134 EMPREINTE URBAINE
134 EMPREINTE URBAINE 134 EMPREINTE URBAINE
170 EMPREINTE URBAINE - Les nouveaux espaces urbains FIG. 2 32 rue Sainte-Catherine façade de l’hôtel des Créneaux (achevée en 1513), maison de Ville (photo Laurent Mazuy) FIG. 2 32 rue Sainte-Catherine façade de l’hôtel des Créneaux (achevée en 1513), maison de Ville (photo Laurent Mazuy) FIG. 2 32 rue Sainte- Catherine façade de l’hôtel des Créneaux (achevée en 1513), maison de Ville (photo Laurent Mazuy)
La ville poursuit (depuis l’Antiquité) son développement sur la rive droite à la parallèle de la Loire et en direction de l’ouest et du nord (vers les villes de Tours, Chartres et Paris). Les secteurs situés au pied du coteau réservés aux activités portuaires et aux métiers gourmands en eau (tanneurs, bouchers…) se densifient. Au pied du dernier rempart, le port d’aval est étendu. Les fonctions et les activités des anciens quartiers médiévaux restent inchangées. L’actuel secteur du Châtelet situé au débouché du pont médiéval demeure le lieu du pouvoir laïque : château, prison, prévôté et bientôt maison de ville (le beffroi, 1445-1448 et l’hôtel des Créneaux, façade sur rue achevée en 1513, FIG. 2). Les secteurs à l’est de la ville confirment leur vocation spirituelle et universitaire : reconstruction des monastères Saint-Aignan et Saint- Euverte, extension (au nord) du quartier religieux autour de la cathédrale Sainte-Croix (reconstruction de Saint- Michel-de-l’Étape et de l’hôpital, édification des arcades du Grand Cimetière…) et enfin la construction des Grandes- Écoles (1498-1507). Le renouveau de la ville est conséquent et général. Il est rendu possible par les conditions économiques et politiques générales dynamiques et également par la position géographique de la ville : nœud routier au croisement de territoires et point de rencontre entre le transport terrestre et fluvial des biens et des personnes. L’avènement du duc d’Orléans sur le trône de France, sous le nom de Louis XII (1498-1515), n’est probablement pas sans effet sur l’épanouissement de la cité. La seconde Renaissance viendra poursuivre et couronner ce mouvement de renouveau pour glisser jusqu’au règne d’Henri IV. De cette période émerge, entre autres, deux bâtiments emblématiques de la deuxième moitié du 16 e siècle : la maison dite de Du Cerceau (1560-1570 ?) et le pavillon Colas-des-Francs (vers 1570) (1) . La façade de la maison de Du Cerceau, à trois étages, n’est plus qu’un quadrillage de larges entablements et de pilastres absorbant les fenêtres à la manière d’une façade rideau (VOIR P. FIG. X). Les ordres (dorique, ionique, corinthien et composite) sont superposés conformément aux canons (1) Datation de Peter Fuhring dans le cadre d’une visite sur site. FIG. 3 Jardin Jacques-Boucher, pavillon Colas-des-Francs (vers 1570) (photo Laurent Mazuy) 171
- Page 1 and 2: 2 EMPREINTE URBAINE une ville en ch
- Page 3 and 4: FIG. 2 Façades du 33 et 35 rue de
- Page 5: Localisation Section cadastrale Dat
- Page 8 and 9: 140 EMPREINTE URBAINE - Les nouveau
- Page 10 and 11: 142 EMPREINTE URBAINE - Les nouveau
- Page 12 and 13: 144 EMPREINTE URBAINE - Les nouveau
- Page 14 and 15: 146 EMPREINTE URBAINE - Les nouveau
- Page 16 and 17: 148 EMPREINTE URBAINE - Les nouveau
- Page 18 and 19: 150 EMPREINTE URBAINE - Les nouveau
- Page 20 and 21: 152 EMPREINTE URBAINE - Les nouveau
- Page 22 and 23: 154 EMPREINTE URBAINE - Les nouveau
- Page 24 and 25: 156 EMPREINTE URBAINE - Le bâti do
- Page 26 and 27: 158 EMPREINTE URBAINE - Les nouveau
- Page 28 and 29: 160 EMPREINTE URBAINE - Les nouveau
- Page 30 and 31: 162 EMPREINTE URBAINE - Les nouveau
- Page 32 and 33: 164 EMPREINTE URBAINE - Les nouveau
- Page 34 and 35: 166 EMPREINTE URBAINE - Les nouveau
- Page 36 and 37: 168 EMPREINTE URBAINE - Les nouveau
- Page 40 and 41: 172 EMPREINTE URBAINE - Les nouveau
- Page 42 and 43: 174 EMPREINTE URBAINE - Le bâti do
- Page 44 and 45: 176 EMPREINTE URBAINE - Le bâti do
- Page 46 and 47: 178 EMPREINTE URBAINE - Le bâti do
- Page 48 and 49: 180 EMPREINTE URBAINE - Le bâti do
- Page 50 and 51: 182 EMPREINTE URBAINE - Le bâti do
- Page 52 and 53: 184 EMPREINTE URBAINE - Le bâti do
- Page 54 and 55: 186 EMPREINTE URBAINE - Le bâti do
- Page 56 and 57: 188 EMPREINTE URBAINE - Le bâti do
- Page 58 and 59: 190 EMPREINTE URBAINE - Le bâti do
- Page 60 and 61: 192 EMPREINTE URBAINE - Le bâti do
- Page 62 and 63: 194 EMPREINTE URBAINE - Le bâti do
- Page 64 and 65: 196 EMPREINTE URBAINE - Le bâti do
- Page 66 and 67: 198 EMPREINTE URBAINE - Le bâti do
- Page 68 and 69: 200 EMPREINTE URBAINE - Le bâti do
- Page 70 and 71: 202 EMPREINTE URBAINE - Les espaces
- Page 72 and 73: 204 EMPREINTE URBAINE - Les espaces
- Page 74 and 75: 206 EMPREINTE URBAINE - Les espaces
- Page 76 and 77: 208 EMPREINTE URBAINE - Les espaces
- Page 78 and 79: 210 EMPREINTE URBAINE - Les espaces
- Page 80 and 81: 212 EMPREINTE URBAINE - Les espaces
- Page 82 and 83: 214 EMPREINTE URBAINE - Les espaces
- Page 84 and 85: 216 EMPREINTE URBAINE - L’espace
- Page 86 and 87: 218 EMPREINTE URBAINE - L’espace
La ville poursuit (depuis l’Antiquité) son développement<br />
sur la rive droite à la parallèle de la Loire et en direction<br />
de l’ouest et du nord (vers les villes de Tours, Chartres<br />
et Paris). Les secteurs situés au pied du coteau réservés<br />
aux activités portuaires et aux métiers gourmands en eau<br />
(tanneurs, bouchers…) se densifient. Au pied du dernier<br />
rempart, le port d’aval est étendu.<br />
Les fonctions et les activités des anciens quartiers médiévaux<br />
restent inchangées. L’actuel secteur du Châtelet situé au<br />
débouché du pont médiéval demeure le lieu du pouvoir<br />
laïque : château, prison, prévôté et bientôt maison de ville<br />
(le beffroi, 1445-1448 et l’hôtel des Créneaux, façade<br />
sur rue achevée en 1513, FIG. 2). Les secteurs à l’est de la<br />
ville confirment leur vocation spirituelle et universitaire :<br />
reconstruction des monastères Saint-Aignan et Saint-<br />
Euverte, extension (au nord) du quartier religieux autour<br />
de la cathédrale Sainte-Croix (reconstruction de Saint-<br />
Michel-de-l’Étape et de l’hôpital, édification des arcades du<br />
Grand Cimetière…) et enfin la construction des Grandes-<br />
Écoles (1498-1507).<br />
Le renouveau de la ville est conséquent et général. Il est<br />
rendu possible par les conditions économiques et politiques<br />
générales dynamiques et également par la position<br />
géographique de la ville : nœud routier au croisement de<br />
territoires et point de rencontre entre le transport terrestre<br />
et fluvial des biens et des personnes. L’avènement du duc<br />
d’Orléans sur le trône de France, sous le nom de Louis XII<br />
(1498-1515), n’est probablement pas sans effet sur<br />
l’épanouissement de la cité.<br />
La seconde Renaissance viendra poursuivre et couronner<br />
ce mouvement de renouveau pour glisser jusqu’au règne<br />
d’Henri IV. De cette période émerge, entre autres, deux<br />
bâtiments emblématiques de la deuxième moitié du<br />
16 e siècle : la maison dite de Du Cerceau (1560-1570 ?) et<br />
le pavillon Colas-des-Francs (vers 1570) (1) .<br />
La façade de la maison de Du Cerceau, à trois étages,<br />
n’est plus qu’un quadrillage de larges entablements et de<br />
pilastres absorbant les fenêtres à la manière d’une façade<br />
rideau (VOIR P. FIG. X). Les ordres (dorique, ionique, corinthien<br />
et composite) sont superposés conformément aux canons<br />
(1) Datation de Peter Fuhring dans le cadre d’une visite sur site.<br />
FIG. 3<br />
Jardin Jacques-Boucher, pavillon Colas-des-Francs (vers 1570)<br />
(photo Laurent Mazuy)<br />
171