Parchemin le parchemin: - UniFr Web Access

Parchemin
• Le procédé habituellement employé pour fabriquer du parchemin est le
suivant: la peau (mouton, veau, chèvre) n’est pas tannée; elle est
seulement traitée dans un bain caustique de chaux qui relâche les poils
et dégraisse la peau.
• Le parchemin est le support de l’écriture le plus important du 8ème
jusqu’au 13ème siècle. Le parchemin le plus ancien date de 100 après
Chr.
• Le parchemin présente l’avantage d’être plus solide, indépendant de
l’importation, convenable pour la production des livres (recto / verso)
le parchemin:
• Peter Rück, Pergament. Geschichte, Struktur, Restaurierung,
Herstellung, Sigmaringen 1991.
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Palimpseste (lat.: codices rescripti)
• parchemin (rarement un papyrus) récrit
• griech. palin psaô = je racle à nouveau
• les méthode de visualisation
– la méthode chimique (acide chlorhydrique – Salzsäure)
– http://www.e-codices.unifr.ch/en/csg/1394/131/large
http://www.e-codices.unifr.ch/en/csg/1395/95/large
– la photographie
– la réproduction numérique: http://www.rrz.unihamburg.de/RV/index.html
(multispectral digital imaging technology
coupled with computer bases elaboration)
– DIAMM http://www.diamm.ac.uk/index.html
„Archimedes Palimpsest“,
The Walters Art Museum
in Baltimore
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Palimpseste (2)
• quelques célèbres palimpsestes:
– Ciceron, „De re publica“ (Città del Vaticano, BAV, Vat. Lat. 5757)
– Codex Ephraemi rescriptus (5. Jh., AT und NT griech.)
– St. Gallen, Stiftsbibliothek, Codex 569 (Seneca, Apocolocyntosis)
– St. Gallen, Stiftsbibliothek, Cod. 908
– „Archimedes-Palimpsest“ (Walters Art Museum, Baltimore)
"Infinite Secrets" broadcast by PBS on NOVA on 30 September
2003;
http://www.pbs.org/wgbh/nova/archimedes/palimpsest.html
– Archimedes. The Palimpsest: http://www.archimedespalimpsest.org/
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Palimpseste (2)
• quelques célèbres palimpsestes:
– Ciceron, „De re publica“ (Città del Vaticano, BAV, Vat. Lat. 5757)
– Codex Ephraemi rescriptus (5. Jh., AT und NT griech.)
– St. Gallen, Stiftsbibliothek, Codex 569 (Seneca, Apocolocyntosis)
– St. Gallen, Stiftsbibliothek, Cod. 908
– Archimedes. The Palimpsest: http://www.archimedespalimpsest.org/
papier: invention et diffusion
• le papier était inventé en Chine (selon les chronique chinoises
l‘inventeur du papier à écrire était Ts‘ai Lun, qu‘on dit qu‘il a inventé le
papier en 105 après JC).
• Au 7ème siècle (selon la légende en 751) le papier connu par la route
de soie dans le monde arabe.
• Avant 1150, les premiers moulin à papier étaient contruits dans la partie
islamique de l’Espagne (z.B. in Jativa, Cordoba, Toledo).
• le papier est connu en Occident dès le 13ème siècle: d’abord dans la
partie chrétienne de l’Espagne, puis en Italie (dès 1268 à Fabriano) et
depuis le 14ème s. aussi en France (dès 1340 à Troyes).
• 1390: construction du premier moulin à papier en Allemagne (le moulin
du marchand et conseiller Ulman Stromer)
• Le premier moulin de la Suisse fut construit à Marli (avant 1432).
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papier: un moulin à papier vers 1761
littérature:
• Peter F. Tschudin, Grundzüge der Papiergeschichte, Stuttgart 2002.
• Wilhelm Sandermann, Papier. Eine Kulturgeschichte, Berlin 1997.
• Marie-Ange Doizy, Papiers et moulins des origines à nos jours, 1989.
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les filigranes
• des filigranes ont étaient déjà utilisées avant 1300 (le premier filigrane
date de 1282 et se prouve dans un papier qui était fait à Bologne)
• saisir et représenter les filigranes:
– calque
– radiographie
– méthodes numériques
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filigranes: littérature
• Répertoires (Fundbücher):
– Charles-Moïse Briquet, Les filigranes. Dictionnaire historique des
marques du papier dès leur apparition vers 1282 jusqu‘en 1600, 4
Bde., Paris 1907, Leipzig 1923 (2 ème ed., reprint Amsterdam 1968,
Hildesheim 1984, Stuttgart 1991).
– Die Wasserzeichenkartei Piccard im Hauptstaatsarchiv Stuttgart
: Findbuch / bearbeitet von Gerhard Piccard, Stuttgart, 1961- (1997)
bisher: 25 Bände.
1. Die Kronen-Wasserzeichen -- 2. Die Ochsenkopf-Wasserzeichen. (3 v.) -- 3. Die
Turm-Wasserzeichen -- 4. Wasserzeichen Buchstabe P. (3 v.) -- 5. Wasserzeichen
Waage -- 6. Wasserzeichen Anker -- 7. Wasserzeichen Horn -- 8. Wasserzeichen
Schlüssel -- 9. Wasserzeichen Werkzeug und Waffen. (2 v.) -- 10. Wasserzeichen
Fabeltiere -- 11. Wasserzeichen Kreuz -- 12. Wasserzeichen Blatt, Blume, Baum -- 13.
Wasserzeichen Lilie -- 14. Wasserzeichen Frucht -- 15. Wasserzeichen Raubtiere (3 v.)
-- 16. Wasserzeichen Dreiberg (2 v.) -- 17. Wasserzeichen Hand und Handschuh
Wasserzeichenprojekt: http://www.piccard-online.de/start.php
instruments pour écrire
• dans l’Antiquité l‘instrument habituellement utilisé pour écrire était une
tige de roseau, appelé „calamus“.
• pendant le Moyen Âge on écrivait généralement dans l’Occident
médiéval avec des plumes d’oiseau (elle était nommée: penna
[scriptoria], mais aussi: calamus).
• d’autres instruments pour écrire:
– le stylet (stilus, graphium, grafe): pour écrire sur les tablette de cire;
la sanguine ou des mines de métal mou (p.e. pour des notes ou des
dessins, Paris, BnF, lat. 16089, f. 191r).
– la craie, deux pierres ponce, deux cornes à encre, un couteau bien
aiguisé, deux rasoirs, le ‘punctorium’, un poinçon, une mine de
plomb, une règle et un ‘régloir’.
La réglure: St. Gallen, Stiftsbibliothek 567
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Encres et couleurs
• L‘Antiquité connaissait déjà plusieurs sortes d‘encres. Les unes étaient
faites à base de noir de fumée et de gomme, d‘autres avec de la sépia
et d‘autres enfin avec de la noix de galle et du sulfate de fer.
• Dès le VI e siècle, en faisant macérer dans du vin des tiges d‘aubépine
ou de prunellier (Weissdorn oder Schlehen), on a préparé une encre
brune . Par adjonction de sulfate de fer ou de noir de fumée, cette encre
acquiert une teinte soutenue. Depuis le VII e siècle, l’encre brun foncé
prédomine sur le Continent. L’encre des scribes irlandais et anglo-saxon
était noire ou brun noir.
• Au bas Moyen Âge on emploie d’encres à base de noix de galle et de
sulfate de fer délayés dans du vin ou du vinaigre.
exemples: Wolfcoz-Psalter, Stiftsbibliothek St. Gallen, Cod. Sang. 20
(rouge brique = minium):
http://www.cesg.unifr.ch/getMs.php?ref=20-100
Stiftsbibliothek St. Gallen, Cod. Sang. 658:
http://www.cesg.unifr.ch/getMs.php?ref=658-54
Les codices de luxe décorés avec des initiales d‘or et d‘argent (Folchart-
Psalter, Stiftsbibliothek St. Gallen (pourpre, or et argent):
http://www.cesg.unifr.ch/getMs.php?ref=23-9
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Le codex
• La forme habituelle du livre pendant la basse Antiquité et le Moyen Âge
est le codex. Celui se compose de feuilles de parchemin ou de papier
pliées une fois et groupées en cahiers. (binio, ternio, quadernio, quinio,
sexternio, etc.)
• Il tire son origine du modèle fourni par les tablettes de cire réunies en
diptyques ou en polytyptiques (tablettes de cire) / Wachstafel
• Martial (env. 40-104 après J.C.) était le premier auteur antique qui a
mentionné un codex. Comme premier témoin d’un codex est considéré
le „Fragmentum de bellis Macedonicis“ (British Library, Pap. lit. Lond.
121, Pap. Oxy. 1,30)
• Le numérotage des fascicules et des feuilles; les réclamantes
http://www.e-codices.ch/getMs.php?ref=cb-144-8v
• la réglure: (Cod. sang. 393, 11 ème s.)
http://www.cesg.unifr.ch/getMs.php?ref=393-146
Diffusion des rouleaux de papyrus et des codices dans l‘Antiquité tardif
siècle rouleaux codices
I 252 1
I-II 203 4
II 857 14
II-III 349 17
III 406 93
III-IV 54 50
IV 36 99
IV-V 7 68
V 11 88
selon: C.H. Robert und T.C. Skeat (dans: Otto Mazal, Griechisch-römische
Antike, Graz 1999, S.134).
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Le codex: le format
• formats différents:
– grand format: un exemple de l‘Antiquité: „Codex Augusteus“ (Città
del Vaticano, BAV, Vat. lat. 3256 und Berlin, SB, lat. F.416):
425x325mm; un exemple du Moyen Âge: „Codex Gigas“
(Stockholm, KB, A 148), 13. Jh.; 309 Foll.: 893x490mm (2 colonnes
à 105-106 lignes); St-Gall, Stiftsbibliothek, Cod. Sang. 75.
– petit format: déjà dans l‘Antiquité, par exemple l‘Évangile de Jean,
Paris, BnF lat. 10439, V-VI e s..: 71x51mm; 11 lignes; „bibles de
poche“: populaire dès le XIII e s.: env. 14.5x10 cm à 44-53 lignes
écrit sur un parchemin vierge le plus fin.
• une certaine unité apporte seulement la production du papier (à partir du
XIV e siècle. Les formats habituels deviennent les suivants: Folio,
Quarto, Octavo. (cf. les cotes dans quelques bibliothèques: Berlin,
Basel, Erfurt.
„Vergilius Augusteus“ (Rome, Biblioteca Vaticana, Vat. lat. 3256, fol. 1).
D‘environ 40 x 35 cm.
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Le codex: le format
• formats différents:
– grand format: un example de l‘Antiquité: „Codex Augusteus“ (Città
del Vaticano, BAV, Vat. lat. 3256 und Berlin, SB, lat. F.416):
425x325mm; un example du Moyen Âge: „Codex Gigas“
(Stockholm, KB, A 148), 13. Jh.; 309 Foll.: 893x490mm (2 colonnes
à 105-106 lignes); St. Gallen, Stiftsbibliothek, Cod. Sang. 75.
– petit format: déjà dans l‘Antiquité, par exemple l‘Evangile de Jean,
Paris, BnF lat. 10439, V-VI e s..: 71x51mm; 11 lignes; „bibles de
poche“: populaire dès le XIII e s.: env. 14.5 x 10 à 44-53 lignes écrit
sur un parchemin vierge le plus fin.
• une certaine unité apporte seulement la production du papier (à partir du
XIV e siècle. Les formats habituels deviennent les suivants: Folio,
Quarto, Octavo. (cf. les cotes dans quelques bibliothèques: Berlin,
Basel, Erfurt.
La composition des fascicules
• Exemple.: III 6 + 4.IV 38 + (IV-2) 44 + 3.IV 68 + (V+1) 79
• http://histoirepc91.unifr.ch/apache2-default/e-codices/htm/bcj-
0034_g.htm
III 1-6
IV 7-14
IV 15-22
IV 23-30
IV 31-38
IV-2 39-44
IV 45-52
IV 53-60
IV 61-68
V+1 69-79
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Le vocabulaire codicologique
• Denis Muzerelle, Vocabulaire codicologique. Répertoire méthodique des
termes français relatifs aux manuscrits, Paris 1985.
• Le vocabulaire codicologique:
http://vocabulaire.irht.cnrs.fr/pages/vocab2.htm
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