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naturel à préserver<br />
<strong>Bayonne</strong><br />
Cèdres, tilleuls, magnolias, chênes... certains <strong>de</strong>s<br />
arbres majestueux <strong>de</strong> Caradoc ont plus <strong>de</strong> 150 ans<br />
<strong>de</strong> rosiers, objet d’une expérience <strong>de</strong><br />
culture sans traitement. À noter également,<br />
avenue <strong>de</strong> Mounédé, un séquoia<br />
gigantea dont la circonférence dépasse<br />
les six mètres ! Foudroyé plusieurs fois,<br />
il réussit à poursuivre sa croissance et<br />
refaire sa cime.<br />
L’ÉGLISE SAINT-ETIENNE<br />
Cette église est déjà citée dans le<br />
Cartulaire <strong>de</strong> <strong>Bayonne</strong> en 1149 et a été<br />
achetée par la <strong>Ville</strong> <strong>de</strong> <strong>Bayonne</strong> en 1584.<br />
En 1992, l’association <strong>de</strong>s Amis <strong>de</strong><br />
l’église Saint-Etienne s’est créée, notamment<br />
pour permettre la restauration<br />
<strong>de</strong> la paroisse, en collaboration avec<br />
la municipalité. Aujourd’hui, la <strong>Ville</strong> va<br />
entreprendre <strong>de</strong>s travaux <strong>de</strong> restauration<br />
<strong>de</strong> l’orgue datant <strong>de</strong> 1864, offert par<br />
le Baron <strong>de</strong> Cradock (d’où Caradoc) à<br />
la paroisse ■<br />
TÉMOIGNAGES<br />
“ ...Des personnes parties<br />
construire ailleurs une maison<br />
sont revenues car l’esprit<br />
convivial leur manquait !...<br />
CORINNE DARRIEUMERLOU, installée<br />
aux rési<strong>de</strong>nces Breuer <strong>de</strong>puis 1968<br />
“Originaire du quartier Saint-Esprit, je suis arrivée ici à l’âge <strong>de</strong> sept ans avec toute ma<br />
famille. Nous étions les premiers locataires du bâtiment 2. Il existait un réel esprit <strong>de</strong><br />
famille, tout le mon<strong>de</strong> s’entraidait. Je me souviens <strong>de</strong>s fêtes <strong>de</strong> la ZUP... elles ont eu lieu<br />
pendant cinq ans environ, au mois <strong>de</strong> juillet. Les forains installaient leurs manèges,<br />
chenille, pousse-pousse, au pied <strong>de</strong>s immeubles. Il y avait un bal et même <strong>de</strong>s<br />
majorettes qui défilaient. La première année, nous avons même eu une élection <strong>de</strong> la<br />
Miss ZUP. La gagnante, Betty, habite toujours ici ! La première MJC organisait <strong>de</strong>s<br />
booms le samedi au bâtiment 4.<br />
À l’époque, un agriculteur venait livrer le lait et les œufs, un agent apportait à<br />
domicile les pensions <strong>de</strong> retraite, les allocations… Enfants, nous ramassions coquelicots,<br />
jonquilles et muguet qui poussaient juste en bas. Je me suis toujours sentie bien dans<br />
ce quartier ; je connais <strong>de</strong>s personnes parties construire ailleurs une maison et revenues<br />
car l’esprit convivial leur manquait ! En 1988, avec ma mère et d’autres bénévoles, nous<br />
avons créé l’association “Les jeunes <strong>de</strong> Sainte-Croix” qui a organisé <strong>de</strong> nombreuses<br />
activités pendant près <strong>de</strong> dix ans. Je me souviens d’un tournoi <strong>de</strong> foot au pied <strong>de</strong>s<br />
bâtiments... nous avions formé pour l’occasion un groupe <strong>de</strong> pom pom girls !<br />
Le Saviez-vous ?<br />
L’avenue du 14-Avril-1814 commémore<br />
la bataille livrée sur les hauteurs<br />
<strong>de</strong> <strong>Bayonne</strong> par les troupes du<br />
maréchal Soult contre celles <strong>de</strong><br />
Wellington, qui annoncèrent la chute<br />
<strong>de</strong> l’Empire. Plus loin, on trouve le<br />
cimetière anglais où sont enterrés les<br />
soldats britanniques morts au<br />
combat.<br />
LES SERRES<br />
MUNICIPALES<br />
C’est en 1968 que le conseil municipal<br />
déci<strong>de</strong> <strong>de</strong> créer <strong>de</strong>s serres <strong>de</strong> verre<br />
chauffées à proximité du parc <strong>de</strong><br />
Caradoc. Depuis, ces serres municipales<br />
n’ont cessé <strong>de</strong> se développer et<br />
s’adaptent aujourd’hui à l’agrandissement<br />
important <strong>de</strong>s espaces verts (300<br />
hectares), gérés <strong>de</strong> manière raisonnée<br />
et différenciée dans le cadre du développement<br />
durable : utilisation d'insectes<br />
auxiliaires pour lutter contre les<br />
ravageurs <strong>de</strong>s végétaux, production<br />
<strong>de</strong> davantage <strong>de</strong> plantes vivaces,... Un<br />
nouveau centre horticole municipal<br />
verra le jour d'ici 2014, se déplaçant<br />
vers le quartier <strong>de</strong> Habas, sur un<br />
ancien site <strong>de</strong> production maraîchère.<br />
Sa surface en sera ainsi doublée.<br />
“<br />
Avant l’implantation <strong>de</strong> la ZUP,<br />
le quartier <strong>de</strong> Sainte-Croix était essentiellement<br />
composé <strong>de</strong> champs où<br />
habitait et travaillait une communauté<br />
<strong>de</strong> maraîchers. Parmi eux, les familles<br />
Bachacou, Barrère, Errotabéréa,<br />
Goyenetche, Haramboure, Hipolyten<br />
Labadie, Meillan, Lagar<strong>de</strong>…