134 EMPREINTE URBAINE

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EMPREINTE URBAINE - Le bâti domestique orléanais au 16 e siècle
FIG.3
Restitution de la Tour-Neuve, vue panoramique du sud-ouest (autour de 1550)
La tour d’un diamètre de 16,50 m et d’une hauteur de 27,25 m était à l’origine entourée
d’un fossé pavé (13,20 de large et 6,60 m de profondeur) et d’une enceinte de tracé
hexagonale. L’entrée principale de la forteresse donnait côté ville (sur une bassecour
?). Une autre porte piétonne assurait la possibilité d’une sortie par la Loire.
Edifié dans l’angle sud-est de la première enceinte (à l’emplacement probable d’une
ancienne tour gallo-romaine), ce système militaire fut probablement modifié lors
de la construction de l’accrue sous Louis XI (1466-1480) : comblement du fossé et
démantèlement de la partie nord de son enceinte (?), raccord avec les autres murs
défensifs...
Les hourds et la toiture de la tour disparaîtront sous Charles IX pour laisser place à une
terrasse d’artillerie.
Le Guichet de Moi (au premier plan) correspond à l’une des portes permettant la
communication entre la ville basse réservée à la transformation et au stockage des
matières premières et les quais. Ce segment d’enceinte semble être construit, de la
tour hexagonale (22 quai du Châtelet) à la Tour-Neuve, parallèlement à l’édification de
cette dernière.
FIG. 4
Restitution de l’angle sud-est du
rempart. Vue du sud (autour de 1600)
FIG. 2
Restitution du rempart
(segment sud-est), vue du sud-est
(autour de 1550)
Les quais sont stabilisés par des
murs en pierres ou en bois. Ces
soutènements sont interrompus audevant
de chaque porte et poterne
afin de permettre un accès de plainpied
au fleuve : évacuation des eaux,
abreuvoir, manipulation des bateaux
(mise à l’eau et mise hors d’eau).
Au premier plan se trouve la grosse
tour de Philippe Auguste (Tour-
Neuve) construite au début du
13 e siècle en bout de perspective
le Châtelet et le pont des Tourelles
(12 e siècle). Ce pont prend appui
à l’intersection de deux îles :
les mottes Saint-Antoine et des
Poissonniers.