Bulletin N11 - Diocèse de Perpignan

Catholiques
du Centre-Ville
Mois du Rosaire « Ave Maria gratia plena ! »
Communauté de Paroisses
du Centre-Ville de Perpignan
Diocèse de Perpignan
Bulletin paroissial N° 12
Octobre 2011

Sommaire
LE MOT DU CURÉ
• Se laisser aimer par Dieu . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1
A L’ECOUTE DE LA PAROLE
• A César ce qui est à César, à Dieu ce qui est à Dieu . . . 3
L’ESPRIT DE LA LITURGIE
• La liturgie de la Messe : Les rites initiaux (I) . . . . . . . . 5
L’AIR DU TEMPS
• Le genre a mauvais genre. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 7
VISAGES D’ÉGLISE
• Marie-Hélène Fajolles . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 9
AGENDA PAROISSIAL . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 10
SAINTS D’ICI
• Saint Galderic
Les paroisses du Centre-Ville de Perpignan
• Paroisse Cathédrale Saint-Jean-Baptiste :
1, rue de l’Horloge - Tél./fax 04 68 51 33 72
Chapelle Notre-Dame-de-Lourdes :
12, rue Joseph Sauvy - Tél. 04 68 35 18 38
• Paroisse Saint-Jacques :
10, rue de l’église Saint-Jacques - Tél. 04 68 50 34 05
Fraternité sacerdotale St-Pierre : Maison St-Jacques
3, rue des Terrasses - Tél. 04 68 34 74 62
• Paroisse Notre-Dame de la Réal :
2, rue des rois de Majorque - Tél./fax 04 68 34 71 34
• Paroisse Saint-Mathieu :
12 bis, rue Grande-la-Monnaie - Tél. 04 68 34 48 65
• Paroisse Sainte-Thérèse-de-l’Enfant-Jésus :
23, rue Lavoisier - Tél. 04 68 66 74 16
Couverture : Notre-Dame du Sacré-Coeur, église Saint-Mathieu - Photo Abbé C. Lefebvre
Catholiques du Centre-Ville - Bulletin paroissial N°12 - Octobre 2011
Catholiques du Centre-Ville
1, rue de l’Horloge
66000 Perpignan
Bulletin mensuel gratuit
Directeur de la Publication :
Abbé Grégory Woimbée
Rédaction :
Père Jean-Baptiste Blondeau
Abbé Samuel Delmas
Père Denis Broussat
Reinald Dedies
Michel Bolassel
Agenda :
Nicolas Roux, rouxin@cegetel.net
Conception-Mise en page :
Maryvonne Clouvel
Impression : Imprimerie Catalane
Tirage : 1000 exemplaires
Le curé
et ses collaborateurs
Abbé Grégory WOIMBEE
Curé de la Communauté de paroisses,
Archiprêtre de la Cathédrale
Abbé Samuel DELMAS, Vicaire
Abbé Marcel SHAWANGA, Vicaire
Abbé Antoine TONGUINO,
Prêtre étudiant à Toulouse
Père Denis BROUSSAT
Chapelain de Notre-Dame-de-Lourdes
Chapelle de la Sanch
(forme extraordinaire) :
Abbé Sébastien DUFOUR, fssp
Chapelain
Abbé Guilhem de LABARRE, fssp
Vice-chapelain
Diacres :
Reinald DEDIES
Michel JAUZE
Nicolas ROUX
Ministres institués :
Emile BOHER
Bernard ARAN

On tombe parfois sur
des écrits lumineux que
l’on meurt d’envie de partager
tant il est vrai qu’ils
semblent pouvoir être profitables
à tous. Il s’agit
d’un aphorisme du philosophe
existentialiste
Gabriel Marcel : « Une
nuit, à Lyon, il y a bien des
années, à un moment très
douloureux de ma vie, une
pensée s’est imposée à moi
brusquement : S’abstenir de
prier, c’est refuser de se laisser
aimer. Cette pensée m’a
pris par surprise, moi à qui
la prière a toujours été particulièrement
difficile.
Tout s’est passé comme si
elle venait d’ailleurs, d’en
haut, comme si j’avais à en
scruter le sens. Il est clair
que cette pensée serait sans
signification si, comme on
le croit trop souvent, la
prière est avant tout une
demande. Mais comment
nier qu’elle peut être aussi
et plus essentiellement
action de grâce, c’est-à-dire
élan vers ; et ne peut-on
pas comprendre que c’est à
travers cet élan, à la faveur
de cet élan, que Dieu peut
nous devenir présent et
que, si nous restons enfermés
en nous-mêmes, si
nous nous abandonnons au
sentiment d’une solitude
irrémédiable, c’est comme
si nous ne permettions pas
à Dieu de se donner à nous
dans l’acte même par
lequel nous nous élevons
vers lui ».
Si comme moi, vous
éprouvez, chers paroissiens,
des difficultés à
prier, alors ces lignes pourront
vous être utiles. Parler
à Celui qui vous a donné la
vie et qui désire tant vous
donner Sa Vie en héritage,
savoir quoi dire à Celui de
qui vous recevez tout et
Catholiques du Centre-Ville - Bulletin paroissial N°12 - Octobre 2011
Le mot du curé
Se laisser aimer par Dieu
auquel vous donnez si peu,
est une épreuve. On voudrait
bien restreindre la
prière à des injonctions
faites au Créateur, voire à
des petits chantages ou des
petits commerces indignes
de Lui, ou encore à des
pétitions de principes vite
oubliées ou des promesses
non tenues. La prière se
dessèche alors inexorablement
et l’on finit avec
Dieu comme ses vieux couples
qui n’ont plus rien à se
dire parce qu’ils ne se sont
au fond jamais dit grand
chose. La prière, c’est autre
chose que cela nous dit
Gabriel Marcel, c’est un
élan vers Celui qui vous
aime. Se laisser aimer par
Dieu, voilà tout l’effort
de la prière. Accepter d’être
aimé indépendamment des
raisons pour lesquelles je
me trouve aimable ou
détestable.
Mais attention, c’est
moins simple qu’il y paraît.
Rien n’est plus exigeant
1

2
Le mot du curé
que cela. Il ne s’agit pas
seulement de se savoir
aimé, il s’agit d’accepter
d’être aimé. Lorsque
quelqu’un vous fait une
déclaration d’amour, vous
pouvez accepter ou refuser.
Quand bien même vous
refuseriez, vous ne cesseriez
pas d’être aimé, et
c’est le cas de l’amour que
Dieu porte à sa création, il
ne cesse pas d’aimer
lorsque son amour est
refusé ou bafoué. Lorsque
cet amour est refusé, il
existe bel et bien, mais il
ne change pas la vie de
l’être aimé. Mais lorsque,
en revanche, cet amour est
accepté, non seulement il
existe, mais il transforme
l’être aimé. Si nous voulons,
non seulement être
aimé par Dieu (ce qui nous
est acquis), mais encore
être transformés par
l’amour que Dieu nous
porte, il nous faut l’accepter.
Eh bien la prière, c’est
ce par quoi j’accepte
concrètement. Lorsqu’on
vous déclare qu’on vous
aime (ce que Dieu fait en
Jésus-Christ), et que vous
acceptez, alors votre vie
change nécessairement.
La mère ne fait-elle pas
la merveilleuse expérience
du premier sourire de son
enfant ? Et ce sourire, d’où
vient-il ? De ses multiples
sourires à elle. C’est elle
qui a fait naître le premier
sourire. Que signifie-t-il ce
premier sourire ? Le petit
être vient d’accepter, il a
pris son élan, et avant
même de parler, de raisonner,
de comprendre, de
juger ou de peser les
choses, de connaître totalement
celle qu’il appellera
un jour « Maman », il a
dit oui.
Autrement dit, lorsque
vous acceptez, vous
n’acceptez pas seulement le
fait d’être aimé, vous laissez
cet amour changer
votre vie, la déterminer,
Catholiques du Centre-Ville - Bulletin paroissial N°12 - Octobre 2011
l’orienter, la guider, vous
acceptez que cet amour
décide de tout, qu’il soit
aussi le vôtre, pour qu’à
votre tour, vous vous mettiez
à aimer de toute votre
âme, de tout votre cœur,
de tout votre esprit, pour
que chacun de vos pas, de
vos gestes, de vos paroles
soient les marques de votre
gratitude. Lorsque la
prière vous paraîtra difficile,
repensez à votre premier
sourire, et faites à
Dieu un grand sourire, cela
fera votre prière et votre
bonheur.
Bon mois du Rosaire à
tous !
+ Abbé Grégory WOIMBEE
Curé-Archiprêtre

Surprise ! La séparation
de l’Eglise et de l’Etat, nous
en trouvons le fondement dans
l’Evangile, dans la bouche
même de Jésus. Dans les premiers
siècles de l’Eglise, le
temps des Pères de l’Eglise,
ces grands fondateurs de la
pensée chrétienne dont les
écrits étaient enracinés au plus
près de l’Evangile, dans ces
quatre premiers siècles, non
seulement il y avait séparation
mais il y avait souvent persécution.
Les chrétiens n’avaient
d’autre pouvoir que celui de
leur témoignage, du rayonnement
de leur vie animée par
l’Esprit promis par Jésus. Ils
étaient levain dans la pâte
lourde d’un monde souvent
dur et peu « humain ». Et ce
témoignage, ce rayonnement,
sans autre puissance que celle
dont Jésus avait témoigné
jusque sur la Croix, a transformé
le monde, quand bien
même ce monde aujourd’hui
en a quelque peu perdu la
mémoire.
Et puis le temps passant,
au fil des siècles, au fil du
poids de l’histoire, parce que
les chrétiens ne sont pas ailleurs
que dans le monde, parce
que l’Eglise est « incarnée »,
les pesanteurs du monde, les
Catholiques du Centre-Ville - Bulletin paroissial N°12 - Octobre 2011
A l’écoute de la Parole
Père Jean-Baptiste BLONDEAU p.s.s.
A César ce qui est à César,
à Dieu ce qui est à Dieu
risques du pouvoir, la confusion
entre Dieu et César, ont
parfois lourdement pesés sur
la pureté du témoignage évangélique.
Mais le fil de l’authentique
« Tradition » de la
Bonne nouvelle du Salut en
Jésus, par Jésus, par ce Dieu
dont il est le Fils, le Visage, la
Présence, le fil s’est maintenu
; de grands et lumineux
témoins l’ont porté, parfois
non sans être persécutés, y
compris par des « religieux »
compromis ou aveugles,
comme Jésus par ces Pharisiens
qui cherchent sournoisement
à le piéger, fusse par la
plus lamentable flatterie.
Oui, dans l’Eglise Peuple
de Dieu, Pauvre et Servante,
se sont levés des François
d’Assise, des Dominique, des
Vincent de Paul, des Jean
XXIII, des Mères Térésa, des
Abbé Pierre, des Jean-Paul II,
et tant d’autres, tant d’autres
qui ont été ces canaux parfois
célèbres, parfois secrets, par
lesquels l’eau vivifiante de la
Parole Evangélique est venue,
sans cesse, vivifier l’histoire
des hommes.
Et puis voici bientôt 50
ans il y eu la joie d’un Concile,
Vatican II. Alors, dans l’histoire
de notre pays où il a
fallu, dans la douleur, parfois
la confusion, l’incompréhension,
l’ambiguïté, parler de
« séparation » de l’Eglise et de
l’Etat, Vatican II a redéfini, de
façon bien plus positive et
pleine d’espérance ce que
devait être, aujourd’hui, dans
le monde comme il est, la
fameuse réponse de Jésus : « A
C é s a r
ce qui
est à
César,
à Dieu ce qui est à Dieu ».
C’est la déclaration conciliaire
« Dignitatis humanae »
qui a ouvert, de façon lumineuse,
une compréhension
nouvelle de la parole de Jésus
en affirmant clairement le
droit pour chaque homme de
donner ou non son adhésion à
une religion, tout en rappelant
que nul n’est dispensé de
rechercher la vérité dont
3

4
A l’écoute de la Parole
TEMOIGNE l’Eglise, dont
nous les chrétiens, par notre
vie ouverte à l’Evangile, nous
devons témoigner. Et le
Concile rappellera que la
liberté religieuse doit-être
garantie aux chrétiens comme
aux non-chrétiens.
La définition de la liberté
religieuse qui demande à ce
que le pouvoir de César ne
s’approprie pas le pouvoir de
Dieu est exprimé sans ambigüité
dans le texte conciliaire :
« Cette liberté consiste en ce que
tous les hommes doivent être
exempts de toute contrainte de la
part soit d’individus, soit des
groupes sociaux et de quelque
pouvoir humain que ce soit,
de telle sorte qu’en matière religieuse
nul ne soit forcé d’agir
contre sa conscience, ni empêché
d’agir, dans de justes limites,
Officiel
selon sa conscience, en privé
comme en public » (alinéa 2)
On voit ainsi que le
Concile Vatican II promeut
une vraie liberté de croire
garantie par César, garantie
par l’Etat.
On voit aussi que sans
« Dignitatis humanae » une
rencontre comme celle
d’Assise, à l’invitation de
Jean-Paul II, et que Benoît
XVI va bientôt renouveler,
eut été inconcevable. C’est
vraiment joie de voir à quel
point la force et la fécondité
de la parole évangélique traverse
et pousse l’Eglise dans le
témoignage de paix et d’espérance
qu’elle propose à toute
l’humanité.
Ce qu’annonce aujourd’hui
la Parole de Jésus c’est
Pour les jeunes de la génération JMJ
Le Cercle Saint-Jean Baptiste a fait ses
débuts le dimanche 25 septembre dernier. Il
regroupe des jeunes de 18 à 35 ans autour de
Monsieur l’abbé Delmas.
Le Cercle se réunit le dimanche soir (hors
vacances scolaires) de 19h30 à 21h, après la
dernière messe dominicale de la Cathédrale, au
Catholiques du Centre-Ville - Bulletin paroissial N°12 - Octobre 2011
que certes nous avons à travailler
pour que nos sociétés se
construisent sur l’amour mais
sans prendre argument de la
foi, de la religion, de la
volonté de Dieu. Nous
sommes au service de Dieu en
servant les autres, mais nous
ne pouvons pas nous servir de
Dieu pour imposer nos choix.
Nous risquerions alors de faire
de Dieu l’instrument de notre
domination et cette confusion
a pu être présente à certains
moments de l’histoire de notre
Eglise comme d’ailleurs dans
d’autres traditions religieuses.
Le Concile Vatican II a rappelé
avec opportunité qu’en réalité
l’Eglise est au service du
Christ en étant, comme LUI,
servante et pauvre au milieu
du monde.
presbytère de la rue de l’Horloge. Après une
« pastasciutta » (pâtes en sauce) offerte par la
paroisse, un cycle de formation est proposé en
alternance sur les fondements de la foi et la
doctrine sociale et morale de l’Eglise, avec, une
fois par mois, un temps d’adoration dans la
cathédrale.

« C’est en vous approchant
de lui le Christ, pierre vivante
rejetée par les hommes mais choisie
et précieuse devant Dieu, que
vous aussi, comme des pierres
vivantes, vous êtes édifiés en maison
spirituelle, pour constituer
une sainte communauté sacerdotale,
pour offrir des sacrifices spirituels
agréables à Dieu par
Jésus-Christ. » (1 P 2, 4-5)
La Messe est composée de
plusieurs parties. Principalement
de la liturgie de la
Parole et de la liturgie
Eucharistique. Mais certains
rites ouvrent aussi la célébration
et la concluent. Il n’en
demeure pas moins que toutes
ces parties sont très étroitement
liées et ne forment
qu’un seul acte du culte.
Dans ce numéro et le suivant,
nous porterons plus particulièrement
notre intérêt sur
les rites initiaux. Ce mois-ci
nous verrons le chant d’entrée,
la salutation à l’autel et au
peuple rassemblé. Le mois
prochain nous traiterons de
l’acte pénitentiel, du kyrie, du
gloria et de la collecte.
Mais avant toute chose,
regardons le rôle particulier
du prêtre. Celui-ci tient dans
l’action liturgique un rôle
irremplaçable qu’il est important
de bien connaître pour en
Catholiques du Centre-Ville - Bulletin paroissial N°12 - Octobre 2011
L’esprit de la liturgie
Abbé Samuel DELMAS
La liturgie de la Messe
Les rites initiaux (I)
Le chant d’entrée, la salutation à l’autel et au peuple rassemblé
saisir la profondeur. De même,
nous verrons dans le prochain
numéro la fonction de
l’Assemblée.
La fonction sacerdotale
C’est un ministre ordonné,
évêque successeur des
Apôtres, ou prêtre, qui « préside
» à la célébration. Il est le
signe de la présence du Christ,
seul grand prêtre, à son Église.
Et comme il n’y a qu’un seul
Christ, il n’y a qu’un seul
« président » même lors des
messes concélébrées. Il
représente le
« Principe », la
Tête, le Christ-
Tête (Col 1, 18).
Le prêtre remplit
donc une mission
« capitale ».
Cette mission, il
l’a reçu de Dieu
pour l’Église au
jour de l’ordination.
Les rites initiaux
Le peuple est rassemblé.
La cloche retentit et la célébration
commence. Le prêtre,
accompagné du diacre et des
ministres, revêtus des ornements
sacrés, entre dans le
sanctuaire. Cette procession,
peut-être revêtu d’une grande
solennité aux jours de fête et
peut être plus simple aux
messes de semaine par exemple.
Elle n‘est pas un simple
déplacement effectué par pure
commodité pour aller de la
sacristie à l’autel. Elle provient
d’un sens bien plus profond.
Avec la procession, le
célébrant et ses ministres qui
s’avancent vers le sanctuaire et
l’autel, représentent l’Église
de la terre qui s’avance vers la
Jérusalem céleste, sous la
conduite de Jésus-Christ.
Le chant d’entrée (ou
introït) accompagne l’arrivée
des ministres à
l’autel. Il a pour
mission d’ouvrir
la célébration, de
favoriser l’union
des fidèles rassemblés
et d’introduirel’assemblée
dans les sentiments
propres à
la fête célébrée.
Ainsi, le prêtre
s’approche du sanctuaire, précédé
de la croix, des lumières
et du cortège des ministres. Il
monte à l’autel. Plus qu’une
simple table, c’est le « trône
du corps et du sang du Christ »
(St Optat) et le célébrant le
vénère d’un baiser. L’autel est
le signe du Christ et du sacrifice
d’action de grâces qui va
être offert.
5

6
L’esprit de la liturgie
Par les reliques de martyrs
qui y sont enchâssées,
nous nous souvenons plus particulièrement
de tous ceux
qui, aujourd’hui dans l’attente
de la résurrection finale, ont
offert leur vie en sacrifice, en
communion avec le sacrifice
de la Croix du Christ qui va
être célébré. Ce geste, est parfois
accompagné d’encensements.
Ils signifient que tout
est référé au Christ, lui, l’autel,
le prêtre et la victime. Ce
nuage odoriférant a une symbolique
très riche. Il est tout
d’abord une marque d’adoration
rendue à Dieu. Ensuite,
l’encens symbolise la prière
qui monte vers Dieu. Enfin, la
tradition nous révèle aussi une
notion de purification.
Officiel
Un nouvel autel à Notre-Dame la Réal
Un nouvel autel majeur remplacera l’actuel
autel de Notre-Dame la Réal qui était un autel
provisoire fait de bric et de broc, recouvert
d’une « jupe » cache misère. Il s’agira d’un autel
ancien fait de laiton et d’émaux comportant une
très belle scène de l’Annonciation. La restauration
(traitement des plaques de laiton, redorage
de l’ensemble, compléments de laiton), sous le
patronage de M me Jocelyne Ruchonet (qui a déjà
restauré gratis pro Deo le Chemin de Croix de la
Réal) reviendra à 1600 euros. Il sera normalement
mis en place pour la Toussaint et béni à
cette occasion (il a déjà été consacré et contient
déjà des reliques).
Vous pouvez adresser vos dons à la paroisse
en précisant bien « Pour le nouvel autel de
Notre-Dame la Réal ». Merci de votre contribution
à la dignité du culte et à la beauté de la
liturgie !
Puis le célébrant gagne
son siège, appelé présidence.
De là, les premiers mots se
font entendre. Ce sont ceux du
signe de croix. C’est par la
Croix du Christ que nous
avons reçu la vie, c’est par son
signe que commence la messe
qui rend présent le sacrifice de
la Croix et la Résurrection du
Christ.
Suit la salutation « Le
Seigneur soit avec vous » qui
exprime un acte de foi et non
un souhait. Dieu est sans cesse
présent à son peuple et nous le
reconnaissons. C’est une salutation
pleine de force et de
sens et aussi un acte de foi
dans lequel le célébrant et l’assemblée
s’échangent et se
disent la foi de l’Église en
Catholiques du Centre-Ville - Bulletin paroissial N°12 - Octobre 2011
l’Alliance nouvelle et éternelle
scellée par le Christ.
Si c’est nécessaire, le célébrant
ou un autre ministre
peut ensuite, par quelques
mots, introduire au mystère
célébré.
Au terme de ces premières
réflexions, nous commençons
déjà à saisir un trait
essentiel de notre liturgie.
C’est qu’elle présuppose une
liturgie céleste qui s’ouvre à
notre réalité terrestre. Sans
quoi, nos plus belles célébrations
ne seraient que théâtre...
Dans la liturgie, c’est
Dieu qui a le primat. La liturgie,
c’est l’« œuvre de Dieu »
(Opus Dei).
Soutenir « Catholiques du Centre-Ville »
Le nouveau bulletin paroissial fêtera son
premier anniversaire lors du numéro de novembre
prochain. Mensuel de 16 pages diffusé à
1000 exemplaires, son coût revient par exemplaire
à 36 centimes d’euros ; à raison de 13
numéros annuels (11 numéros et 2 suppléments
à Noël et pour la Semaine Sainte), cela fait
moins de 5 euros par an. Il s’agit bien sûr de la
seule impression, tout le reste (écriture, conception
et mise en page) étant le fruit d’une équipe
de bénévoles dont il faut saluer l’engagement.
Car, sans eux, notre communauté ne pourrait
avoir un tel outil de communication.
Une quête sera réalisée le 1 er novembre prochain
à toutes les messes de la Toussaint. Ce sera
l’occasion pour vous de montrer que vous aimez
votre bulletin et de permettre qu’il demeure gratuit
et accessible à tous. Merci de votre soutien !

La théorie du « gender »genre
en français -, une idéologie
qui nie la différence des
sexes et la complémentarité
naturelle entre l’homme et la
femme, fait partie de l’enseignement
obligatoire des
lycéens français à partir de
cette rentrée 2011. Le ministère
de l’Education nationale
l’a officiellement inscrite dans
les programmes des cours de
Sciences de la Vie et de la
Terre de toutes les classes de
premières, dans le module
« Féminin/masculin », et plus
particulièrement dans les nouveaux
chapitres « Devenir
homme ou femme » et « Vivre
sa sexualité », juste après la
partie consacrée à la « maîtrise
de la procréation ».
« D’une
manière générale
», note
Pierre-Olivier
Arduin, responsable
de la
c o m m i s s i o n
bioéthique et vie humaine du
diocèse de Fréjus-Toulon, « les
chapitres en question sont une
attaque en règle contre la loi
morale naturelle, rejetant
toute signification anthropologique
et éthique à la différence
naturelle des sexes ». Ils
Catholiques du Centre-Ville - Bulletin paroissial N°12 - Octobre 2011
L’air du temps
Père Denis BROUSSAT.
Le genre a mauvais genre
Plus qu’un mauvais jeu de mot, un signal d’alarme !
reprennent très largement les
thèses de la théorie du gender
selon lesquelles « l’homme et
la femme n’ont pas de dynamisme
naturel qui les pousserait
l’un vers l’autre, seuls les
conditionnements sociaux
rendraient compte de cette
soi-disant inclination ».
Les éditions Nathan,
Hachette, Hatier, Bordas et
Belin ont déjà publié leurs
manuels conformément aux
nouveaux programmes. Tous
affirment que la prédominance
de l’hétérosexualité est
uniquement due au contexte
culturel et social dans lequel
nous baignons. « Si dans un
groupe social, il existe une
très forte valorisation du couple
hétérosexuel et une forte
homophobie, la probabilité
est grande que la majorité des
jeunes apprennent des scénarios
hétérosexuels », ou bien
«l’identité sexuelle est le fait
de se sentir totalement
homme ou femme. Cette
identité dépend d’une part du
genre conféré à la naissance,
d’autre part du conditionnement
social » affirme le
manuel Bordas.
La théorie du gender
affirme encore que chez
l’homme, la sexualité s’est
libérée, au cours de l’évolution,
des contraintes hormonales
pour dépendre majoritairement
de l’influence de la
cognition et du système de
récompense cérébrale. La
conséquence en est que les
activités sexuelles peuvent
s‘exercer dans de nombreuses
situations qui n’ont plus de
rapport avec la reproduction.
L‘orientation sexuelle est donc
déconnectée de l’identité
sexuelle, « l’homosexualité ou
la transexualité relevant de la
liberté souveraine des individus
».
« Je peux être un homme et
être attiré par les femmes.
Mais je peux aussi me sentir
100% un homme viril et être
attiré par les hommes. Et je
peux être une femme attirée
par les hommes ou une femme
attirée par les femmes »,
explique le manuel édité par
Belin.
De son côté Hachette
affirme que « seul le sexe biologique
nous identifie mâle ou
femelle, mais ce n’est pas pour
autant que nous pouvons nous
qualifier de masculin ou féminin
». « L’orientation sexuelle
doit être clairement distinguée
du sexe biologique de la
personne ». « Le mineur est
7

8
L’air du temps
libre de ses orientations
sexuelles, c’est à dire qu’il
peut avoir des relations
sexuelles soit avec un homme
soit avec une femme ».
Hatier souligne qu’« en
sociologie, l’identité sexuelle
se réfère au genre par lequel
une personne est socialement
reconnue ».
Dans cette perspective,
les droits à la contraception, à
l’avortement et à la procréation
artificielle sont pour les
individus les moyens effectifs
de dissocier sexualité et procréation
et de remettre en
cause les « valeurs traditionnelles
» relatives à la sexualité,
à la procréation et à la différence
homme-femme. Les
trois manuels insistent d’ailleurs
sur l’importance de
l’IVG médicamenteuse et de
la contraception d’urgence
(pilule du lendemain) pour
permettre de contrôler chimiquement
la fonction de reproduction.
Finalement, conclut
Pierre-Olivier Arduin, c’est
toute la sexualité humaine qui
est « totalement désacralisée
au fil des pages ». Selon le
manuel de Belin, la masturbation,
délivrée de la mauvaise
conscience chrétienne, est une
« activité sexuelle normale »,
indicateur qu’une maturité
sexuelle est atteinte.
A l’occasion de la conférence
de Pékin, qui a fait
connaître la théorie du gender
de manière internationale,
l’Église catholique, par la voix
du Cardinal Joseph Ratzinger,
préfet de la congrégation pour
la doctrine de la foi, avait rappelé
que « le masculin et le
féminin se révèlent comme
Catholiques du Centre-Ville - Bulletin paroissial N°12 - Octobre 2011
faisant ontologiquement partie
de la création » et qu’il
existe « des valeurs masculines
et un génie féminin » sur
lequel il faut se reposer pour
construire « la civilisation de
l’amour ».
Sources : Liberté Politique
(Pierre-Olivier Arduin)
23/05/11 et Zénit 24 mai 2011
Pour réagir,
pour poser des questions,
contacter le Père Denis :
lgndl@free.fr
Ils se sont unis devant DIEU en août :
Christophe Jaurey et Emilie Feron Mathieu Suchet et Angélique Raviart
Jean-Baptiste Soulet et Audrey Vidal Vincent Marty et Marie Plaisant
Daniel Serrandour et Paulette Le Hen Benjamin Loos et Marie-Amélie Klepping
Ils sont devenus enfants de Dieu en août :
Clélia Poujol Maëlys Poujol Paul Garnier-Pradeilles
Thaïs Suchet Adrien Lebourg Victorine Vazquez-Gallaedo
Manon Biroste Bradley Martinez
Ils ont rejoint la maison du Père en août :
Francis Lacoste Robert Rosine Jacqueline Bessard
Marcel Arcaix André Roger Joseph Vaquer

Dans sa définition
récente, le sigle APS révèle
quelque ambiguïté. Doit-on
parler d’animateur, d’agent
ou d’adjoint en pastorale
scolaire ?
Effectivement, le sigle
APS soulignait une certaine
équivoque dans son libellé.
C’est pourquoi le texte
d’orientation du 9 novembre
2007, approuvé par le CNEC,
a opté délibérément pour
l’appellation d’Adjoint en
Pastorale Scolaire.
Le chef d’établissement,
responsable pastoral, peut
recruter un adjoint qui, par
délégation, est en charge de la
mise en œuvre de l’animation
pastorale. Le titre d’APS s’obtient
après une formation qualifiante.
On parle donc aussi,
en ce qui me concerne, de
chargé d’animation pastorale,
tant que cette formation n’a
pas été réalisée.
Ce qui revient à souligner
le rôle de l’établissement
catholique dont l’objectif
essentiel est d’harmoniser
son activité éducative
avec la fidélité à sa mission
ecclésiale.
C’est en effet au cœur de
ses activités d’enseignement
et d’éducation que l’établissement
catholique accomplit sa
mission d’Eglise. Notre institution
est un établissement
Lasallien qui, par l’élaboration
de son projet d’établissement,
veut vivre pleinement le projet
éducatif Lasallien. A
savoir : préparer les enfants à
la vie et leur annoncer explicitement
l’évangile.
Collaborateur immédiat
du chef d’établissement,
quels sont vos attributions
au sein du collège
Saint Jean ?
Ma mission de chargée
d’animation pastorale s’exerce
autant dans le primaire qu’au
Catholiques du duCentre-Ville Centre-Ville --Bulletin Bulletin paroissial N°12 N°4 - Janvier Octobre 2011
Visages d’Eglise
Entretien réalisé par Michel BOLASSELL
Marie-Hélène Fajolles
Au sein de l'école Saint-Jean, Marie Hélène Fajolles exerce depuis deux ans, la récente fonction d’adjoint
en pastorale scolaire étroitement reliée à la mission « jeunes » de l’église diocésaine. Un double rôle d’animatrice
auprès des élèves et de soutien des parents qui éclaire d’un nouveau jour l’apostolat des laïcs.
collège avec les deux chefs
d’établissement et l’équipe de
direction à laquelle je suis
pleinement intégrée.
Il ne s’agit pas d’être seulement
animateur de jeunes
mais d’être aussi un soutien
pour les adultes qui acceptent
de participer à la vie pastorale
de l’établissement.
Concrètement, à tous les
niveaux, les jeunes ont une
heure de pastorale par semaine
dans leur emploi du temps.
Nous partageons les classes en
groupes pour favoriser
l’échange et la discussion.
Nous proposons également,
pour ceux qui le souhaitent,
la préparation aux sacrements
: baptême, eucharistie,
confirmation, et profession de
foi. Pour cela, des temps forts
et des retraites sont organisés
en dehors du temps scolaire.
Parce qu’il est inspiré
et référé à l’évangile comme
à l’enseignement de l’église,
le projet éducatif s’inscrit
également dans le cadre des
orientations pastorales diocésaines.
Comment cela
s’exerce-t-il concrètement ?
La présence et le soutien
de notre prêtre référent ren-
9

10
Visages d’Eglise
dent possible ces propositions.
Le père Samuel Delmas a été
nommé dans notre établissement
à la rentrée 2011 et
m’aide à organiser ces rencontres
ainsi que les célébrations
de la parole et de l’eucharistie.
Il est, de plus, le lien avec
l’église locale et le diocèse.
Dans un esprit d’ouverture,
nous proposons à nos jeunes et
à leurs familles des actions de
solidarité comme : la récolte
de denrées alimentaires pour
les restos du cœur, un bol de
riz le vendredi saint au profit
d’un orphelinat de
Madagascar ou des parrainages
d’enfants du Vietnam.
Des actions aussi en interne
avec l’aide aux devoirs ou la
cantine. Ces petits gestes ont
pour but d’ouvrir les jeunes
aux autres, à tendre la main et
je peux dire qu’ils y répondent
avec beaucoup de générosité.
Après deux ans d’activité
d’APS, quel bilan tirezvous
de cet apostolat et que
souhaiteriez-vous améliorer
?
J’entame ma deuxième
année en tant que chargée
d’animation pastorale et, pour
l’instant, je ne peux que me
réjouir du bilan. J’ai eu la
chance de trouver une équipe
en place et un fonctionnement
bien organisé. Mon rôle est de
coordonner l’équipe. Leur
apporter mon soutien en préparant,
par exemple, les documents
dont ils ont besoin. Il
faut savoir prendre son temps
pour améliorer ce qui doit
l’être et il n’est pas besoin de
modifier ce qui fonctionne.
Chacun est invité à faire part
de son expérience, de son
savoir-faire pour offrir aux
jeunes des actions qui valorisent.
Comment s’est dessiné
votre vocation de laïc
engagé au service de
l’Eglise ?
Ma vocation de laïc a
débuté lorsque je me suis
engagée dans la conférence des
jeunes de Saint-Vincent de
Paul. J’avais alors 17 ans et
j’ai trouvé dans cette action
auprès des personnes âgées
une façon de vivre ma foi
concrètement. « En vérité, je
vous le dis, dans la mesure où
vous l’avez fait à l’un de ces plus
petits de mes frères, c’est à moi
que vous l’avez fait », comme
le dit l’Evangile de St Mathieu
25,40.Un peu plus tard, j’ai
été embauchée à l’école St-
Jean en tant que surveillante
et animatrice en catéchèse
puis j’ai eu accès à la formation
théologique proposée par
le diocèse. Cinq ans plus tard,
j’ai quitté l’établissement
pour y revenir en 2010 ! Entre
temps, j’aicontinué mon
engagement caritatif et celui
au sein de ma paroisse.
Quels soutiens trouvezvous
auprès des enseignants
et des parents ?
Comme je le soulignais
plus haut, j’ai eu la chance de
Catholiques du Centre-Ville - Bulletin paroissial N°12 - Octobre 2011
trouver une équipe en place et
bien organisée. Des enseignants
qui acceptent de donner
une heure ou plus de leur
temps pour la pastorale, c’est
une richesse mais je sais aussi
que je peux compter sur tout
le monde pour une action
ponctuelle par exemple. La
pastorale est l’affaire de tous.
Elle concerne donc tous les
acteurs de la vie scolaire. Dans
le primaire, les enseignants
font appel aux parents qui
répondent favorablement et
qui nous aident notamment
pour la préparation à la première
communion. Là aussi,
l’implication des parents permet
aux enfants de rencontrer
des personnes qui vivent leur
foi et qui nous apportent leur
expérience et leur vécu.
Puisez-vous dans cette
mission des raisons supplémentaires
d’espérer ?
Heureusement que je
garde l’espoir ! Nos jeunes et
nous-mêmes d’ailleurs vivons
dans une société où tout doit
aller vite, recentrée sur nos
individualités dans la consommation
et l’éphémère. On
impose souvent à ces jeunes
des vies compliquées mais
malgré leurs difficultés ils
savent être généreux, solidaires
et tolérants. Alors, oui,
j’ai des raisons d’espérer parce
que toutes les petites graines
que nous semons, donneront
un jour de beaux fruits.

MESSES
Dimanche
Lundi
Jeudi
Vendredi
Cathédrale
Saint-Jean
8h
10h
18h30
8h
8h
8h
Chap. N-D
de Lourdes
11h
11h
Notre-Dame
de la Réal
11h 11h30
18h30
Mardi 8h 11h 18h30
Mercredi 8h 11h 18h30
18h30
18h30
Samedi 8h 11h 11h
Saint-Mathieu
3 e jeudi du mois
10h30
17h
Messe anticipée
Catholiques du Centre-Ville - Bulletin paroissial N°12 - Octobre 2011
Agenda paroissial
Saint-
Jacques
9h30
forme extra. :
Sanch 11h Latin
forme extra. :
8h45 - 11h
9h30
forme extra. :
8h - 11h
9h30
forme extra. :
8h - 11h
9h30
forme extra. :
8h45 - 11h
9h30
forme extra. :
8h - 18h30
9h30
forme extra. :
8h45 - 11h
Sainte-
Thérèse
18h
Messe anticipée
Laudes : St-Jean : Lun au Sam 07h45 N-D de Lourdes : Mar au Sam 07h45
Vêpres : N-D la Réal : Lun au Ven 18h10 St-Jacques (Vêpres grégoriennes) : Dim 18h30 (17h30 à p.1 e nov)
Chapelet : Saint-Jean : 3 e Ven du mois 15h N-D de Lourdes : Ma au Di 10h15, Ste-Thérèse : Lu et Me 17h
N-D de la Réal : Lun 15h30 St-Mathieu: 2 e Sam du mois 16h, St-Jacques: av. la messe de 11h
Adoration :N-D de Lourdes : Ma au Sa 9h N-D de la Réal : Jeu 19h-20h et Sam 10h-11h
St-Mathieu:1 e Ve du mois 14h-14h45 St-Jacques : Ven 19h-20h et Dim après les vêpres
Confessions : Permanence (démarches, renseignements) :
St-Jean : Lun au Ven :16h30-17h30, Dim 9h-10h St-Jean : Lu au Sa : 10h-11h45
N-D de Lourdes : Mar au Sam : 10h15-10h45 Lu au Ve : 15h30-17h
N-D de la Réal : Jeu : 19h-20h N-D de Lourdes : Ma au Di : 04 68 35 18 38
St-Mathieu : 1 e Ve du mois 14h-14h45, et av. la messe N-D de la Réal : Lu au Ve : 17h-18h
St-Jacques : Lun au Jeu : 10h-12h, Sam 10h-12h St-Mathieu : Ma au Sa : 9h-11h
Ven : 18h-20h St-Jacques : Me et Sa : 10h-12h
Ste-Thérèse : avant la messe Ste-Thérèse : Lu : 17h30, Me :16h30, Sa :17h
Ouverture des églises
Cathédrale St-Jean : Tous les jours 7h30-18h N-D de Lourdes : Tous les jours 7h30-19h
N-D de la Réal : Lu au Ve 17h-19h St-Mathieu : Ma au Sa 9h-17h30
Sa-Di 10h-12h30 Di 11h-17h30
St-Jacques : Ma au Di 11h-17h Ste-Thérèse : Lu 17h30, Me 16h30, Sa 17h
Toutes les semaines :
Mardi 15h30 Permanence Entraide et Partage à la Cathédrale
17h30 Catéchisme (enfants) à la maison St-Christophe à la Réal
Catéchisme (primaire) à Saint-Jacques
18h00 Répétition de la chorale de Notre-Dame de Lourdes
Mercredi 17h00 Catéchisme (primaire) et 18h00 Catéchisme (collège) à Saint-Jacques
19h15 Répétition de la chorale Notre-Dame à Notre-Dame de la Réal
Vendredi 17h30 Répétition de la maitrise diocésaine (enfants) à la maison St-Christophe
21h00 Répétition de la maitrise diocésaine (hommes) à la maison St-Christophe
Samedi 11h00 Concert du carillon (lieu d’écoute parvis du vieux Saint-Jean)
11h
18h
18h
11

12
Agenda paroissial
Samedi 1er octobre Ste. Thérèse de l’Enfant Jésus, carmélite et docteur, +1897
Pas de confession à Notre-Dame de Lourdes
9h30 Aumônerie pour les 4ème 3ème Adoration du Saint-Sacrement à Notre-Dame de La Réal
Samedi de 10h00 à 11h00 et Jeudi de 19h00 à 20h00 (confessions)
à la maison Saint-Christophe
17h00 Messe à Saint-Mathieu (Changement : heure d’hiver)
18h00 Baptême de Chloé
Samedi 1 er octobre Ste. Thérèse de l’Enfant Jésus, carmélite et docteur, +1897
19h00 Vénération des reliques des bienheureux Louis et Zélie Martin
(parents de Ste Thérèse) à la Cathédrale
20h40 Adoration du Saint Sacrement à la Cathédrale
20h55 Soirée Pluie de Roses autour de Ste Thérèse de l’Enfant Jésus à la Cathédrale
22h00 Bénédiction par Mgr Marceau
19h30 Cercle Saint-Jean-Baptiste au presbytère de la Cathédrale
Lundi 3 octobre de la férie
Mardi 4 octobre S. François d’Assise, fondateur des frères mineurs+1226
11h00 Bénédiction de l’eau à Notre-Dame de Lourdes
17h30 Catéchismes pour enfants à Notre-Dame de La Réal
Mercredi 5 octobre de la férie
14h00 Réunion du comité de rédaction à la maison Saint-Jean
18h30 O.C.D.S. Pourquoi et comment faire Oraison à Notre-Dame de Lourdes
Jeudi 6 octobre S. Bruno, prêtre fondateur de la Grande-Chartreuse, +1101
15h00 Réunion des Dames de la Croix à la Cathédrale
20h00 Réunion de l’EAP à la Maison Saint-Christophe
Vendredi 7 octobre Notre-Dame du Rosaire
09h45 Salut du Saint-Sacrement et messe en l’honneur du Sacré Cœur de Jésus à N-D de Lourdes
14h00 Adoration et confession à Saint-Mathieu
19h00 Aumônerie des lycées à la maison Saint-Christophe
19h30 1ère rencontre des couples se préparant au mariage
Samedi 8 octobre de la férie
Matinée consacrée au Cœur Immaculé de Marie à Notre-Dame de Lourdes
09h30 Aumônerie pour les 6ème 5ème à la maison Saint-Christophe
11h00 Concert de carillon lieu d’écoute, parvis du vieux Saint-Jean
16h00 Réunion de l’équipe du Rosaire à Saint-Mathieu
Dimanche 9 octobre 28ème Dimanche 2 octobre 27
dimanche du temps ordinaire année A
10h15 Baptême de Périne à Saint-Jacques
11h30 Messe de Rentrée des Scouts Unitaires de France à Notre-Dame de La Réal
12h45 Dimanche paroissial (ouvert à tous) à la maison Saint-Christophe
19h30 Cercle Saint-Jean-Baptiste au presbytère de la Cathédrale
Lundi 10 octobre de la férie
Mardi 11 octobre de la férie
17h30 Catéchismes pour enfants à Notre-Dame de La Réal
20h30 La théorie du genre organisé par le groupe de bioéthique au Parc Ducup
Mercredi 12 octobre de la férie
18h30 Conférence : Gender par le P. Denis, Teenstar par Noëlle Pernal à N-D de Lourdes
Jeudi 13 octobre de la férie
ème dimanche du temps ordinaire année A
Fête Patronale de la Paroisse Sainte-Thérèse
11h00 Messe suivi du verre de l’amitié à Sainte-Thérèse
Catholiques du Centre-Ville - Bulletin paroissial N°12 - Octobre 2011

Mardi 1er novembre Solennité de Tous les Saints
08h00 Messe à la Cathédrale
09h30 Messe à St-Jacques
10h00 Messe présidée par Monseigneur Marceau à la Cathédrale
11h00 Messe à N-D de Lourdes, Ste- Thérèse et St-Jacques (Latin)
11h30 Messe à Notre-Dame de La Réal
17h00 Messe à Saint-Mathieu
18h30 Messe à la Cathédrale
Mercredi 2 novembre Commémoration de tous les défunts
10h00 Messe pour les défunts à Saint-Mathieu
Catholiques du Centre-Ville - Bulletin paroissial N°12 - Octobre 2011
Agenda paroissial
Vendredi 14 octobre S. Calliste 1er, pape et martyr, +222
Matinée consacrée à la Miséricorde Divine à Notre-Dame de Lourdes
Samedi 15 octobre Ste. Thérèse d’Avila, Vierge et doct. +1582 - Journée du Secours Catholique
Fête de Ste. Thérèse d’Avila présidée par le P. Jean-Paul Soulet à Notre-Dame de Lourdes
09h30 Aumônerie pour les 4 ème 3 ème à la maison Saint-Christophe
10h00 Bénédiction de la Confrérie des promoteurs de l’escargot catalan à la Cathédrale
Dimanche 16 octobre 29 ème dimanche du temps ordinaire année A
18h30 Sacrement de la Confirmation donné par Mgr Marceau aux jeunes du doyenné à la Cathédrale
19h30 Cercle Saint-Jean-Baptiste au presbytère de la Cathédrale
Lundi 17 octobre S. Ignace, évêque et martyr, +107 - Semaine Missionnaire Mondiale
Mardi 18 octobre S. Luc, Evangéliste
Journée pour la vie à Notre-Dame de Lourdes
17h30 Catéchismes pour enfants à Notre-Dame de La Réal
20h30 Assemblée de prières à Notre-Dame de La Réal
Mercredi 19 octobre S. Paul de la Croix, prêtre, fondateur des passionistes, +1775
18h30 L’Apocalypse : Révélation du combat spirituel à Notre-Dame de Lourdes
Jeudi 20 octobre de la férie
10h30 Messe suivie d’une lecture spirituelle à Saint-Mathieu
Vendredi 21 octobre de la férie
15h00 Réunion des équipes du Rosaire à la Cathédrale
19h00 Aumônerie des lycées à la maison Saint-Christophe
Samedi 22 octobre de la férie
09h30 Aumônerie pour les 6 ème 5 ème à la maison Saint-Christophe
11h00 Bénédiction du vin primeur à la Cathédrale
16h00 Mariage à la cathédrale
17h00 Baptême de Asley-Nathalie et Maïles à Saint-Mathieu
Dimanche 23 octobre 30 ème dimanche du temps ordinaire année A
Lundi 24 octobre S. Antoine-Marie Claret, évêque, fondat. des fils du cœur immaculé de Marie (Clarétins), +1870
Mardi 25 octobre Dédicace des églises dont on ne connaît pas la date de consécration
Mercredi 26 octobre de la férie
16h45 Prière des familles à Marie à Notre-Dame de Lourdes
18h30 O.C.D.S. Oraison mentale et vocale : les difficultés, à Notre-Dame de Lourdes
Jeudi 27 octobre de la férie
15h00 Messe pour l’œuvre des campagnes présidée par Mgr Marceau à N-D de Lourdes
Du jeudi 27 au samedi 29 octobre : Camp pour les servants d'autel à St-Laurent de Cerdans
Vendredi 28 octobre S. Simon et S. Jude, Apôtres
Samedi 29 octobre de la férie
Dimanche 30 octobre 31 ème dimanche du temps ordinaire année A
11h00 Baptême d’Apolline à la Cathédrale
Lundi 31 octobre de la férie
13

Saints d’ici
Saint Galderic
Au X e siècle, la mode est aux prénoms
d’origine germanique ; « walden » « eric »: le
dirigeant puissant devient Galderic, dont la
forme française est « Gaudry » (anciennement
« Galdry ») et en langue d’oc
Gauderic. « Gaudérique », ridicule francisation
de l’occitan hélas courante, est à rejeter.
Il n’existe pas de document ancien sur la
vie de notre Saint Galderic, né au début du
9 éme siècle dans le village de Viéville,
aujourd’hui Saint-Gaudéric, près de
Fanjeaux. Il était cultivateur et exploitait en
indivision avec ses deux frères la terre reçue
en héritage. Une vie de laïc, simple et laborieuse,
cela ne laisse pas présager,
surtout à l’époque, la canonisation.
Pourtant c’était un homme réputé
pour sa piété, comme le montrent
divers épisodes que la tradition a
transmis.
Un jour que l’on bat le blé sur
l’aire, le ciel se couvre, un orage
épouvantable s’approche, menaçant
d’anéantir la récolte. Galderic se
met en prière : les nuages s’écartent
en arrivant au-dessus de l’aire, qui
reste intacte alors que la campagne environnante
est ravagée.
Une autre fois, connaissant sa piété, le
carillonneur veut lui faire une farce : il sonne
l’angélus alors que Saint Galderic passe à gué
le torrent de Fontassau. Sans hésiter le Saint
s’agenouille, et l’eau s’écarte pour qu’il ne se
mouille pas. « Il te gardera sur tous tes chemins
» dit le psaume 90.
Averti par une apparition de la Vierge
lui annonçant sa fin prochaine, Galderic
mourut en l’an 900. Sa tombe devint vite un
lieu de pèlerinage, où se produisirent plusieurs
guérisons. Sa sainteté fut rapidement
reconnue et officialisée par l’évêque. Ses
reliques, mises en sécurité dans l’église,
connurent ensuite un parcours agité. En
1014, les moines de Saint-Martin du Canigou
viennent en dérober un bon tiers (celles qui
étaient restées dans l’église du village étant
ensuite apportées à Mirepoix). A leur passage
Catholiques du Centre-Ville - Bulletin paroissial N°12 - Octobre 2011
16 octobre
Reinald DEDIES
à Vinça, sur le chemin du retour, première
guérison miraculeuse ! Dès l’année suivante
Prades, après une procession des reliques
obtient la pluie, et une guérison. Désormais
Saint Galderic sera invoqué dans nos comtés
pour agir sur les éléments naturels et assurer
les récoltes ou pour protéger des épidémies
de peste (à Perpignan en 1343). On promène
ses reliques à travers tout le pays, pour lui
demander d’apporter la santé, la pluie ou le
beau temps, jusqu’à la mer ou elles sont
mouillées.
Chaque village se dispute l’honneur de
les héberger : la ville de Perpignan, usant de
son privilège de « mà armada », fit
même envoyer des troupes contre
Villefranche qui prétendait interdire
le départ de la chasse.
Au XVII e le dominicain
Reginald Poch pouvait recenser plus
de 600 processions en six siècles.
Lors des guerres franco-espagnoles,
Louis XIII se fit remettre un fragment
des reliques. Plus tard, en
1654, on les mit en sécurité à
Barcelone. On n’obtiendra difficilement
leur restitution en 1665. En 1783, le
monastère du Canigou étant dépeuplé, elles
furent transportées à Perpignan dans la chapelle
de la cathédrale où on honorait le saint.
La ville récupéra aussi le beau retable qu’elle
avait autrefois offert à l’abbaye, œuvre du
sculpteur Generès et du peintre doreur
Scriba. De dimensions plus adaptées à la
voûte romane de Saint-Martin qu’à la chapelle
de la cathédrale, il brille pourtant de
tous ses feux, après une belle restauration.
Rare est l’église du diocèse qui n’a pas
son image du Saint : à Perpignan, il est présent
à Saint-Jacques, à saint Mathieu sur le
fronton du chœur, à la Réal, et une paroisse
lui est dédiée.
Saint Galderic, patron du Roussillon, du
Conflent, et patron secondaire du diocèse,
est toujours invoqué en tant que protecteur
des agriculteurs, pour obtenir la pluie en
temps de sécheresse. Il est fêté le 16 octobre.