134 EMPREINTE URBAINE

216 EMPREINTE URBAINE - L’espace universitaire
FIG. 1
Les sites universitaires
Persistance d’un habitat privé
Dans tout cet espace, outre les écoles nouvelles, figure un
habitat privé. Celui-ci longe la rue de Bourgogne, souvent
appartenant à la commanderie de Saint-Marc. Celle-ci est
implantée de part et d’autre de cette rue depuis le 12 e siècle
et entretient des maisons paroisse Saint-Liphard, autour de
l’hôtel du Grand Chaluchet, ainsi que dans les paroisses de
Saint-Germain, Saint-Sauveur et de Saint-Victor, en deçà
et au-delà de la muraille gallo-romaine (1) .
Autour de l’église Saint-Pierre-le-Puellier, des parties du
cloître sont baillées à des particuliers, notamment devant
l’église. Quelques documents du début du 13 e siècle
montrent l’évolution du patrimoine immobilier de l’abbaye
de Saint-Pierre-le-Puellier (2) . L’ancienne abbaye de femmes
qui lui a donné son nom, connue au moins depuis un acte
de 840-843 reproduit dans le cartulaire de Sainte-Croix,
a été depuis érigée en église collégiale, dotée de chanoines
et en église paroissiale. Elle est sans doute augmentée
d’une chapelle dédiée à Saint-Gilles et à Saint-Loup, dans
la mesure où celle-ci semble partie prenante du cloître de
Saint-Pierre-le-Puellier au milieu du 15 e siècle (3) . Une autre
maison du cloître, détenue par le cordonnier Guillaume
Ducoin, est vendue par lui en juin 1225 (4) .
(1) Paris, Archives nationales, S 5010B, Orléans, Grande rue de Bourgogne, 10 e liasse, maisons de la
commanderie de Saint-Marc depuis 1163.
(2) Paris, Bibliothèque nationale de France, ms. latin 10089, cartulaire de Saint-Euverte, p. 261 et 264,
décembre 1227 et février 1227-1228.
(3) GAILLARD 1990 : p. 71. Orléans, Archives départementales du Loiret, 2J 2485, 17 mai 1460, « maison
mygneuse au cloitre Saint-Pierre-le-Puellier entre la maison de la rochelle appartenant à la
chapelle de Saint-Gile et Saint-Loup et l’hotel dudit cloître ».
(4) THILLIER-JARRY 1906 : acte CCIX, juin 1225.