Vieillir au XIX e siècle : un état morbide ou une nouvelle pathologie ?
Vieillir au XIX e siècle : un état morbide ou une nouvelle pathologie ? Vieillir au XIX e siècle : un état morbide ou une nouvelle pathologie ?
toujours des miséreux ou des aliénés, considérés comme des bêtes de laboratoire à bon marché et pas forcément traités avec le respect qu’on attendrait d’une médecine humaine, de sorte qu’il n’y avait pratiquement pas de dialogue entre le médecin et son patient. Peut-être est-ce là aussi une des raisons pour laquelle on a assisté au XIX e siècle à une stagnation des progrès de longévité, alors que cette période semblait prédisposée à poursuivre la progression initiée au XVIII e siècle. L’obsession thérapeutique et la glorification du scientisme peuvent parfois provoquer des effets pervers !
- Page 1 and 2: Vieillir au XIX e siècle : un éta
- Page 3 and 4: a été distingué du vieillissemen
- Page 5 and 6: écession, mais plutôt d’une sta
- Page 7 and 8: Probabilités féminines de survivr
- Page 9 and 10: français Charcot 13 d’avoir mis
- Page 11: consigne ses observations réalisé
t<strong>ou</strong>j<strong>ou</strong>rs des miséreux <strong>ou</strong> des aliénés, considérés comme des bêtes de laboratoire à<br />
bon marché et pas forcément traités avec le respect qu’on attendrait d’<strong>un</strong>e médecine<br />
humaine, de sorte qu’il n’y avait pratiquement pas de dialogue entre le médecin et son<br />
patient. Peut-être est-ce là <strong>au</strong>ssi <strong>un</strong>e des raisons p<strong>ou</strong>r laquelle on a assisté <strong>au</strong> <strong>XIX</strong> e <strong>siècle</strong><br />
à <strong>un</strong>e stagnation des progrès de longévité, alors que cette période semblait<br />
prédisposée à p<strong>ou</strong>rsuivre la progression initiée <strong>au</strong> XVIII e <strong>siècle</strong>. L’obsession<br />
thérapeutique et la glorification du scientisme peuvent parfois provoquer des effets<br />
pervers !