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ETTC'2003 - SEE

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➤ Le partage d’une même vision sur les objectifs et les moyens relatifs à chaque<br />

étape de l’intégration. Sur la base des plans de V&V (Vérification et Validation), et<br />

grâce au réseau relationnel évoqué ci-dessus, il s’agit d’optimiser les objectifs et le<br />

contenu de chaque phase, de le remettre en adéquation avec un schéma global : en<br />

bref, de prendre le recul nécessaire à une bonne vision d’ensemble qui soit partagée<br />

par l’ensemble des acteurs.<br />

➤ La mise en place de moyens communs d’essais, de modèles de simulation<br />

(cohérence d’environnement des divers essais), mais aussi d’outils communs<br />

permettant la traçabilité des diverses anomalies, de leurs conséquences, de leur<br />

mode de traitement ainsi que de la version (matérielle/logicielle) dans laquelle elles<br />

seront corrigées. Une telle base commune partagée est une aide considérable à une<br />

bonne analyse des problèmes.<br />

➤ La participation « intégrée » aux essais : dans la mesure où la création d’une<br />

société Airbus unique permet une flexibilité nouvelle, les équipes de conduite<br />

d’essais peuvent être façonnées de manière à ce que le passage de relais entre<br />

deux étapes d’intégration soit le plus fluide possible. En l’occurrence, cet objectif<br />

peut être atteint en impliquant dans les essais de systèmes une partie de l’équipe<br />

qui réalisera l’intégration au niveau avion.<br />

Dans cette seconde phase, une situation symétrique (participation d’équipes<br />

d’essais « amont » à l’intégration ) permettra d’assurer un support déjà « rodé » à<br />

l’analyse de ces essais d’intégration. Rien de très révolutionnaire… mais une<br />

flexibilité restée jusque là peu exploitée.<br />

L’interface entre équipements et systèmes<br />

Si l’idée directrice reste la même (fluidifier la transition, pour limiter la « perte en<br />

ligne » au passage de cette étape), cette interface ne présente pas du tout le même<br />

degré de flexibilité. En effet, cette transition correspond à un passage de témoin<br />

d’équipementier vers l’avionneur, et l’on garde dans ce cas une frontière<br />

évidemment plus marquée par la nature de la relation. On ne peut s’affranchir aussi<br />

simplement que précédemment des aspects contractuels juridiques, commerciaux.<br />

La relation client/ fournisseur évoquée précédemment prend donc ici toute son<br />

ampleur, et les modes organisationnels mis en place en interne ne peuvent<br />

évidemment pas être déployés, avec une telle flexibilité. Est-ce à dire que l’on ne<br />

peut rien faire ? Sûrement pas ! A l’image de ce qui se déroule déjà en matière de<br />

spécification, il est sans doute possible de mieux intégrer cette phase placée sous la<br />

responsabilité du fournisseur.<br />

En effet, en matière de conception, la notion de « plateau » s’est largement<br />

développée depuis quelques années. Le principe en est le suivant : lorsque, pour un<br />

ensemble ou un équipement complexe, il apparaît que l’optimisation de l’interface<br />

est difficile, on met en place une équipe dédiée, mixte entre le fournisseur et<br />

l’avionneur, de manière à élaborer une spécification optimisée commune et… être<br />

sûr d’en avoir la même compréhension. Ce principe, extrêmement simple, est parfois<br />

plus délicat de mise en œuvre, car il se déroule parfois avant le choix du fournisseur,

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