratuite. Si on demande la cause, ie di la vraye<br />

source et le fondement, <strong>il</strong> ne faut cercher s<strong>in</strong>on la<br />

pure bonté de Dieu, d'autant qu'<strong>il</strong> luy plaist d'avoir<br />

pitié de nous: mais cela se fait par le moyen de<br />

la foy (comme nous avons dit), d'autant'qu'estans<br />

despou<strong>il</strong>lez de toute va<strong>in</strong>e présomption, cognoissans<br />

que nous sommes du tout damnez en nostre nature,<br />

nous avons nostre refuge à nostre Seigneur Iesus<br />

Christ. Vo<strong>il</strong>à donc en somme ce que sa<strong>in</strong>ct Paul<br />

a voulu dire.<br />

Or <strong>il</strong> cont<strong>in</strong>ue son propos, à f<strong>in</strong> que nous<br />

sçachions que la seule foy nous doit bien suffire,<br />

sans attirer moyens de costé ni d'autre pour nous<br />

aider à obtenir salut. Que demandons nous plus,<br />

que Dieu nous recognoisse pour ses enfans? voulons<br />

nous <strong>ad</strong>iouster quoique comble à un bien si<br />

<strong>in</strong>estimable? Vo<strong>il</strong>à donc nostre ple<strong>in</strong>e félicité et<br />

gloire parfaite, c'est que nous ayons liberté d'<strong>in</strong>voquer<br />

Dieu comme nostre Père,, ne doutans po<strong>in</strong>t<br />

que, nous ayant receu en son amour, <strong>il</strong> ne nous<br />

traitte comme ses propres enfans. Or comment<br />

parvenons-nous là? Sa<strong>in</strong>ct Paul dit que c'est la<br />

seule foy qui nous fait participans de ceste dignité.<br />

Concluons donc que la Loy ne nous peut rien<br />

apporter, ou <strong>il</strong> faudrait qu'<strong>il</strong> y eust une merve<strong>il</strong>leuse<br />

convoitise, et que nous fussions comme<br />

<strong>in</strong>sensez d'appeter d'estre plus qu'enfans de Dieu.<br />

Les Anges sont bien honorez en l'Escriture sa<strong>in</strong>cte :<br />

mais le pr<strong>in</strong>cipal de tout le titre qui leur est là<br />

donné c'est qu'<strong>il</strong>s sont enfans de Dieu. Ma<strong>in</strong>tenant<br />

que, nous sommes associez avec eux, nous (di-ie),<br />

poures vers de terre, où <strong>il</strong> n'y a que pourriture et<br />

mesme8 que nous n'avons en nous que toute<br />

corruption de péché, quand Dieu nous ouvre le<br />

Royaume des cieux, et qu'<strong>il</strong> veut que nous soyons<br />

faits compagnons des Anges qui sont ses vertus,<br />

qui sont conio<strong>in</strong>ts à luy: estans (di-ie) participans<br />

de ceste gloire, que nous soyons si outrecuidez de<br />

cercher ie ne sçay quoy outre cela? Or est <strong>il</strong><br />

a<strong>in</strong>si que la seule foy nous fait obtenir un tel bien.<br />

A<strong>in</strong>si apprenons de renoncer à tous les moyens<br />

qui nous pourroyent estre mis en avant: car ce<br />

n'est s<strong>in</strong>on nous destourner de nostre Seigneur<br />

Iesus Christ, quand on veut nous offrir quelques<br />

aides, comme si la foy que nous avons en luy<br />

n'estoit pas suffisante. C'est donc l'<strong>in</strong>tention de<br />

sa<strong>in</strong>ct Paul. Et iamais nous ne comprendrons le<br />

fruict qui est contenu en ce passage, s<strong>in</strong>on que<br />

tousiours ceci nous vienne en memoire, que par ce<br />

mot de foy sa<strong>in</strong>ct Paul veut exclure tout ce que<br />

les hommes cuident ou imag<strong>in</strong>ent d'apporter de<br />

mérite ou de dignité devant Dieu, quand <strong>il</strong>s se<br />

ONS 560<br />

veulent faire valoir par leurs propres vertus. C'est<br />

comme s'<strong>il</strong>s retranchoyent une partie de la grace<br />

de nostre Seigneur Iesus Christ. Or <strong>il</strong> ne peut<br />

pas estre deschiré et mis par pieces : <strong>il</strong> faut donc<br />

que toute perfection de salut proced.e de luy seul,<br />

et que nous ne traversions po<strong>in</strong>t ne çà ne là, que<br />

nous ne cerohions po<strong>in</strong>t de sentiers obliques, mais<br />

que nous venions à luy par le droit chem<strong>in</strong> de<br />

la foy.<br />

Là dessus sa<strong>in</strong>ct Paul <strong>ad</strong>iouste, Qu'estans<br />

baptises en Iesus Christ; nous l'avons vestu. Or c'est<br />

pour oster ceste difficulté qu'on pourrait ici faire,<br />

comment <strong>il</strong> est possible que nous soyons enfans<br />

de Dieu, veu que ceste dignité là est propre à<br />

nostre Seigneur Iesus Christ. Car quand <strong>il</strong> est<br />

appelé f<strong>il</strong>s de Dieu, l'Apostre monstre que cela ne<br />

peut convenir aux Anges de Par<strong>ad</strong>is. Il est vray<br />

(comme desia nous avons touché) qu'<strong>il</strong>s sont<br />

nommez enfans de Dieu: mais ce n'est pas sans<br />

queue comme on dit. De trouver donc creature<br />

à laquelle ceste dignité appartienne, <strong>il</strong> n'en .est<br />

po<strong>in</strong>t question. Or puis qu'a<strong>in</strong>si est que Iesus<br />

Christ est f<strong>il</strong>s unique de Dieu, comment cela<br />

s'estend-<strong>il</strong> iusques à nous? Sa<strong>in</strong>ct Paul declare<br />

que c'est à cause de l'union que nous avons avec<br />

luy: comme <strong>il</strong> en est parlé au 17. chap, de sa<strong>in</strong>ct<br />

lean d. 23. Si donc nous n'estions unis avec<br />

nostre Seigneur Iesus Christ, <strong>il</strong> est certa<strong>in</strong> que<br />

nous n'aurions nulle acco<strong>in</strong>tance avec Dieu: car<br />

nous sommes retranchez de toute espérance de<br />

vie par le péché. Et mesmes <strong>il</strong> faut, iusques à<br />

ce qu'<strong>il</strong> nous ait changez et renouvelez, que nous<br />

luy soyons comme ennemis mortels, et luy à<br />

nous. Quoy qu'<strong>il</strong> en soit, estans séparez de Iesus<br />

Christ, estans considérez en nostre nature, nous<br />

ne sommes pas dignes d'estre appelez creatures<br />

huma<strong>in</strong>es, tant s'en faut que nous nous puissions<br />

glorifier que Dieu soit nostre Père. Mais sa<strong>in</strong>ct<br />

Paul (comme i'ay desia touché) a ici voulu soudre<br />

ceste question, en disant que par le Baptesme nous<br />

avons vestu nostre Seigneur Iesus Christ. Or<br />

ceste sim<strong>il</strong>itude de vestir est assez commune en<br />

l'Escriture sa<strong>in</strong>cte : elle emporte en somme que<br />

Iesus Christ est comme nostre parement, et que<br />

tout ce qui nous pourrait faire reietter devant Dieu<br />

est couvert et enseveli: et qu'<strong>il</strong> nous acquiert<br />

grace, tellement que nous ne sommes plus espluchez<br />

ni exam<strong>in</strong>ez en nous mesmes: mais c'est autant<br />

comme si nous venions là en la propre personne<br />

du f<strong>il</strong>s de Dieu. Brief, sa<strong>in</strong>ct Paul a voulu ici<br />

monstrer l'union que nostre Seigneur Iesus Christ<br />

a avec tous fidèles qui sont membres de son corps:<br />

comme toute la substance d'un arbre vient de la<br />

rac<strong>in</strong>e, et aussi toutes les vertus et facultez du<br />

corps viendront de la teste. A<strong>in</strong>si en est-<strong>il</strong> du f<strong>il</strong>s<br />

de. Dieu au regard de nous. Car comme i'ay desia

Hooray! Your file is uploaded and ready to be published.

Saved successfully!

Ooh no, something went wrong!