bulletin status et règlement de la société d'histoire naturelle d'autun ...
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82 MAURICE LANGERON. tions travertineuses de cette epoque reculee de celles que nous voyons naitre de nos jours. La presence de ces galeries, leur similitude complete avec celles qui se forment aotuellement a Baume, montrent avec evidence que les tufs de Sezanne se sont formes sous l'influence d'algues d'eau douce analogues aux algues contemporaines. La nature de la roche n'a pas perlnis la conservation de ccs organismes et il n'est pas possible de reconstituer la flore microphytique de ces tufs. Nous avons vu qu'a Baume, les algues disparaissent rapidement des qu'elles sont envahies par Ie calcaire. II n'y a done ricn a esperer de ce cote, mais les traces laissees par les larves nous permettent de conclure a la similitude des deux processus. D'apres l'etat actuel de la localite de Sezanne on ne peut se faire une idee exacte de la disposition ancienne de la source incrustante. Le travertin de Sezanne est actuellement situe au somnlet d'une colline, isolee elle-lneme des collines environnantes. 11 est certain qu'a I'epoquo eocene il n'en etait pas de Incme et que la source jaillissait au flanc d'un monticule, dans une clairiero de l'immense foret qui couvrait alors cette region. Les enorlnes blocs, uniquement formes de Inousses aquatiques incrustees, que ron rcncontre presque exclusivement dans les parties supcrieures du depot, perlllettent de croire que l'eau ruisselait, comme a Baume, sur des parois inclinees couvertes de ces vegetaux. Dans un prochain travail nous donnerons la description ct l'attriLution de ces mousses. II nous suflit actuellement de constater leur abondance pour etablir un rapprochement de plus entre les travertins anciens et Inodernes. La densita bien plus considerable, l'apparence souvent cristalline des tufs aocenes, s'expliquent facilement : Ie depot pl'imitif a ete peu a peu imbibo de nouvelles caux nlineralisees et leurs sels ont rempli les pores de l'eponge calcaire pritnitivc. II en est resuita une roche, tant6t nettelnellt cristalline, tantot en quelque sorLe
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tions travertineuses <strong>de</strong> c<strong>et</strong>te epoque reculee <strong>de</strong> celles que<br />
nous voyons naitre <strong>de</strong> nos jours. La presence <strong>de</strong> ces galeries,<br />
leur similitu<strong>de</strong> compl<strong>et</strong>e avec celles qui se forment<br />
aotuellement a Baume, montrent avec evi<strong>de</strong>nce que les<br />
tufs <strong>de</strong> Sezanne se sont formes sous l'influence d'algues<br />
d'eau douce analogues aux algues contemporaines. La<br />
nature <strong>de</strong> <strong>la</strong> roche n'a pas perlnis <strong>la</strong> conservation <strong>de</strong> ccs<br />
organismes <strong>et</strong> il n'est pas possible <strong>de</strong> reconstituer <strong>la</strong> flore<br />
microphytique <strong>de</strong> ces tufs. Nous avons vu qu'a Baume, les<br />
algues disparaissent rapi<strong>de</strong>ment <strong>de</strong>s qu'elles sont envahies<br />
par Ie calcaire. II n'y a done ricn a esperer <strong>de</strong> ce cote, mais<br />
les traces <strong>la</strong>issees par les <strong>la</strong>rves nous perm<strong>et</strong>tent <strong>de</strong> conclure<br />
a <strong>la</strong> similitu<strong>de</strong> <strong>de</strong>s <strong>de</strong>ux processus.<br />
D'apres l'<strong>et</strong>at actuel <strong>de</strong> <strong>la</strong> localite <strong>de</strong> Sezanne on ne peut<br />
se faire une i<strong>de</strong>e exacte <strong>de</strong> <strong>la</strong> disposition ancienne <strong>de</strong> <strong>la</strong><br />
source incrustante. Le travertin <strong>de</strong> Sezanne est actuellement<br />
situe au somnl<strong>et</strong> d'une colline, isolee elle-lneme<br />
<strong>de</strong>s collines environnantes. 11 est certain qu'a I'epoquo<br />
eocene il n'en <strong>et</strong>ait pas <strong>de</strong> Incme <strong>et</strong> que <strong>la</strong> source jaillissait<br />
au f<strong>la</strong>nc d'un monticule, dans une c<strong>la</strong>iriero <strong>de</strong> l'immense<br />
for<strong>et</strong> qui couvrait alors c<strong>et</strong>te region. Les enorlnes<br />
blocs, uniquement formes <strong>de</strong> Inousses aquatiques incrustees,<br />
que ron rcncontre presque exclusivement dans les<br />
parties supcrieures du <strong>de</strong>pot, perlll<strong>et</strong>tent <strong>de</strong> croire que<br />
l'eau ruisse<strong>la</strong>it, comme a Baume, sur <strong>de</strong>s parois inclinees<br />
couvertes <strong>de</strong> ces veg<strong>et</strong>aux. Dans un prochain travail nous<br />
donnerons <strong>la</strong> <strong>de</strong>scription ct l'attriLution <strong>de</strong> ces mousses. II<br />
nous suflit actuellement <strong>de</strong> constater leur abondance pour<br />
<strong>et</strong>ablir un rapprochement <strong>de</strong> plus entre les travertins<br />
anciens <strong>et</strong> Ino<strong>de</strong>rnes. La <strong>de</strong>nsita bien plus consi<strong>de</strong>rable,<br />
l'apparence souvent cristalline <strong>de</strong>s tufs aocenes, s'expliquent<br />
facilement : Ie <strong>de</strong>pot pl'imitif a <strong>et</strong>e peu a peu imbibo<br />
<strong>de</strong> nouvelles caux nlineralisees <strong>et</strong> leurs sels ont rempli les<br />
pores <strong>de</strong> l'eponge calcaire pritnitivc. II en est resuita une<br />
roche, tant6t n<strong>et</strong>telnellt cristalline, tantot en quelque sorLe