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Quand, catacan, un grand chamatan vèrs leis pouartos
Resclantisse, et li douno uno poou deis plus fouartos.
Subran sautoun au soou, courroun, desmemouriats,
Dedins tout lou saloun, coumo dous esglariats...
Mais l'espravan redoublo, ausoun leis chins doou mèstre
Que japoun touis au cooup... poou sur poou...
qu'escooufèstre!
Alors lou fourestier, triman de reviroun:
—D'aquelo vido, dis, coulègo, ai deja proun!
M'en vau... Pouarto-ti ben!... Dins ma cauno, à la couèllo,
Mangi maigre, es verai; mais ce que mi counsouèlo.
Vivi segur et siau... Trobi qu'acot vaut mies
Que toutis leis fricots que ti boutes au pies!
...Omne tulit punctum
Qui miscuit utile dulci,
Horace.
Un soir que, fatigué d'une course lointaine,
Je réchauffais mes pauvres pieds
Engourdis par le froid et presque estropiés,
Car mon maudit métier donne bien de la peine!
Je fus distrait de mon souci
Par un évènement étrange:
Ma Pelle, en tapinois, raisonnait comme un ange.
Ma Pincette parlait aussi.
— Que je te plains, ma pauvre amie!
Disait la dernière à sa sœur;
Je te vois de mauvaise humeur
Et mon emploi te fait envie.
Triste et seulette, dans un coin
Tu restes presque ensevelie
Et tu n'es l'objet d'aucun soin,
Tandis que je fais de mon Maitre
Les plaisirs, les distractions,
Lorsqu'il vient, le soir, se remettre
Des rudes occupations
Que son pénible état, chaque jour, fait renaître.
Alors, pour se désennuyer
Et ne songeant plus qu'à lui-même,
Il tisonne dans son foyer;
Car tisonner... c'est son bonheur suprême.
Notre homme, plus content qu'un Roi,
A ses bûches livrant bataille,
Les frappe d'estoc et de taille;
Le feu s'allume... et tout se fait sans toi
Tantôt, la cervelle abîmée
Dans un rondeau dur et scabreux,
Dans une fable mal rimée,
Dans un sonnet malencontreux;
Trouvant avec grand'peine une rime peu riche,
LA PELLE ET LA PINCETTE
Fable