ETTC'2003 - SEE
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7. PERFORMANCE ET OPTIMISATION DU PROCESSUS La mesure de la performance du processus de validation/qualification s’effectue au travers de la confiance accordée par l’utilisateur, des choix, des techniques et des résultats qui sont fournis. Les paramètres sont le coût, le délai et la performance technique et la plus value des tâches. C’est en général le coût qui conditionne les autres paramètres au travers d’analyses de la valeur ou d’analyses de coût conduisant aux meilleurs rapports délai/prix ou performance/prix. La phase projet (figures 4 et 5) est une phase en toile fond vis à vis du programme. Elle précède l’engagement des parties, au moment de la signature du contrat. Les actions menées conditionnent le bon déroulement du déroulement du processus de validation/qualification et son optimisation. La « vision optimale » du processus n’est effective, pour des raisons complémentaires et convergentes qu’au moment de la signature du contrat. Avant l’engagement réciproque, le processus n’est pas en place. Après, on le déroule et les degrés de liberté ne portent que les règles d’exécution qui resteront toujours de faibles leviers d’actions. Au moment de l’engagement, les parties ont à résoudre l’antagonisme de leurs besoins et de leurs actions réciproques : • Le producteur souhaite que le besoin soit le mieux défini possible alors que c’est l’utilisateur qui a en charge de fournir l’expression de besoin. • L’utilisateur demande le maximum de garanties et de visibilité alors que c’est le producteur qui a en charge de respecter des clauses du contrat en coût, délais et performances. Tout est dans la prévision des actions futures au moment de l’engagement, et cette prévision se concrétise par la définition des règles d’ajustement. Le processus est la base de dialogue commune des deux parties. 8. SUR LE REBOUCLAGE DU PROCESSUS Il est important dans le processus d’identifier les boucles internes, c’est à dire les endroits où l’on peut : • Reprendre une action pour atteindre le résultat escompté (y compris les performances) voire les améliorer. Ceci est acceptable et nécessite une gestion des risques. • Vérifier l’écart par rapport aux objectifs fixés. En cela l’exécution du processus est maîtrisée par le contrôle. Optimiser le processus, c’est faire le compromis entre le gain obtenu et les contraintes en terme de coût, délai, performance, plus-value de tâche… induits par le rebouclage. L’optimisation vis-à-vis des coûts peut se traduire par des objectifs chiffrés ou qualitatifs. Il est important de mettre en place de façon explicite des indicateurs qui permettent de suivre le bon déroulement du processus sur les aspects du coût, des délais et de la performance. Elle peut impliquer de s’y reprendre en plusieurs fois. Cette notion est valable dans les phases de mise au point conduisant à la validation mais n’est pas envisageable lors de la qualification finale. 9. NATURE DETERMINISME ET STATISTIQUE DE LA SOLUTION DU DURCISSEMENT Il est important de clarifier soit la « logique de développement » soit la souplesse du « scénario de déroulement » dans lequel on s’engage. Ce doit être clarifié au début du programme (dans des documents de type « plan de management » ou mieux dans le contrat. La logique de développement conduit à un développement déterministe de la solution : par exemple on peut indiquer les choix retenus des modes de démonstration : essai de qualification global, essai de qualification partiel, qualification sur dossier, qualification par similarité. Si la solution de durcissement ne peut être prédite à l’avance (ou pré déterminée) en fonction des risques à gérer, les axes de solutions à creuser peuvent être par contre prévus au titre d’une conception préliminaire à consolider. Ces axes constituent un guide qui conduit à l’émergence de la protection, solution du processus de durcissement. On parle alors de scénario de déroulement. On ne prédit plus la solution à mettre en place, elle n’« éclot » plus consécutivement à l’aboutissement de tâches de durcissement préétablies donc déterministes. Par contre, on prévoie les axes sur lesquels on s’engage qui permettent la « déclosion » de la solution. Elle ci revêt un 8
aspect statistique : la protection se conçoit en même temps que le système et relève d’une réalité plus objective que causale. Tout s’articule sur les moyens et méthodes disponibles et les jalons. Le facteur humain et les modes d’organisation prennent de l’importance. Les processus industriels reposent à l’heure actuelle plutôt sur le principe de la logique de développement. Les avancées montrent que l’évolution va inconsciemment dans le sens du scénario de déroulement [4], [5]. 10. RELATION A L’EXPRESSION DE BESOIN DU DURCISSEMENT Le processus de qualification se distingue du processus de validation (figure 3) par les actions qui permettent de passer de l’expression de besoin aux Spécifications Technique de Besoin et au contrôle. En dehors de quelques cas particularités lié au durcissement stratégique, l’expression de besoin du durcissement électromagnétique est déterministe. La qualification du durcissement consiste à apporter la preuve que la contrainte résiduelle d’environnement est inférieure à la susceptibilité du matériel avec une marge convenue à l’avance. Ce concept est déterministe. Il a le mérite d’être efficace dans le cas de systèmes simples et d’être facilement compris par les acteurs du durcissement. Des difficultés de justification peuvent apparaître s’il est impossible d’apporter la justification du bien fondé de la protection dans le cas de moyens d’essais insuffisant en laboratoire ou sur site. De plus, la traduction de l’expression de besoin de durcissement décrite avec les facteurs de pondération « Important » ou « Souhaitable » en Spécification Technique de Besoin déterministe est un point délicat en raison de la nature binaire du besoin Une expression du besoin décrite en terme de probabilité de réussite en vue de tenir un objectif est plus naturelle et plus conforme au besoin réel. Elle va dans le sens d’une meilleure répartition de l’effort. Ceci présente un avantage dans le cas des systèmes complexes et sensibles, mais aussi dans le cas de systèmes simples de type « clé en main » pour lesquels le qualificatif "Souhaitable" de l’expression de besoin est souvent retenu. Dans ces deux cas, un concept déterministe conduit toujours à surestimer la protection à mettre en place en raison de la nature « pire cas » du principe des analyses menées. Dans des cas extrêmes, elle peut conduire à l’abandon du besoin de protection si l’effort à consentir est jugé prohibitif. La contre partie de l’approche probabiliste réside dans les bases de données à constituer au fil des programmes et les compléments méthodologiques à consolider [3]. 11. INTERET DES PROTOTYPES VIRTUELS POUR LE DURCISSEMENT A l’heure actuelle, la logique du durcissement est de nature linéaire (séquentielle et/ou parallèle). Par contre, le choix final de la solution revêt plutôt un caractère à seuil qui peut remettre en cause l’intérêt du bien fondé même d’actions préalablement menées. Tout repose dans la pondération du coût d’analyse et du coût de la protection. La problématique est réelle dans le cas de systèmes fortement intégrés. La maîtrise de cette problématique repose sur l’appréciation : • Des contraintes d’environnement résiduelles qui dépendent de l’environnement électromagnétique incident et du choix des modèles de simulation qui caractérisent le système. • De la susceptibilité des matériels. En ce qui concerne la destruction, les modèles élémentaires de défaillance [6] sont suffisants. En ce qui concerne la perturbation, les modèles ont besoin d’être calibrés par des mesures. En phase de faisabilité ou en début de phase de définition, des modèles numériques « canoniques » sont souvent nécessaires pour déterminer les ordres de grandeur des contraintes, et les hiérarchiser. Ils sont suffisants pour évaluer les risques et définir l’architecture de la protection mais ils peuvent s’avérer insuffisants pour la définir et/ou la justifier et/ou l’optimiser. Des modèles « fins » étalonnés par des essais partiels sont alors nécessaires pour les compléments d’analyses. 9
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La mesure de la performance du processus de validation/qualification s’effectue au travers de la<br />
confiance accordée par l’utilisateur, des choix, des techniques et des résultats qui sont fournis.<br />
Les paramètres sont le coût, le délai et la performance technique et la plus value des tâches. C’est<br />
en général le coût qui conditionne les autres paramètres au travers d’analyses de la valeur ou<br />
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La phase projet (figures 4 et 5) est une phase en toile fond vis à vis du programme. Elle précède<br />
l’engagement des parties, au moment de la signature du contrat. Les actions menées<br />
conditionnent le bon déroulement du déroulement du processus de validation/qualification et son<br />
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La « vision optimale » du processus n’est effective, pour des raisons complémentaires et<br />
convergentes qu’au moment de la signature du contrat.<br />
Avant l’engagement réciproque, le processus n’est pas en place. Après, on le déroule et les degrés<br />
de liberté ne portent que les règles d’exécution qui resteront toujours de faibles leviers d’actions.<br />
Au moment de l’engagement, les parties ont à résoudre l’antagonisme de leurs besoins et de leurs<br />
actions réciproques :<br />
• Le producteur souhaite que le besoin soit le mieux défini possible alors que c’est l’utilisateur<br />
qui a en charge de fournir l’expression de besoin.<br />
• L’utilisateur demande le maximum de garanties et de visibilité alors que c’est le producteur qui<br />
a en charge de respecter des clauses du contrat en coût, délais et performances.<br />
Tout est dans la prévision des actions futures au moment de l’engagement, et cette prévision se<br />
concrétise par la définition des règles d’ajustement.<br />
Le processus est la base de dialogue commune des deux parties.<br />
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Il est important dans le processus d’identifier les boucles internes, c’est à dire les endroits où l’on<br />
peut :<br />
• Reprendre une action pour atteindre le résultat escompté (y compris les performances) voire<br />
les améliorer. Ceci est acceptable et nécessite une gestion des risques.<br />
• Vérifier l’écart par rapport aux objectifs fixés. En cela l’exécution du processus est maîtrisée<br />
par le contrôle.<br />
Optimiser le processus, c’est faire le compromis entre le gain obtenu et les contraintes en terme de<br />
coût, délai, performance, plus-value de tâche… induits par le rebouclage.<br />
L’optimisation vis-à-vis des coûts peut se traduire par des objectifs chiffrés ou qualitatifs. Il est<br />
important de mettre en place de façon explicite des indicateurs qui permettent de suivre le bon<br />
déroulement du processus sur les aspects du coût, des délais et de la performance.<br />
Elle peut impliquer de s’y reprendre en plusieurs fois. Cette notion est valable dans les phases de<br />
mise au point conduisant à la validation mais n’est pas envisageable lors de la qualification finale.<br />
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Il est important de clarifier soit la « logique de développement » soit la souplesse du « scénario<br />
de déroulement » dans lequel on s’engage. Ce doit être clarifié au début du programme (dans des<br />
documents de type « plan de management » ou mieux dans le contrat.<br />
La logique de développement conduit à un développement déterministe de la solution : par<br />
exemple on peut indiquer les choix retenus des modes de démonstration : essai de qualification<br />
global, essai de qualification partiel, qualification sur dossier, qualification par similarité.<br />
Si la solution de durcissement ne peut être prédite à l’avance (ou pré déterminée) en fonction des<br />
risques à gérer, les axes de solutions à creuser peuvent être par contre prévus au titre d’une<br />
conception préliminaire à consolider. Ces axes constituent un guide qui conduit à l’émergence de<br />
la protection, solution du processus de durcissement. On parle alors de scénario de déroulement.<br />
On ne prédit plus la solution à mettre en place, elle n’« éclot » plus consécutivement à<br />
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