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453 SUR L'EPITRE AUX GALATES. 454 que apparence, ce n'est qu'autant de vent. Il est certain que quand les hommes sont enflez d'orgueil, qu'ils sont tant pleins qu'ils en crèvent: mais ce n'est que de vent. Or ce vent-là, quoy qu'il en soit, empeschera que nous ne puissions recevoir les biens qui nous sont appprtez et acquis par le fils de Dieu, et lesquels il nous communique par son Evangile. Voilà donc à quoy tend ceste conclusion que fait ici sainct Paul. Or les Papistes confesseront assez que nous ne sommes pas suffisans pour acquérir salut, sinon que nous soyons aidez par nostre Seigneur Iesus Christ: mais ils imaginent que les hommes se peuvent sauver à demi, et ce qui leur deffaut, qu'il est suppléé par la grace de nostre Seigneur Iesus Christ, et cuident avoir un bon eschappatoire et bien profitable: mais en parlant ainsi ils monstrent qu'ils sont ennemis mortels de la grace de nostre Seigneur Iesus Christ, et qu'ils soustiennent la cause et la querelle de ces faux Apostres, et de ces séducteurs qui avoyent corrompu, abastardi et falsifié la pure vérité en l'Eglise de Galatie. Car ceux là confessoyent assez que Iesus Christ estoit le sauveur de ce monde, ils eussent eu honte de dire que Iesus Christ ne fust rien : mais plustost ils faisoyent profession de Chrestienté. Et qu'estimoyent - ils de Iesus Christ? qu'il estoit venu pour aider à l'infirmité des hommes, pour ce qu'ils ne pouvoyent pas du tout s'acquiter de la Loy: ils ne pouvoyent pas avoir une si grande et si ample perfection comme il estoit requis, qu'il faloit bien que Iesus Christ les aidast: et autant en disent auiourd'huy les Papistes. Or sainct Paul conclud à l'encontre que Iesus Christ seroit mort en vain. Si on réplique, non seroit pas: car il y aura quelque fruict en sa mort et passion, quand il nous aidera à la remission de nos péchez: et encores que nous ayons des moyens pour satisfaire à Dieu, cela ne suffiroit pas, sinon que Iesus Christ y besongnast parmi. Si on ameine ceste réplique là, notons que sainct Paul a tenu ce principe pour certain et infaillible, que quelque chose que nous cuidions avoir, il n'y a en nous que malediction, iusques à ce que Dieu nous ait acceptez par sa pure grace. Voilà en quoy les Papistes se trompent, et non pas eux tant seulement: car c'a esté un erreur commun pour les Turcs et pour tous les Payons qui ont iamais esté. Les Turcs confesseront assez qu'ils ont besoin de la miséricorde de Dieu: comme ceste opinion là a esté de tout temps par le monde: mais ils ont meslé leurs satisfactions parmi la grace de Dieu, pour dire, Combien que Dieu nous soit pitoyable, si est-ce toutesfois qu'il nous faut acquérir grace devant luy par nos propres mérites. Voilà ce que les Payons ont dit. Et auiourd'huy les Papistes quoy? tout un. Car après avoir confessé qu'ils sont poures pécheurs, et qu'ils ont besoin d'estre secourus par nostre Seigneur Iesus Christ, et que sa mort et passion vaille pour les faire approcher de Dieu, ils y meslent leur franc arbitre, leurs preparations, et puis ils disent qu'ils méritent de leur costé: et si Iesus Christ les aide, qu'il ne fait pas neantmoins le tout. Et de faict voilà quelle est la doctrine des Papistes de mot à mot : ils disent que nous ne pourrions rien mériter, sinon que Iesus Christ marchast devant et qu'il nous monstrast le chemin : mais ils disent qu'il nous a acquis la premiere grace, et que c'est à nous de suyvre et d'acquérir la seconde, et si on leur demande, qu'est-ce que ceste premiere grace? L'occasion de mériter: voilà leur style et langage. Or ceste occasion de mériter n'est sinon que les hommes sont suffisans en eux-mesmes d'obliger Dieu par leurs satisfactions. Or sainct Paul monstre que c'est un sacrilege trop enorme, voire et, du tout diabolique, d'avoir une telle arrogance: et pourtant il conclud que Iesus Christ seroit mort en vain, si nous cerchions iustioe en la Loy. Voulons nous donc posséder nostre Seigneur Iesus Christ? Il faut que nous sçachions ponrquoy nous venons à luy: c'est d'autant que nous sommes desia damnez par la Loy, que nous sommes maudits de Dieu : que nous sommes retranchez de l'espérance de vie, que nous n'avons que corruption en nous: qu'il faut que Dieu nous purge par son sainct Esprit: et d'autant qu'il y a beaucoup d'infirmitez en nous, il nous faut tousiours venir à ceste fontaine, pour puiser en luy ce qui nous deffaut. Or si nous sommes contraints par nécessité de venir à nostre Seigneur Iesus Christ, confessans qu'il n'y a en nous que toute malediction et misère, il faut que nous venions à ceste conclusion de sainct Paul, qu'il seroit mort en vain s'il faloit obtenir iustice par la Loy, voire du tout ou en partie. Il faut que nous confessions cela. Et ceux qui sont les plus idiots le peuvent bien appercevoir: tellement que si nous ne recevons Iesus Christ à telle condition, il est certain que sa venue ne nous profitera de rien. Il n'y aura sinon un vent pour nous confier, en sorte que nous ne serons plus capables de la miséricorde de Dieu qui nous est présentée en nostre Seigneur Iesus Christ. Or puis qu'ainsi est, que nous apprenions de ne faire point un tel meslinge: car ce ne seroit que falsifier la vérité de Dieu, quand nous voudrons embrouiller nos mérites parmi la remission gratuite de nos péchez: mais que nous cognoissions que nous tenons tout de nostre Seigneur Iesus Christ. Et au reste quand nous aurons apprins de nous reposer ainsi en luy, que nous soyons ravis à la cognoissance des biens spirituels qu'il nous apporte, et que les afflictions et misères de ce monde n'em- 29*

455 SERMONS 456 peschent pas que nous ne poursuivons nostre course, et que nous surmontions toutes tentations et diffioultez : et que nous avons une pleine ioye au milieu de nos tristesses et fascheries, sachans que tout ce que nous pourrons souffrir en ce monde ne sera rien au pris de ce qui nous est appresté au royaume des cieux. Et c'est à quoy sainct Paul nous ameine. Car en premier lieu, il nous exhorte à une vie saincte et bien reiglée, et que nous soyons humiliez comme il appartient, pour nous adonner du tout à nostre Seigneur Iesus Christ. Et en second lieu que nous soyons armez de patience pour surmonter tous les assaux et difficultez qui nous viendront au devant, pour cheminer tellement par ce monde que nous tendions tousiours à cest heritage celeste, lequel nous ne voyons pas et lequel surmonte tous nos sens, que nous ne laissions point toutesfoi8 d'en estre asseurez, ayans la promesse qui nous en est faite. Et puis ayans l'arre et le gage qui nous est proposé en nostre Seigneur Iesus Christ, que cela nous serve d'une pleine certitude pour nous GALATES. Chap. Ill v. 1—3. Nous voyons comme Dieu tasche de nous gagner par douceur et humanité, iusques à ce que par nostre malice et rebellion il faut qu'il nous rudoyé, pour ce que nous ne souffrons point d'estre traittez de luy ainsi doucement. Or en toute la doctrine de l'Evangile, Dieu a quasi les bras estendus pour nous amener à soy et nous recevoir en son amour paternelle: où bien comme il en donne la similitude par Moyse, il est comme un oiseau qui a ses ailes estendues pour recueillir ses petis poussins. Voilà donc comme Dieu par sa bonté infinie nous convie à soy: mais nous sommes comme bestes farousches, qui ne pouvons souffrir d'estre conduits par luy. Et pourtant il est besoin à cause d'une telle perversité qu'il use de rigueur, et qu'il nous monstre nostre ingratitude, à fin que nous apprenions d'en avoir honte. Et voilà pourquoy S. Paul, après avoir monstre que nous avons tout nostre salut en Iesus Christ, et que si nous voulons estre participais de sa iustice et des biens qu'il nous veut communiquer, qu'il nous faut renoncer du tout à nous mesmes, cognoissans qu'il n'y a en nous que péché et toute corruption. Apres donc avoir monstre cela, maintenant il redargue asprement ceux qui vouloyent mesler leurs devotions parmi la grace qui leur estoit offerte en nostre Seigneur Iesus QUINZIEME SEEMON. monstrer qu'il ne faut point que nous y allions à l'adventure: mais que nous avons une pleine foy, et une espérance ferme et solide, puis que desia en la personne du fils de Dieu nous avons l'accomplissement de toutes les choses que nous pouvons souhaiter. Or nous nous prosternerons devant la maiesté de nostre bon Dieu, en cognoissance de nos fautes, le priant qu'il nous les face sentir de plus en plus, et que nous soyons tellement touchez d'une vraye repentance, que ce soit pour nous soliciter d'avantage à cercher pardon de Dieu, et qu'il nous reçoive à merci. Et cependant aussi que nous luy demandions que par son sainct Esprit il nous gouverne en telle sorte, que de plus en plus nous soyons encouragez à renoncer à toutes les cupiditez de nostre chair, et à tout ce qui est de nostre vieil Adam, iusques à ce que nous soyons parvenus à la perfection à laquelle il nous convie, et de laquelle nous sommes encores eslongnez de si longue distance. Que non seulement il nous face ceste grace, mais à tous peuples etc. Christ: car auparavant ils avoyent esté fidèlement enseignez. Si S. Paul eust commencé en quelque lieu où iamais on n'eust ouy parler d'un seul mot de l'Evangile, il n'eust pas usé d'une telle rudesse: car il eust eu pitié des poures aveugles et ignorans. Mais pour ce que les Galatiens avoyent esté fidèlement enseignez par luy, et qu'il avoit travaillé pour les instruire comme il appartenoit en l'Evangile, et là dessus qu'ils s'estoyent révoltez, et qu'on les avoit embrouillé de quelques opinions fausses: voilà pourquoy il leur est si rude: comme aussi il adiouste la raison, c'est que Iesus Christ avoit esté crucifié au milieu d'eux: et ayans veu les thresors de la. bonté infinie de Dieu ainsi desployez pour leur salut, avoyent-ils nulle excuse de retourner à des menus fatras, cuidans se iustifier et acquérir salut par les ceremonies de la Loy? Voilà donc en somme ce que nous avons à recueillir de ce passage : c'est que si nous desirons de trouver un goust aimable en la parole de Dieu, qu'il nous faut de 'nostre costé estre dociles et non pas reveches. Car il nous doit souvenir de ce qui est escrit au Pseau. 18. d. 26, que Dieu sera tousiours débonnaire envers ceux qui seront d'un esprit bénin: mais qu'il sera rade et aspre envers tous ceux qui voudront user de fierté, et qui ne se pourront assuiettir à luy. Tous oeux donc qui ont un col d'airain et ne peuvent fléchir sous l'obéissance de Dieu, sentiront

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peschent pas que nous ne poursuivons nostre course,<br />

et que nous surmontions toutes tentations et diffioultez<br />

: et que nous avons une ple<strong>in</strong>e ioye au m<strong>il</strong>ieu<br />

de nos tristesses et fascheries, sachans que tout ce<br />

que nous pourrons souffrir en ce monde ne sera<br />

rien au pris de ce qui nous est appresté au royaume<br />

des cieux. Et c'est à quoy sa<strong>in</strong>ct Paul nous<br />

ame<strong>in</strong>e. Car en premier lieu, <strong>il</strong> nous exhorte à<br />

une vie sa<strong>in</strong>cte et bien reiglée, et que nous soyons<br />

hum<strong>il</strong>iez comme <strong>il</strong> appartient, pour nous <strong>ad</strong>onner<br />

du tout à nostre Seigneur Iesus Christ. Et en<br />

second lieu que nous soyons armez de patience<br />

pour surmonter tous les assaux et difficultez qui<br />

nous viendront au devant, pour chem<strong>in</strong>er tellement<br />

par ce monde que nous tendions tousiours à cest<br />

heritage celeste, lequel nous ne voyons pas et lequel<br />

surmonte tous nos sens, que nous ne laissions po<strong>in</strong>t<br />

toutesfoi8 d'en estre asseurez, ayans la promesse qui<br />

nous en est faite. Et puis ayans l'arre et le gage<br />

qui nous est proposé en nostre Seigneur Iesus Christ,<br />

que cela nous serve d'une ple<strong>in</strong>e certitude pour nous<br />

GALATES. Chap. Ill v. 1—3.<br />

Nous voyons comme Dieu tasche de nous gagner<br />

par douceur et humanité, iusques à ce que par nostre<br />

malice et rebellion <strong>il</strong> faut qu'<strong>il</strong> nous rudoyé, pour<br />

ce que nous ne souffrons po<strong>in</strong>t d'estre traittez de<br />

luy a<strong>in</strong>si doucement. Or en toute la doctr<strong>in</strong>e de<br />

l'Evang<strong>il</strong>e, Dieu a quasi les bras estendus pour<br />

nous amener à soy et nous recevoir en son amour<br />

paternelle: où bien comme <strong>il</strong> en donne la sim<strong>il</strong>itude<br />

par Moyse, <strong>il</strong> est comme un oiseau qui a ses a<strong>il</strong>es<br />

estendues pour recue<strong>il</strong>lir ses petis pouss<strong>in</strong>s. Vo<strong>il</strong>à<br />

donc comme Dieu par sa bonté <strong>in</strong>f<strong>in</strong>ie nous convie<br />

à soy: mais nous sommes comme bestes farousches,<br />

qui ne pouvons souffrir d'estre conduits par luy.<br />

Et pourtant <strong>il</strong> est beso<strong>in</strong> à cause d'une telle perversité<br />

qu'<strong>il</strong> use de rigueur, et qu'<strong>il</strong> nous monstre<br />

nostre <strong>in</strong>gratitude, à f<strong>in</strong> que nous apprenions d'en<br />

avoir honte. Et vo<strong>il</strong>à pourquoy S. Paul, après<br />

avoir monstre que nous avons tout nostre salut en<br />

Iesus Christ, et que si nous voulons estre participais<br />

de sa iustice et des biens qu'<strong>il</strong> nous veut<br />

communiquer, qu'<strong>il</strong> nous faut renoncer du tout à<br />

nous mesmes, cognoissans qu'<strong>il</strong> n'y a en nous que<br />

péché et toute corruption. Apres donc avoir monstre<br />

cela, ma<strong>in</strong>tenant <strong>il</strong> redargue asprement ceux qui<br />

vouloyent mesler leurs devotions parmi la grace<br />

qui leur estoit offerte en nostre Seigneur Iesus<br />

QUINZIEME SEEMON.<br />

monstrer qu'<strong>il</strong> ne faut po<strong>in</strong>t que nous y allions à<br />

l'<strong>ad</strong>venture: mais que nous avons une ple<strong>in</strong>e foy,<br />

et une espérance ferme et solide, puis que desia en<br />

la personne du f<strong>il</strong>s de Dieu nous avons l'accomplissement<br />

de toutes les choses que nous pouvons souhaiter.<br />

Or nous nous prosternerons devant la maiesté<br />

de nostre bon Dieu, en cognoissance de nos fautes,<br />

le priant qu'<strong>il</strong> nous les face sentir de plus en plus,<br />

et que nous soyons tellement touchez d'une vraye<br />

repentance, que ce soit pour nous soliciter d'avantage<br />

à cercher pardon de Dieu, et qu'<strong>il</strong> nous reçoive<br />

à merci. Et cependant aussi que nous luy<br />

demandions que par son sa<strong>in</strong>ct Esprit <strong>il</strong> nous gouverne<br />

en telle sorte, que de plus en plus nous soyons<br />

encouragez à renoncer à toutes les cupiditez<br />

de nostre chair, et à tout ce qui est de nostre vie<strong>il</strong><br />

Adam, iusques à ce que nous soyons parvenus à la<br />

perfection à laquelle <strong>il</strong> nous convie, et de laquelle<br />

nous sommes encores eslongnez de si longue distance.<br />

Que non seulement <strong>il</strong> nous face ceste grace,<br />

mais à tous peuples etc.<br />

Christ: car auparavant <strong>il</strong>s avoyent esté fidèlement<br />

enseignez. Si S. Paul eust commencé en quelque<br />

lieu où iamais on n'eust ouy parler d'un seul mot<br />

de l'Evang<strong>il</strong>e, <strong>il</strong> n'eust pas usé d'une telle rudesse:<br />

car <strong>il</strong> eust eu pitié des poures aveugles et ignorans.<br />

Mais pour ce que les Galatiens avoyent esté<br />

fidèlement enseignez par luy, et qu'<strong>il</strong> avoit trava<strong>il</strong>lé<br />

pour les <strong>in</strong>struire comme <strong>il</strong> appartenoit en l'Evang<strong>il</strong>e,<br />

et là dessus qu'<strong>il</strong>s s'estoyent révoltez, et qu'on<br />

les avoit embrou<strong>il</strong>lé de quelques op<strong>in</strong>ions fausses:<br />

vo<strong>il</strong>à pourquoy <strong>il</strong> leur est si rude: comme aussi <strong>il</strong><br />

<strong>ad</strong>iouste la raison, c'est que Iesus Christ avoit esté<br />

crucifié au m<strong>il</strong>ieu d'eux: et ayans veu les thresors<br />

de la. bonté <strong>in</strong>f<strong>in</strong>ie de Dieu a<strong>in</strong>si desployez pour leur<br />

salut, avoyent-<strong>il</strong>s nulle excuse de retourner à des<br />

menus fatras, cuidans se iustifier et acquérir salut<br />

par les ceremonies de la Loy? Vo<strong>il</strong>à donc en<br />

somme ce que nous avons à recue<strong>il</strong>lir de ce passage<br />

: c'est que si nous desirons de trouver un goust<br />

aimable en la parole de Dieu, qu'<strong>il</strong> nous faut de<br />

'nostre costé estre doc<strong>il</strong>es et non pas reveches. Car<br />

<strong>il</strong> nous doit souvenir de ce qui est escrit au Pseau.<br />

18. d. 26, que Dieu sera tousiours débonnaire envers<br />

ceux qui seront d'un esprit bén<strong>in</strong>: mais qu'<strong>il</strong><br />

sera r<strong>ad</strong>e et aspre envers tous ceux qui voudront<br />

user de fierté, et qui ne se pourront assuiettir à luy.<br />

Tous oeux donc qui ont un col d'aira<strong>in</strong> et ne<br />

peuvent fléchir sous l'obéissance de Dieu, sentiront

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