134 EMPREINTE URBAINE

FIG. 2
Façades du 33 et 35 rue de l’Empereur
restaurées dans leur état du 18 e siècle
pour les deux premières et dans leur
état d’origine pour les deux suivantes
(1569 [d] et 1483 [d]).
(photo Laurent Mazuy)
La découverte d’un patrimoine insoupçonné, l’architecture
à pans-de-bois et sa reformulation colorée au siècle des
Lumières par exemple, constitue un des faits marquants de
cette démarche et de cette exigence de qualité.
L’analyse et la compréhension architecturale et urbanistique
d’Orléans s’inscrivent dans une transversalité et une
complémentarité permanente entre l’Institut National
de Recherches Archéologiques Préventives (I.N.R.A.P.),
les services de la Ville, de la Région Centre et de l’État.
Ces échanges prennent également la forme d’un groupe
de travail scientifique dont le but est la conduite de
synthèses thématiques dans le cadre de projets urbains
ou de programmes d’expositions et de publications, pour
les plus récents : Jeu de plans – Atlas Archéologique, 2005 ;
Orléans, l’architecture à pans-de-bois, 2006 ; Orléans, les
mutations urbaines au 18 e siècle, 2007 ou encore Orléans,
3 aménagements urbains à la fin du 19 e siècle…
L’ensemble de ces démarches, originales et singulières,
reposant sur une intelligence de la curiosité, constituent
un lieu de ressource et de compréhension du phénomène
urbain (urbanismes, architectures et usages) à l’attention
de la communauté scientifique, des professionnels de la
ville mais également du grand public.
Le présent chapitre, écrit à la croisée de plusieurs de
ces recherches, dresse le panorama d’une ville et d’une
architecture en plein renouvellement.
Orléans, port ligérien depuis ses origines, point de passage
et de contact entre l’est et l’ouest, le nord et le sud du
royaume, s’affirme parmi les grandes cités de France où
éclosent les idées et les formes de la Renaissance. !
135