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Expression
des groupes politiques
BAYONNE ENSEMBLE
Groupe des élus de gauche
CANTINES SCOLAIRES : JEAN GRENET
DONNE ENFIN RAISON À SON OPPOSITION !
Depuis plusieurs années, l’opposition municipale de gauche
n’a cessé d’affirmer une position ferme concernant la question de la
restauration scolaire et de réclamer une révision de la politique
tarifaire de la ville en la matière. Sans revendiquer sa gratuité
complète, nous avons toujours estimé que l’on ne doit pas facturer
aux familles davantage que le prix du repas lui-même.
L’encadrement des enfants par les personnels municipaux durant la
pause méridienne relève du service public et doit donc se conformer
au principe républicain de gratuité de l’école publique. À l’appui de
cette revendication politique, nous avions invoqué les exemples
d’autres communes, en particulier de communes voisines ou comparables
pour les écoles élémentaires et maternelles… Nous avions
également souligné la pratique des autres collectivités locales sur
notre ville même notamment dans les collèges et les lycées publics
bayonnais où le Conseil Régional et le Conseil Général, gouvernés
par la Gauche, garantissent des prix de repas inférieurs à 3 € pour
les forfaits de demi-pension. Après avoir maintes fois rejeté nos
arguments, le Maire a dû finir par s’y rendre dernièrement en
consentant à revoir les tarifs de la restauration scolaire. La nouvelle
grille adoptée lors du dernier Conseil Municipal de décembre
constitue un progrès significatif dans le sens que nous réclamions.
Nous avons donc approuvé avec satisfaction ce virage, même si nous
avons le sentiment que l’on pourrait mieux faire encore. Mais nous
reconnaissons que les services ont élaboré là une nouvelle grille
tarifaire équitable et plus lisible que la précédente. Aujourd’hui en
tous cas, ce sont les familles bayonnaises qui vont recueillir les effets
bénéfiques et nécessaires de ce long débat dans lequel la ténacité et
les arguments de l’opposition de Gauche ont fini par payer.
SPÉCULATIONS AUTOUR DE LA BIBLIOTHÈQUE ?
Il y a quelques mois, on apprenait par la presse (SO du 30-08-2012)
que la municipalité envisageait de déménager la bibliothèquemédiathèque
municipale sur le site de l’ancien Palais de Justice
(rue d’Espagne/place Pasteur), et qu’une étude (certainement coûteuse)
avait été commandée à cet effet. Est-ce donc un hasard si, dans le même
temps, la Ville engageait une procédure de modification d’un
règlement d’urbanisme sur le secteur sauvegardé afin de rendre
constructible une partie des jardins de l’actuelle bibliothèque municipale
(face à l’entrée principale de la cathédrale) ? On craint ici
d’entrevoir encore une nouvelle manœuvre destinée à ouvrir la voie à
la privatisation d’un site patrimonial public (celui de l’ancien palais épiscopal,
au cœur de l’histoire urbaine bayonnaise) et à une opération
immobilière, comme on l’a déjà vu avec la maison Lauga que la Ville s’est
crue récemment obligée de vendre aux enchères. La vente des “bijoux
de famille” les plus emblématiques de notre cité ne doit pas devenir le
refrain triste et monotone d’une mandature finissante.
DEVENIR DES EHPAD ET SOLIDARITÉ
INTERGÉNÉRATIONNELLE
Dans une Ville comme la nôtre, et alors que l’espérance de vie continue
de s’allonger pour le bonheur de la plupart d’entre nous, assurer la
cohabitation de toutes les générations est un enjeu fort des politiques
publiques. Lors du conseil municipal de décembre, il nous a semblé
important de faire le point sur la question de la prise en charge des
personnes âgées en perte d'autonomie à Bayonne afin de revenir
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à nos fondamentaux en matière de solidarité intergénérationnelle.
En effet, les mots ont un sens. Quand beaucoup, notamment dans la
famille politique du Maire, parlent de dépendance, nous préférons
pour notre part le terme d'autonomie. Quoi qu’il en soit, nous devons
éviter le recours massif à l'assurance privée pour financer les coûts
de la perte d'autonomie et faire main basse sur cette économie
productive. Il n'est donc pas acceptable de déléguer au secteur privé
lucratif la construction et la gestion des établissements médicalisés
comme les EHPAD. Autant que faire se peut, il faut préférer le service
public dans le cadre intercommunal et départemental à la multiplicité
d'associations de petites tailles, ce qui renforce l'opacité et rend
les conditions de qualification, de formation et de rémunération du
personnel moins bonnes. L'enjeu de l'aide à l'autonomie doit être
traité à un niveau très global impliquant la politique de la ville sur
l'accessibilité des transports, des logements, des services et la mixité
générationnelle de l'habitat.
ÉTAT DES LIEUX ET INCERTITUDES DES LIEUX
D’ACCUEILS BAYONNAIS
Concernant l'accompagnement des personnes âgées, plusieurs types
d'accueils coexistent à Bayonne :
- des foyers logement disséminés à Jouandin permettant l'organisation
d'un suivi quotidien auprès des résidant(e)s ;
- neuf maisons de retraites (EHPAD) dont quatre sont publiques
(Arrayade et Bichta Eder dépendantes de l’Hôpital, Caradoc et
Harambillet gérées par le CCAS de Bayonne) ;
- des structures d’accueil de jour et temporaire.
Cette situation est en train de se modifier depuis quelques années
avec une évolution parfois incertaine ou chaotique. À terme, nous
verrons, au Prissé, 107 lits en remplacement de l'EHPAD Bichta Eder
de Cam de Prats. Concernant Caradoc, son transfert était prévu à
l'origine sur le site “des Sœurs Blanches”. Depuis, nous savons
qu’une nouvelle structure de 98 lits gérée par l'Association d'aide
aux personnes âgées (ADAPA) ouvrira en 2013 dans l’éco-quartier du
Séqué. A ce titre, nous avons posé au Maire les questions suivantes :
- combien de salariés sont concernés par le transfert de Caradoc vers
le Séqué ?
- combien parmi eux sont titulaires de la fonction publique territoriale ?
- combien d’emplois seront créés dans la nouvelle structure ADAPA ?
- que deviendra le site de Caradoc après le départ des lits actuels ?
Depuis, nous avons noté depuis que le personnel du CCAS et ses
syndicats avaient également fait part d’une certaine inquiétude au
sujet de ces transferts.
QUEL AVENIR POUR LE FOYER HARAMBILLET ?
Concernant le projet du transfert du foyer Harambillet, le projet
était, dans un premier temps, annoncé au Prissé mais en concurrence
avec le projet du transfert de Bichta Eder. Ensuite, il est
annoncé dans le quartier sur le site de l’ancienne piscine Sainte-
Croix. Le fait est que la restructuration du bâtiment actuel semble
n’avoir jamais été envisagée par la municipalité. Il est évident que
cette solution se révèle complexe au regard d’un chantier à mener
avec maintien des activités mais il ne semble pas que l’hypothèse de
travail ait réellement été posée. Comme pour Caradoc, nous posons
les questions suivantes :
- quelle procédure est envisagée concernant le Foyer Harambillet ?
- la solution du maintien de l’EHPAD Harambillet sur site avec
restructuration lourde sera-t’elle sur la table ?
- quelle sera la situation du personnel dans l’optique d’une reprise
par une structure privée ?
- que deviendra le site actuel (quelle sera sa reconversion) en cas de
transfert effectif ?