commentariüs in epistolam pauli ad corinthios il - Archive ouverte ...

commentariüs in epistolam pauli ad corinthios il - Archive ouverte ... commentariüs in epistolam pauli ad corinthios il - Archive ouverte ...

archive.ouverte.unige.ch
from archive.ouverte.unige.ch More from this publisher
30.04.2013 Views

413 SUR L'EPITRE AUX GALATES. 414 phetes ont-ils ainsi parlé? Ils adioustent en second lieu, quand les hommes auront fait tout ce qui leur est possible,, toutesfois qu'ils ne laissent pas d'estre redevables à Dieu, et que les ceremonies sont pour les mener plus loin: c'est à sçavoir qu'ils recognoi88ent que Dieu les appelle à soy, leur promettant de leur faire merci, d'oublier et ensevelir toutes leurs fautes, voire par le moyen du rédempteur qui leur estoit promis. Or maintenant sainct Paul laisse ce premier poinct, c'est à sçavoir que les ceremonies ne sont rien sans le principal, c'est à sçavoir que nous cheminions sans faire tort à personne, sans faire outrage ou nuisance ou dommage à autruy : que nous soyons chastes et purs, que nous ayons une conscience nette et droite: sainct Paul laisse ceste dispute là et pourquoy? Elle ne venoit point à propos : mais il nous monstre que les ombrages de la Loy n'ont pas esté utiles ou nécessaires, d'autant qu'ils n'estoyent rien si on les eust regardez en leur nature: mais qu'il faloit venir à la fin: c'est que d'autant que là on avoit tesmoignage de la grace qui nous est finalement eslargie en nostre Seigneur Iesus Christ, qu'il se faloit là arrester du tout. Et ceci nous doit estre auiourd'huy bien imprimé et au coeur et en la memoire. Oar nous aurons profité beaucoup, sçachans comme nous devons appliquer à nostre usage les Sacremens qui nous sont instituez par nostre Seigneur Iesus Christ. Et sur tout, d'autant que nous avons dimanche prochain à recevoir la Cène : car auiourd'huy (combien que nous devions estre exhortez à estre préparez) cela n'avoit point esté touché de matin. Or regardons à nous quand nous cuiderons estre justifiez par le Baptesme, nous polluons ce que Dieu a dédié pour nostre salut. Et pourquoy? Le Baptesme nous enseigne qu'il n'y / a en nous qu'ordure et puantise. Car pourquoy lavons-nous et mains et visage et le corps, sinon pour nettoyer les macules qui y sont? Or il est dit que le Baptesme est nostre lavement: il s'ensuit donc que quand nous venons au Baptesme, et que chacun y apporte ses enfans, que nous déclarons que les enfans dés le ventre de la mere sont desia damnez et perdus: que c'est une semence maudite: qu'il faut qu'ils acquièrent pureté, non pas d'eux mesmes: mais qu'ils la reçoivent, d'autant qu'elle leur est offerte en nostre Seigneur Iesus Christ. Et si les enfans sont desia pleins d'infection venans au monde, que sera-ce de nous qui ne cessons d'offenser nostre Dieu, et qui humons l'iniquité comme le poisson fait l'eau, ainsi qu'il en est parlé au livre de lob? Apres quand nous avons la Cène, qu'y venons nous faire? Est-ce pour acquérir quelque mérite devant Dieu? non: mais nous confessons que nous sommes comme poures trespassez, qui venons cercher nostre vie hors de nous-mesmes: et pourtant qu'il faut que la chair de nostre Seigneur Iesus Christ soit nostre viande, et que son sang soit nostre breuvage, et que nous ayons là tout ce qui deffaut en nous. Voilà donc comme les Sacremens ne sont pas pour nous enfler de quelque vaine présomption, mais pour nous faire cheminer en humilité, à fin qu'estans vuides de toute fiance, nous ne cerchions sinon que Dieu nous subvienne par sa bonté infinie, et qu'il desploye les thresors de sa grace selon que nous en avons besoin. Or quand nous venons là c'est à fin que Dieu nous admonneste de nos péchez pour en estre touchez à bon escient. Ce n'est pas à fin que seulement de bouche et par acquit et par cérémonie nous cognoissions que nous sommes pécheurs : mais il faut que nous ayons les coeurs navrez au dedans de tristesse de l'avoir offensé: que nous sentions combien son ire est espouvantable à fin de gémir en nous-mesmes et de n'avoir aucun repos, iusques à ce qu'il nous ait monstre où nous le trouverons: c'est à sçavoir en nostre Seigneur Iesus Christ: et qu'un chacun regarde bien quand nous approcherons de ceste saincte table,' d'estre tellement fondez en nostre Seigneur Iesus Christ, qu'ayans renoncé à toutes les vaines illusions de Satan, toutes les tromperies qu'il nous met devant les yeux, à fin de nous destourner de la grace de Dieu: que nous embrassions Iesus Christ avec le mérite de sa mort et passion : que nous cognoissions que c'est là où nous avons l'accomplissement de iustice et de salut. Et au reste, puis que nostre Seigneur Iesus Christ nous a appelez pour estre membres de son corps, que nous soyons unis ensemble: que nous taschions de glorifier Dieu comme d'un coeur et d'une bouche : et puis que nous vivions avec nos prochains en vraye union, comme une main taschera de servir au pié et que la main servira à l'oeil. Ainsi donc que nous ayons ceste fraternité pour recommandée en telle sorte que nous monstrions que nous ne voulons pas nous séparer comme pour deschirer Iesus Christ par pieces: mais que nous desirons qu'il nous unisse tellement que non seulement il vive en nous, et nous en luy: mais qu'il nous gouverne par son sainct Esprit, en telle sorte qu'un chacun tasche de le servir et honorer en premier lieu, et puis de s'employer au service de ses prochains, selon le moyen qu'il aura. Or nous nous prosternerons devant la maiesté de nostre bon Dieu en cognoissance de nos fautes, le priant qu'il luy plaise de nous les faire sentir de plus en plus, et que ce soit tousiours pour nous inciter à meilleure repentance, et que nous y persévérions iusques en la fin: et que nous croissions aussi en la foy de nostre Seigneur Iesus Christ, pour nous adonner du tout à luy, et pour invoquer

415 SERMONS 416 Dieu son Père en son nom, à an qu'estans exaucez de luy, il continue ses graces envers nous, iusques à ce qu'il nous ait attirez pleinement à soy, pour nous faire sentir en perfection le bien qui nous a GALATES. Chap. II v. 15—16. Nous avons desia veu et exposé par ci-devant pourquoy sainct Paul ayant à traitter cost argument des ceremonies et ombres qui ont esté devant la venue de nostre Seigneur Iesus Christ, concluoit en general que les hommes ne pourroyent acquérir iustice devant Dieu pour luy estre agréables, n'observant point toute la Loy. Or de prime face on pourroit iuger que ce sont choses diverses: mais (comme nous avons dit) il faloit que sainct Paul vint à cest usage pur, pour monstrer que les hommes s'abusent quand ils cuident obtenir grace devant Dieu par leurs mérites. Nous avons aussi déclaré en second lieu pourquoy notamment sainct Paul adiouste ce mot de Loy. Car combien que tousiours ceste opinion ait esté commune au monde, que les hommes en bien vivant pouvoyent obliger Dieu, à fin de l'avoir propice, si est-ce qu'ils se sont lourdement abusez en cela: car quoy que nous puissions faire, Dieu ne sera nullement tenu à nous, d'autant que nous luy devons tout ce qui nous est possible de faire. Il n'y a donc aucun mérite (si mérite il y avoit) que par la paction que Dieu a faite en disant, que qui accomplira la Loy, il obtiendra vie et salut. Quand Dieu a prononcé ceste sentence, il est certain qu'il a accepté l'obéissance qu'on luy rendra, comme si elle meritoit salut : mais cependant ce n'est pas à dire que nous puissions rien mériter: car il n'y a nul qui s'acquite de son devoir, ainsi que nous verrons ci après. Ceste promesse-là seroit frustratoire, pour le moins elle seroit inutile, que iamais elle ne viendrait en son effet, sinon que Dieu nous donnast un autre remède second, c'est à sçavoir qu'il nous pardonne nos fautes et qu'il nous accepte comme iustes, encores que nous ne le soyons point. Quoy qu'il en soit, quand sainct Paul dit que nous ne sommes point iustifiez par les oeuvres de la Loy, il entend que si nous prétendons d'acquérir grace et salut, d'autant que Dieu nous a promis que ceux qui auront observé sa Loy seront iustes, et qu'il les reputera pour tels, que cela encores n'est point assez, d'autant que nul n'accomplit la Loy, et qu'il faut que nous soyons DOUZIEME SERMON. esté acquis en sa mort et passion. Que non seulement il nous face ceste grace, mais à tous peuples etc. tous coulpables devant Dieu et que nous recevions sentence de condamnation sur nos testes. Or pour mieux exprimer cela, il fait ici comparaison entre les Iuifs et les Payons. Il dit, combien que nous soyons Iuifs de nature, et non point gens profanes, tant y a que nous avons cognu que nous ne serions point agréables à Dieu, sinon par la foy de nostre Seigneur Iesus Christ. Or il sembleroit bien, encores que les hommes estans corrompus en Adam ne poussent mériter, tant y a qu'il sembleroit que les Iuifs eussent un privilege special, d'autant que Dieu les avoit adoptez comme ses propres enfans et qu'il les tenoit comme ses domestiques. Voilà en quoy les Iuifs s'abusoyent. Car quand l'Escriture parle des incirconcis, elle entend ceste pollution de laquelle nous sommes environnez en Adam, d'autant qu'il n'y a celuy qui ne soit damné desia du ventre dé la mere. Or les Iuifs estimoyent que Dieu les avoit affranchis de ceste malediction commune, et là dessus ils se glorifioyent. Or il est vray que c'estoit une grande dignité, et qui estoit à priser pardessus tous les biens de ce monde, quand Dieu les avoit ainsi choisis pour son peuple, et pour son heritage : mais il faloit qu'en humilité ils recognussent qu'il n'y avoit cependant nulle excellence en leurs personnes. Car comme -nous avons trop accoustumé d'attirer les graces de Dieu à une vaine présomption, les Iuifs communément s'abusoyent en ce qu'il leur sembloit qu'ils fussent pardessus tout le reste du monde: voire comme si Dieu eut trouvé en eux quelque chose, à fin de les préférer à ceux qu'il avoit comme reiettez. Voilà donc une arrogance qui emportoit une ingratitude vilaine, d'autant qu'ils n'attribuoyent point à la pure bonté de Dieu ce qu'ils tenoyent de luy: mais estoyent enflez d'orgueil, comme si Dieu les eust cognu meilleurs ou plus dignes de salut éternel que les Payons. Or maintenant sainct Paul pour anéantir toute outrecuidance dit, Et bien, nous sommes de nature Iuifs : comme s'il disoit, Il est vray que nous avons quelque grace pardessus les Payens que Dieu n'a daigné recevoir en son Eglise. Quand il parle ainsi, ce n'est pas qu'il vueille donner occasion aux

413 SUR L'EPITRE AUX GALATES. 414<br />

phetes ont-<strong>il</strong>s a<strong>in</strong>si parlé? Ils <strong>ad</strong>ioustent en second<br />

lieu, quand les hommes auront fait tout ce qui leur<br />

est possible,, toutesfois qu'<strong>il</strong>s ne laissent pas d'estre<br />

redevables à Dieu, et que les ceremonies sont pour<br />

les mener plus lo<strong>in</strong>: c'est à sçavoir qu'<strong>il</strong>s recognoi88ent<br />

que Dieu les appelle à soy, leur promettant<br />

de leur faire merci, d'oublier et ensevelir toutes<br />

leurs fautes, voire par le moyen du rédempteur qui<br />

leur estoit promis.<br />

Or ma<strong>in</strong>tenant sa<strong>in</strong>ct Paul laisse ce premier<br />

po<strong>in</strong>ct, c'est à sçavoir que les ceremonies ne sont<br />

rien sans le pr<strong>in</strong>cipal, c'est à sçavoir que nous<br />

chem<strong>in</strong>ions sans faire tort à personne, sans faire<br />

outrage ou nuisance ou dommage à autruy : que<br />

nous soyons chastes et purs, que nous ayons une<br />

conscience nette et droite: sa<strong>in</strong>ct Paul laisse ceste<br />

dispute là et pourquoy? Elle ne venoit po<strong>in</strong>t à<br />

propos : mais <strong>il</strong> nous monstre que les ombrages de<br />

la Loy n'ont pas esté ut<strong>il</strong>es ou nécessaires, d'autant<br />

qu'<strong>il</strong>s n'estoyent rien si on les eust regardez<br />

en leur nature: mais qu'<strong>il</strong> faloit venir à la f<strong>in</strong>:<br />

c'est que d'autant que là on avoit tesmoignage de<br />

la grace qui nous est f<strong>in</strong>alement eslargie en nostre<br />

Seigneur Iesus Christ, qu'<strong>il</strong> se faloit là arrester du<br />

tout. Et ceci nous doit estre auiourd'huy bien<br />

imprimé et au coeur et en la memoire. Oar nous<br />

aurons profité beaucoup, sçachans comme nous<br />

devons appliquer à nostre usage les Sacremens qui<br />

nous sont <strong>in</strong>stituez par nostre Seigneur Iesus<br />

Christ. Et sur tout, d'autant que nous avons<br />

dimanche procha<strong>in</strong> à recevoir la Cène : car auiourd'huy<br />

(combien que nous devions estre exhortez à<br />

estre préparez) cela n'avoit po<strong>in</strong>t esté touché de<br />

mat<strong>in</strong>. Or regardons à nous quand nous cuiderons<br />

estre justifiez par le Baptesme, nous polluons ce<br />

que Dieu a dédié pour nostre salut. Et pourquoy?<br />

Le Baptesme nous enseigne qu'<strong>il</strong> n'y / a en nous<br />

qu'ordure et puantise. Car pourquoy lavons-nous<br />

et ma<strong>in</strong>s et visage et le corps, s<strong>in</strong>on pour nettoyer<br />

les macules qui y sont? Or <strong>il</strong> est dit que le Baptesme<br />

est nostre lavement: <strong>il</strong> s'ensuit donc que<br />

quand nous venons au Baptesme, et que chacun y<br />

apporte ses enfans, que nous déclarons que les enfans<br />

dés le ventre de la mere sont desia damnez<br />

et perdus: que c'est une semence maudite: qu'<strong>il</strong><br />

faut qu'<strong>il</strong>s acquièrent pureté, non pas d'eux mesmes:<br />

mais qu'<strong>il</strong>s la reçoivent, d'autant qu'elle leur<br />

est offerte en nostre Seigneur Iesus Christ. Et si<br />

les enfans sont desia ple<strong>in</strong>s d'<strong>in</strong>fection venans au<br />

monde, que sera-ce de nous qui ne cessons d'offenser<br />

nostre Dieu, et qui humons l'<strong>in</strong>iquité comme le<br />

poisson fait l'eau, a<strong>in</strong>si qu'<strong>il</strong> en est parlé au livre<br />

de lob? Apres quand nous avons la Cène, qu'y<br />

venons nous faire? Est-ce pour acquérir quelque<br />

mérite devant Dieu? non: mais nous confessons que<br />

nous sommes comme poures trespassez, qui venons<br />

cercher nostre vie hors de nous-mesmes: et pourtant<br />

qu'<strong>il</strong> faut que la chair de nostre Seigneur<br />

Iesus Christ soit nostre viande, et que son sang<br />

soit nostre breuvage, et que nous ayons là tout ce<br />

qui deffaut en nous. Vo<strong>il</strong>à donc comme les Sacremens<br />

ne sont pas pour nous enfler de quelque va<strong>in</strong>e<br />

présomption, mais pour nous faire chem<strong>in</strong>er en hum<strong>il</strong>ité,<br />

à f<strong>in</strong> qu'estans vuides de toute fiance, nous<br />

ne cerchions s<strong>in</strong>on que Dieu nous subvienne par<br />

sa bonté <strong>in</strong>f<strong>in</strong>ie, et qu'<strong>il</strong> desploye les thresors de<br />

sa grace selon que nous en avons beso<strong>in</strong>.<br />

Or quand nous venons là c'est à f<strong>in</strong> que Dieu<br />

nous <strong>ad</strong>monneste de nos péchez pour en estre touchez<br />

à bon escient. Ce n'est pas à f<strong>in</strong> que seulement<br />

de bouche et par acquit et par cérémonie<br />

nous cognoissions que nous sommes pécheurs : mais<br />

<strong>il</strong> faut que nous ayons les coeurs navrez au dedans<br />

de tristesse de l'avoir offensé: que nous sentions<br />

combien son ire est espouvantable à f<strong>in</strong> de gémir<br />

en nous-mesmes et de n'avoir aucun repos, iusques<br />

à ce qu'<strong>il</strong> nous ait monstre où nous le trouverons:<br />

c'est à sçavoir en nostre Seigneur Iesus Christ: et<br />

qu'un chacun regarde bien quand nous approcherons<br />

de ceste sa<strong>in</strong>cte table,' d'estre tellement fondez en<br />

nostre Seigneur Iesus Christ, qu'ayans renoncé à<br />

toutes les va<strong>in</strong>es <strong>il</strong>lusions de Satan, toutes les tromperies<br />

qu'<strong>il</strong> nous met devant les yeux, à f<strong>in</strong> de nous<br />

destourner de la grace de Dieu: que nous embrassions<br />

Iesus Christ avec le mérite de sa mort et<br />

passion : que nous cognoissions que c'est là où nous<br />

avons l'accomplissement de iustice et de salut. Et<br />

au reste, puis que nostre Seigneur Iesus Christ<br />

nous a appelez pour estre membres de son corps,<br />

que nous soyons unis ensemble: que nous taschions<br />

de glorifier Dieu comme d'un coeur et d'une bouche :<br />

et puis que nous vivions avec nos procha<strong>in</strong>s en<br />

vraye union, comme une ma<strong>in</strong> taschera de servir<br />

au pié et que la ma<strong>in</strong> servira à l'oe<strong>il</strong>. A<strong>in</strong>si donc<br />

que nous ayons ceste fraternité pour recommandée<br />

en telle sorte que nous monstrions que nous ne<br />

voulons pas nous séparer comme pour deschirer<br />

Iesus Christ par pieces: mais que nous desirons<br />

qu'<strong>il</strong> nous unisse tellement que non seulement <strong>il</strong><br />

vive en nous, et nous en luy: mais qu'<strong>il</strong> nous gouverne<br />

par son sa<strong>in</strong>ct Esprit, en telle sorte qu'un<br />

chacun tasche de le servir et honorer en premier<br />

lieu, et puis de s'employer au service de ses procha<strong>in</strong>s,<br />

selon le moyen qu'<strong>il</strong> aura.<br />

Or nous nous prosternerons devant la maiesté<br />

de nostre bon Dieu en cognoissance de nos fautes,<br />

le priant qu'<strong>il</strong> luy plaise de nous les faire sentir<br />

de plus en plus, et que ce soit tousiours pour nous<br />

<strong>in</strong>citer à me<strong>il</strong>leure repentance, et que nous y persévérions<br />

iusques en la f<strong>in</strong>: et que nous croissions<br />

aussi en la foy de nostre Seigneur Iesus Christ,<br />

pour nous <strong>ad</strong>onner du tout à luy, et pour <strong>in</strong>voquer

Hooray! Your file is uploaded and ready to be published.

Saved successfully!

Ooh no, something went wrong!