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Biochimie Métabolique AC AM, SP & TBioMol.

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BIOCHIMIE METABOLIQUE<br />

ère ANNEE DE MEDECINE<br />

2012<br />

1 ère<br />

METABOLISME DES <strong>AC</strong>IDES <strong>AM</strong>INES<br />

SYNTHESE PROTEIQUE & TECHNIQUES DE BIOLOGIE MOLECULAIRE<br />

Pr. Alami – Ouahabi Naïma<br />

1


Transaminases<br />

Le métabolisme de l'azote<br />

Métabolisme général des acides aminés<br />

Les acides aminés du métabolisme sont tous des acides -aminés aminés de la série<br />

L.<br />

Les réactions du métabolisme qui concernent ces deux fonctions sont donc<br />

communes à de nombreux acides aminés et constituent le métabolisme<br />

général des acides aminés.<br />

Ce métabolisme général comprend des transaminations, des<br />

décarboxylations décarboxylations et des désaminations dont nous allons voir des exemples.<br />

Le catabolisme des acides aminés conduit à des produits finaux différents<br />

suivant les circonstances physiologiques,<br />

glucose ou corps cétoniques à jeûn,<br />

triglycérides de réserve en période de stockage,<br />

gaz carbonique et énergie durant l'effort.<br />

Les voies de gluconéogénèse, cétogénèse et lipogénèse à partir des acides<br />

aminés forment des schémas généraux du catabolisme de ces substrats.<br />

<br />

2


• Il existe toute une sous sous-classe classe d'enzymes qui catalysent le transfert de la fonction<br />

amine entre les acides aminés et les acides -cétoniques<br />

cétoniques : les transaminases.<br />

• Ces enzymes permettent l'entrée des acides aminés glucoformateurs dans la<br />

gluconéogénèse.<br />

• Toutes ces enzymes ont pour coenzyme lié le phosphate de pyridoxal.<br />

• Toutes Toutes ces enzymes sont régulées par le cortisol, qui induit leur synthèse dans les<br />

cellules qui catabolisent des protéines.<br />

3


Exemple de transaminase : aspartate aminotransférase<br />

4


Glutamate déshydrogénase<br />

5


Exemple de décarboxylase : Histidine décarboxylase<br />

6


Mono Amine Oxydase = MAO<br />

Les monoamine oxydases (MAO (MAO-A A et MAO MAO-B) B) sont des flavoprotéines de l'intestin, du foie, des<br />

reins et de nombreux autres organes qui catalysent la désamination oxydative des amines<br />

aromatiques contenues dans les aliments ou les produits de la digestion. Elles évitent la<br />

pénétration de ces amines vasoconstrictives ou toxiques dans l'organisme comme la tyramine.<br />

Les monoamine monoamine oxydases sont aussi présentes dans le système nerveux central, qui participent<br />

au catabolisme des amines endogènes (noradrénaline).<br />

L'eau oxygénée produite au cours de cette réaction est détruite par la catalase ou une<br />

peroxydase.<br />

<br />

7


Gluconéogénèse à partir des acides aminés<br />

8


Lipogénèse à partir des acides aminés<br />

9


Cétogénèse à partir des acides aminés<br />

10


Métabolisme de l'ammoniac<br />

12


Schéma de l'uréogénèse<br />

L'uréogénèse est une voie métabolique exclusivement hépatique, dont les enzymes se répartissent<br />

entre la matrice mitochondriale, le cytoplasme et les membranes du reticulum endoplasmique.<br />

13


Les métabolismes propres des acides aminés<br />

Le métabolisme des radicaux monocarbonés<br />

26


La phosphoglycérate déshydrogénase est l’enzyme qui commence la voie métabolique de<br />

synthèse de la sérine à partir du 3-phosphoglycérate, intermédiaire de la glycolyse<br />

cytoplasmique.<br />

• Le 3-phospho-hydroxypyruvate est ensuite transaminé par une sérine aminotransférase qui<br />

produit une 3-phospho-L-sérine.<br />

• Cette 3-phospho-L-sérine est enfin hydrolysée par une phosphatase qui permet d’aboutir à la<br />

sérine.<br />

• Par cette synthèse, ces enzymes conduisent à la sérine et au glycocolle, qui sont des<br />

précurseurs<br />

importants des radicaux monocarbonés, de la choline et de nombreux composés méthylés<br />

ou formylés.<br />

27


Le métabolisme des acides aminés glucoformateurs (Ala,<br />

Ser, Thr, Asp, Asn, Glu, Gln, Pro, Orn, Arg, His)<br />

30


Précurseurs de l’α-cétoglutarate (schéma général)<br />

36


Métabolisme des acides aminés soufrés (schéma général)<br />

Métabolisme des acides aminés soufrés (schéma général)<br />

37


Le produit de la réaction, cystéine sulfinate, sera ensuite transaminé, puis<br />

perdra son SO2 et<br />

le pyruvate restant conduira au cycle de Krebs ou, en cas de jeune, à la<br />

gluconéogénèse.<br />

• La cystéine est donc un acide aminé glucoformateur.<br />

40


Le métabolisme des acides aminés branchés (Leu, Ile, Val) et de la lysine<br />

(schéma général)<br />

Deux transaminases spécifiques de la leucine et de l'isoleucine d'une part, de la<br />

valine d'autre part font la transamination de ces aminoacides dans les mitochondries 41<br />

(muscles, coeur, foie).


Précurseurs<br />

de l’acétoacétate<br />

Les acides aminés qui sont dégradés par les voies de β-oxydation, libèrent de<br />

l’acétyl-CoA, lequel peut être le substrat du cycle de Krebs, mais aussi dans le<br />

foie à jeun, de la cétogénèse. Mais il s’agit d’acides aminés peu abondants<br />

(tryptophane, lysine, isoleucine)<br />

• La leucine est le principal acide aminé cétogène parce que son métabolisme<br />

conduit entièrement à l’HMG-CoA<br />

43


Le métabolisme des acides aminés aromatiques (Phe, Tyr, Trp) (schéma général)<br />

• Dans le déficit en phénylalanine hydroxylase, le catabolisme normal devient impossible.<br />

• Une autre transaminase transforme alors la phénylalanine en phényl pyruvate.<br />

• Ce dernier donne ensuite plusieurs métabolites, phénylacétate, phényllactate,<br />

• qui sont neurotoxiques et responsables de l'oligophrénie phénylpyruvique.<br />

• La détoxification de ces derniers se fait par une glutamoconjuguaison du phénylacétate.<br />

46


La phénylalanine hydroxylase catalyse la transformation irréversible de<br />

phénylalanine en tyrosine.<br />

Le déficit en phénylalanine hydroxylase est responsable de l’oligophrénie phénylpyruvique<br />

ou phénylcétonurie.<br />

Les dérivés du catabolisme de la phénylalanine (phénylpyruvate) sont<br />

directement toxiques pour les neurones.<br />

En cas de déficit en phénylalanine hydroxylase, ce catabolisme commence par<br />

une transamination qui conduit au phénylpyruvate, puis au phénylacétate ou au<br />

phényllactate.<br />

47


La transamination de la tyrosine est une réaction d’une aminotransférase spécifique,<br />

qui catalyse le transfert de la fonction amine de la tyrosine vers l’α-cétoglutarate<br />

qu’elle transforme en glutamate, tandis que la tyrosine donne un parahydroxyphénylpyruvate.<br />

• La tyrosine transaminase a pour coenzyme le phosphate de pyridoxal.<br />

• Le parahydroxyphényl-pyruvate peut être métabolisé par une décarboxylation<br />

suivie d’une oxydation.<br />

Le produit de la réaction s’appelle l’homogentisate, qui sera ensuite oxydé en<br />

maléyl-acétoacétate, puis isomérisé en fumaryl-acétoacétate et en fin scindé en<br />

fumarate et en acétoacétate.<br />

49


Les autres molécules azotées: Métabolisme des porphyrines<br />

50


Biosynthèse des porphyrines (schéma général)<br />

52


Bilirubine libre (indirecte)<br />

•La dégradation de l'hème dans le système réticulo endothélial assure 85 % de la<br />

production de la bilirubine libre.<br />

• Le reste provient de la dégradation des autres chromoprotéines (cytochromes,<br />

catalases, ...)<br />

• La bilirubine libre est insoluble dans l'eau. En conséquence, elle est liée à une<br />

lysine de la sérumalbumine pour son transport dans le plasma.<br />

• Le taux de cette bilirubine « libre » est de 5 à 17 µmol/L (3 à 10 mg/L).<br />

• La bilirubine est captée par les hépatocytes, conjuguée par l'UDP-glucuronosyl<br />

transférase et excrétée dans la bile .<br />

53


Métabolisme de la créatine<br />

Précurseurs du phosphate de créatine<br />

Le phosphate de créatine est synthétisé dans les cellules à partir des acides aminés.<br />

54


STRUCTURE DE LA CHROMATINE<br />

Condensation de la chromatine dans les cellules<br />

somatiques<br />

la molécule d’ADN nucléaire est fortement associée à des<br />

protéines pour constituer la la chromatine.<br />

Les complexes protéines-ADN sont appelés nucléosomes.<br />

Le nucléosome contient de l’ADN enroulé autour d’un<br />

« core » constitué de 8 protéines appelées histones<br />

2x (H2A H2B, H3 et H4).<br />

56


Les histones sont des protéines de petit poids moléculaire<br />

(11-14 k Da);<br />

Les histones sont riches en acides aminés basiques (+);<br />

L’histone H1 n’appartient pas au nucléosome, mais permet le<br />

contact entre deux nucléosomes.<br />

L’ enroulements successif de 6 nucléosomes forme des structures<br />

de type solénoïde.<br />

Les solénoïdes forment des domaines (boucles de solénoïdes) de<br />

60 kb (60. 000 pb).<br />

Les boucles de solénoïdes s’enroulent ou s’empilent afin de<br />

former une mini bande chromosomale<br />

Les mini bandes s’empilent pour former un chromosome<br />

57


Le projet du Génome Humain<br />

le séquençage complet des 3 10 9 pb en<br />

juin 2001<br />

Chez l’homme :<br />

•3 10 9 pb,<br />

•100.000 gènes,<br />

•46 chromosomes<br />

(2 x 23)<br />

58


LES TOPOISOMÉRASES<br />

Les topoisomérases sont des enzymes qui modifient le<br />

nombre d’enlacements. Elles augmentent ou diminuent le<br />

nombre de supertours dans les molécules d’ADN double<br />

brin.<br />

Les topoisomérases de type I: Coupent transitoirement et<br />

ressoudent un seul brin d’ADN double brin. Ils peuvent<br />

agir sur de l’ADN superenroulé positif ou négatif.<br />

Les topoisomérases II : coupent de manière transitoire<br />

les deux brins de l’ADN, puis les ressoudent et agissent<br />

uniquement sur l’ADN superenroulé négatif (exemple:<br />

gyrase bactérienne).<br />

Les topoisomérases I & II permettent de désenrouler<br />

(relacher) l’ADN.<br />

61


Rôle des topoisomérases<br />

Les deux types de topoisomérases ont une<br />

importance capitale dans la réplication , la<br />

transcription et la recombinaison de l’ADN. chez les<br />

procaryotes et les eucaryotes.<br />

Ces enzymes sont également la cible d’agents<br />

médicamenteux, soit par exemple :<br />

•les agents anti-bactériens de la classe des quinolones<br />

qui inhibent les gyrases bactériennes<br />

•ou les agents anti-cancéreux, (le taxol )qui agissent<br />

en tant que anti topo isomérases I.<br />

Exemple de poison anti topoisomérase I : ts HMG<br />

62


INFORMATION GENETIQUE<br />

Expression Génétique :<br />

Transcription &Traduction<br />

Réplication & Cycle Cellulaire<br />

63


Définitions :<br />

La double hélice<br />

Expression Génétique<br />

64


L’acide désoxyribonucléique (ADN ou DNA), constitué de deux<br />

chaînes de nucléotides monophosphates, liés chacun par une<br />

liaison ester entre son carbone 3’ et le carbone 5’ du nucléotide<br />

suivant.<br />

Ces deux chaînes de nucléotides sont unies entre elles par des<br />

liaisons hydrogènes pour former un hybride en forme de double<br />

hélice dont les deux brins sont : antiparallèles & complémentaires.<br />

Chaque adénine (A) d’un des deux brins est liée par deux liaisons<br />

hydrogène avec une thymine (T) de l’autre brin, et chaque guanine<br />

(G) d’un brin est liée par trois liaisons hydrogène avec une cytosine<br />

(C) de l’autre brin.<br />

De sorte que si on désigne les nucléotides par les lettres A, C, G et T<br />

en fonction des bases azotées qu’ils contiennent, on peut lire sur<br />

cette figure le texte suivant :<br />

AGAGTCGTCTCGAGTCA...<br />

...TCTCAGCAGAGCTCAGT<br />

65


• Écrire à la suite les lettres A, C, G et T dans l’ordre où on rencontre les<br />

nucléotides sur l’un des brins de l’ADN de l’extrémité 5’ à l’extrémité 3’<br />

aboutit à un texte.<br />

• Le texte ainsi transcrit contient toute l’information nécessaire pour la<br />

synthèse d’une protéine). C’est pourquoi on appelle ce brin d’ADN le brin «<br />

sens ». L’autre brin est le brin complémentaire ou brin « antisens ».<br />

• L’ensemble de l’information génétique transmise par chacun des parents à<br />

un enfant (génome haploïde) est contenue ainsi en 3 x 10 9 nucléotides.<br />

•Ces 3 x 10 9 nucléotides d’information génétique constituent<br />

des gènes = séquences codantes = exons = cadres ouvert de lecture (Open<br />

Reading Frames = ORF).<br />

•Ces gènes sont copiés dans le noyau en tRNA ou rRNA ou mRNA =<br />

Transcription.<br />

•Seuls les mRNA sont traduit dans le cytoplasme en protéines = Traduction.<br />

66


Gène<br />

67


•Pour permettre la biosynthèse d’une protéine, il doit y avoir dans la<br />

structure de l’ADN, une séquence de nucléotides qui constitue le<br />

gène de cette protéine.<br />

•Il existe des séquences régulatrices = éléments régulateurs ou<br />

promoteur:<br />

généralement proximal en amont du gène<br />

Le promoteur peut être en aval ou distal du gène et ne devient<br />

proximal que lors de la transcription et ceci via des remaniements<br />

structuraux de la chromatine).<br />

Le promoteur est une séquence non-transcrite et non-traduite.<br />

•Une région génique ou locus peut contenir une suite variable<br />

d’exons (ORFs transcrites et traduites) et d’introns ( sequences<br />

non-codantes)<br />

• L’ensemble des mécanismes qui à partir de la séquence du gène<br />

(ADN) conduisent à la production d’un acide ribonucléique (ARN) est<br />

désigné sous le terme de Transcription<br />

ARNm proteine == traduction<br />

Transcription & traduction == expression génétique.<br />

68


Brin sens & Brin antisens<br />

•Tout le DNA n’est pas transcrit seuls les gènes = exons = ORFs Sont<br />

transcrits.<br />

•En plus même si l’ADN est double brin seul un brin est transcrit ou<br />

copié en mRNA.<br />

•Le mRNA est complémentaire & antiparallèle au brin d’ADN transcrit<br />

(nommé: Brin antisens)<br />

•Le mRNA est identique à l’autre brin non transcrit<br />

(nommé: Brin sens).<br />

5’….AGCTTA<strong>AC</strong>GCGTA…. 3’ Brin DNA sens=<br />

non transcrit=informatif.<br />

3’….TCGAATTGCGCAT…. 5’ Brin de DNA<br />

Transcription<br />

antisens=transcrit.<br />

5’….AGCUUA<strong>AC</strong>GCGUA…. 3’ mRNA<br />

69


1.A. La transcription<br />

70


• Les nucléotides qui précèdent l’exon contiennent de nombreuses<br />

séquences reconnues par des protéines nucléaires qui permettent<br />

le début (initiation) & la régulation de la transcription. C’est le<br />

promoteur<br />

• On distingue en particulier :<br />

— vers -20 -30 (20 à 30 nucléotides en amont de l’exon 1 en<br />

direction de l’extrémité 5’ du brin sens) une séquence TATATA<br />

appelée « boîte TATA », qui est spécifiquement reconnue par la<br />

protéine TFIID, cofacteur de la RNA-polymérase II ;<br />

— vers -80 une séquence GGCCCATCCAT à la fois « boîte CAT ou<br />

CAAT » et « boîte GC », sur laquelle viennent se fixer d’autres<br />

protéines de la transcription (CTF et Sp-1) ;<br />

— de nombreuses autres séquences sont des sites de fixation des<br />

protéines régulatrices de la transcription. Par exemple, une<br />

séquence TRE (TG<strong>AC</strong>TCA) au début de la troisième ligne de la<br />

sequence, sur laquelle vont se fixer des protéines de la famille AP-1<br />

pour activer la transcription.<br />

71


Cis- et trans-régulateurs<br />

72


Initiation de la transcription<br />

73


• Vers la fin du gène la RNA-polymérase rencontre une<br />

séquence 3’-TTATTT-5’ qu’elle reconnaît comme un<br />

signal de fin d’activité. La transcription s’arrête en effet<br />

peu après ce signal qui est transcrit en AAUAAA.<br />

• La RNA-polymérase quitte l’ADN et libère le transcrit<br />

d’ARN qui contient l’information génétique recopiée<br />

pour permettre l’expression du gène sous forme de<br />

protéine.<br />

78


Modifications du transcrit<br />

79


Excision - épissage<br />

80


Formation du lasso<br />

81


Codon<br />

82


Code génétique<br />

83


• La séquence codante est une suite de codons dont<br />

chacun permet d’incorporer spécifiquement un acide<br />

aminé dans la synthèse d’une protéine.<br />

• Le code génétique est le même pour tous les êtres<br />

vivants de la biosphère (universel). Il existe quelques<br />

variations (codons propres à la biosynthèse des protéines<br />

dans les mitochondries).<br />

• Le code génétique comporte 61 codons pour signifier les<br />

20 acides aminés qui participent à la synthèse des<br />

protéines :<br />

chaque acide aminé peut être codé par plusieurs codons<br />

(de un à six) qui diffèrent en général par leur troisième<br />

nucléotide. On dit que le code est dégénéré.<br />

84


Ribosome eucaryote<br />

85


•<br />

Polyribosomes<br />

86


ARN de transfert<br />

87


Cadre de lecture<br />

88


Incorporation d’un acide aminé<br />

• Un ARNt chargé vient se fixer sur le site A libre. Le codon du messager au<br />

fond du site A va se lier complémentairement avec l’anticodon de l’ARNt du<br />

nouvel acide aminé ce qui va permettre l’incorporation de cet acide aminé dans<br />

le peptide en cours de synthèse.<br />

89


Transfert du peptide<br />

Le ribosome catalyse alors le transfert du peptide situé sur l’ARNt du site P sur<br />

la fonction amine de l’acide aminé de l’ARNt du site A. Il utilise pour cela,<br />

l’énergie de l’hydrolyse de la liaison ester riche en énergie entre le peptide et<br />

l’ARNt du site P.<br />

90


Translocation des codons<br />

• L’ARNt libre du site peptidique quitte le ribosome.<br />

• Le messager, l’ARNt restant et le peptide en cours de synthèse sont alors<br />

déplacés (translocation) du site A vers le site P, sans qu’il y ait fusion de<br />

l’hybride entre le codon et l’anticodon<br />

91


Terminaison de la traduction<br />

• Lorsque le site A se trouve en regard d’un codon nonsens<br />

annonçant la fin de la traduction, le complexe va<br />

se dissocier du messager en présence d’un dernier<br />

cofacteur eRF.<br />

• Les deux sous-unités du ribosome se dissocient, la<br />

protéine synthétisée est libérée, ainsi que le dernier<br />

ARNt.<br />

92


Signal-peptide<br />

• Lorsqu’une protéine est synthétisée, sa structure secondaire ou<br />

tertiaire se construit au fur et à mesure de la traduction et elle est libérée<br />

dans le cytoplasme.<br />

• Lorsque cette protéine est destinée à être incorporée dans les<br />

membranes ou les organites de la cellule, la partie codante de l’ARN<br />

messager commence par une séquence de quelques acides aminés qui<br />

sert d’adresse pour l’incorporation de cette protéine dans la membrane.<br />

• Ces peptides orientent la destinée de la protéine : incorporation dans<br />

les membranes (reticulum endoplasmique, appareil de Golgi, membrane<br />

plasmique, lysosomes...), entrée dans les mitochondries, excrétion hors<br />

de la cellule via l’appareil de Golgi, etc...<br />

• Le signal-peptide est un peptide d’adressage situé à l’extrémité NH 2 -<br />

terminale des protéines à excréter. Parce que sa fonction est de pénétrer<br />

dans la membrane du reticulum endoplasmique, sa structure est riche en<br />

acides aminés hydrophobes (Phe, Leu, Ile, Met, Val).<br />

94


Polyribosomes liés<br />

• Les polyribosomes qui se forment sur un messager comportant<br />

un signal peptide ont une évolution légèrement différente. La<br />

traduction s’arrête peu après la synthèse du signal-peptide, dès<br />

que celui-ci apparaît hors de la structure du ribosome et se lie avec<br />

la SRP (SRP = Signal Recognition Particle), qui inhibe l’élongation.<br />

• Pour que l’élongation puisse se poursuivre, il faut que la SRP soit<br />

reconnue spécifiquement par un récepteur de la membrane du<br />

reticulum endoplasmique. Dès que cette liaison est établie, le<br />

ribosome est lié par la ribophorine, toujours dans la membrane du<br />

reticulum, près d’une protéine qui ouvre un pore à travers cette<br />

membrane. Le SRP écarté, l’élongation va reprendre.<br />

96


• Le peptide en cours de synthèse est alors dirigé à<br />

travers cette membrane pour se développer dans la<br />

lumière du reticulum endoplasmique.<br />

• A la face interne de la membrane une<br />

endopeptidase spécifique va couper le signal<br />

peptide et la synthèse se poursuivra jusqu’à la<br />

terminaison. La protéine sera enfin incorporée dans<br />

une membrane ou exportée, à travers l’appareil de<br />

Golgi, vers l’extérieur de la cellule.<br />

• L’adressage des protéines vers les mitochondries<br />

fait appel à un autre type de peptide d’adressage qui<br />

conduit les peptides à traverser la membrane<br />

mitochondriale.<br />

97


modifications chimiques se produisent après l’incorporation<br />

des acides aminés dans la structure primaire de la protéine<br />

(traduction); on les appelle:<br />

modifications post-traductionnelles.<br />

• On distingue des modifications cotraductionnelles qui se<br />

produisent alors que la traduction se poursuit encore et que le<br />

peptide naissant est encore attaché au ribosome qui l’a<br />

construit, des modifications post-traductionnelles proprement<br />

dites qui ont lieu dans la cellule, dans les organites ou hors de<br />

la cellule.<br />

• On appelle protéine mature la forme chimique définitive que<br />

la protéine montrera au moment où elle remplira sa fonction<br />

dans l’organisme.<br />

99


100


Addition de sucres: Glycosylation<br />

101


102


103


Le cycle cellulaire<br />

• La vie de la cellule se déroule entre deux mitoses. Chez les Mammifères,<br />

cette période dure en moyenne 30 heures bien qu’il y ait des cellules dont la<br />

vie soit très courte ou au contraire très longue.<br />

• Durant ces trente heures la cellule traverse quatre phases :<br />

— la phase G1 où le génome étant diploïde, chaque gène est représenté en<br />

deux exemplaires. La chromatine est accessible aux RNA-polymérases qui<br />

transcrivent les gènes en messagers, qui seront à leur tour traduits. Phase de<br />

préparation à la synthèse d’ADN.<br />

— vers la moitié du cycle commence la réplication de l’ADN : les DNA- DNA-<br />

polymérases vont mettre environ 8 heures (phase S) pour recopier en double<br />

l’ADN de chaque chromosome. Durant cette phase la transcription est<br />

inhibée. Phase de synthèse d’ADN.<br />

— puis la cellule entre en phase G2 où chaque gène est représenté en quatre<br />

exemplaires. La chromatine est à nouveau accessible aux RNA-polymérases<br />

qui recommencent à transcrire. Phase de réparation des mutations.<br />

— enfin survient la mitose, qui donne naissance à deux cellules filles.<br />

Chacune recevra une des copies identiques de l’ADN de chaque<br />

chromosome et chaque gène y sera représenté en deux exemplaires.<br />

104


105


106


107


Mutations génétiques & systèmes de réparations<br />

LES TYPES DE MUTATION DE L’ADN.<br />

• Les mutations sont définies comme un changement<br />

transmissible dans le matériel génétique.<br />

• Ces mutations peuvent concerner les cellules germinales<br />

ou les cellules somatiques.<br />

• Elles peuvent être spontanées ou consécutives à des<br />

altérations des bases puriques ou pyrimidiques.<br />

• Elles peuvent être provoquées par des dysfonctionnements<br />

au cours de la réplication ou de la réparation de l’ADN.<br />

• On peut classer les mutations selon l’étendue de la lésion<br />

de l’ADN: les macrolésions et les microlésions.<br />

108


Les macrolésions de l’ADN.<br />

Dans ce groupe, on peut ranger:<br />

- Les délétions (amputations de matériel génétique<br />

d’amplitude variable).<br />

- Les duplications.<br />

- Les amplifications (multiplication de séquences.<br />

- Les fusions de gènes.<br />

- Les inversions (changement d’orientation tête-bêche d’un<br />

segment variable d’ADN).<br />

- Les insertions de séquences d’ADN.<br />

109


Les microlésions.<br />

Dans ce cadre, on range les mutations ponctuelles de<br />

l’ADN.<br />

délétion, insertion ou substitution, d’un nucléotide par<br />

un autre.<br />

La substitution d’une paire de bases par une autre peut<br />

s’agir<br />

d’une transition ou d’une transversion;<br />

La transition: correspond au remplacement d’une base<br />

purique par une autre base purique ou<br />

une base pyrimidique par une autre base<br />

pyrimidique.<br />

La transversion: correspond au remplacement d’une<br />

base purique est par une pyrimidine ou<br />

d’une pyrimidine par une purine.<br />

110


LES SYSTÈMES DE SAUVEGARDE ET RÉPARATEURS<br />

DE L’ADN<br />

GÉNÉRALITÉS.<br />

Les erreurs de réplication ne sont pas totalement<br />

réparées par édition<br />

L’ADN est sensible à des agressions soit chimiques soit<br />

physiques.<br />

Ces agressions peuvent entraîner la perte de base, des<br />

substitutions de nucléotides, des pont de thymine…<br />

Des mécanismes puissants, cependant non infaillibles<br />

sont présents dans la cellule pour déceler et corriger les<br />

lésions de l’ADN.<br />

111


L’excision-réparation de base.<br />

Ce type de réparation est communément utilisé pour éliminer les<br />

bases incorrectes (comme l’uracile) ou les bases transformées par<br />

des agents alkylants.<br />

Il comprend trois étapes successives:<br />

Tout d’abord, une élimination de la base incorrecte par une<br />

ADN N-glycosylase avec apparition d’un site<br />

site AAP.<br />

Puis, une coupure du brin d’ADN endommagé en 5’ du site<br />

AP, créant ainsi un -OH OH (3’) ’) adjacent au site AP AP.<br />

Enfin, l’extension à partir de cet -OH OH (3’) ’) par une ADN<br />

polymérase est réalisée avec excision du site AP.<br />

La soudure finale est assurée par une ADN ADN-ligase ligase.<br />

112


L’excision L’excision-réparation réparation de nucléotide.<br />

nucléotide<br />

Bien que l’excision-réparation de base joue un rôle très important<br />

comme processus de réparation de l’ADN, elle ne peut pas suffire à<br />

corriger toutes les erreurs dans l’ADN.<br />

En particulier, la disponibilité des ADN N-glycosylases ne peut pas être<br />

étendue à toutes les altérations possibles des bases de l’ADN.<br />

Un autre mécanisme plus flexible de réparation est impliqué. Ce<br />

mécanisme est appelé excision excision--réparation réparation de de nucléotide. nucléotid Il est disponible<br />

dans tous les organismes vivants et il implique les étapes suivantes:<br />

Tout d’abord, la reconnaissance du dommage sur l’ADN.<br />

Puis une liaison d’un complexe multi-protéique avec le site<br />

endommagé.<br />

Une double excision du brin endommagé suit avec coupure<br />

plusieurs nucléotides en 5’ et en 3’ de celui-ci.<br />

La lacune présente est comblée par une ADN polymérase.<br />

Une soudure finale est ensuite assurée par une ADN-ligase.<br />

113


Un tel système de réparation existe également chez les<br />

cellules eucaryotes.<br />

On connait d’ailleurs chez l’Homme,<br />

des anomalies génétiques du système de réparation par<br />

excision-réparation responsables de maladies<br />

génétiques graves,<br />

la xérodermie pigmentaire (entraînant une sensibilité<br />

accrue aux rayons solaires et une augmentation du<br />

risque de cancers cutanés),<br />

mais aussi le syndrome de Bloom ou la maladie de<br />

Fanconi.<br />

114


115


Les recherches thérapeutiques<br />

Le petit nombre de malades et le faible débouché commercial<br />

qu'offrent les maladies rares telles que le XP<br />

Mais depuis quelques années, les recherches se sont multipliées et<br />

elles ont permis de mieux comprendre les mécanismes de la maladie.<br />

Evolution des recherches:<br />

En 1988: Caractéristiques cliniques génétiques et cellulaires.<br />

Développement d'un test anténatal. anténatal. Activation des oncogènes dans les<br />

tumeurs épithéliales isolées de malades atteints du XP<br />

En 1990: Une carence en ADN hélicase serait responsable de certaines<br />

formes formes de de XP XP et et du du syndrome syndrome de de Cockayne. Cockayne. Clonage Clonage du du gène et de<br />

l'ADNc de groupe A du XP<br />

En 1996: La thérapie génique envisageable. Une nouvelle technique de<br />

correction génétique des cellules a été mise au point.<br />

Elle permet, grâce à une construction rétrovirale, de produire des<br />

lignées de fibroblastes de peau de malades au phénotype guéri.<br />

Cela constitue donc une première étape vers la correction des<br />

kératinocytes de malades et peut peut-être être un jour la production in vitro<br />

d'un épithélium génétiquement corrigé pouvant servir de greffon.<br />

En 1998: Comment l'absence d'interaction entre une hélicase et son<br />

régulateur est à l'origine d'une maladie génétique.<br />

En 2001: Reconstruction in vitro de peau de patients atteints de XP<br />

116


117


Les réparations post post-réplicatives<br />

réplicatives.<br />

Si le système de réparation par excision-resynthèse de l’ADN est<br />

débordé, et surtout si les zones d’ADN à réparer coïncident avec la<br />

présence de fourches de réplication, il est évident que le brin<br />

porteur de la lésion devient impropre à servir de matrice.<br />

Dans de telles conditions, le brin parental contiendra un dimère de<br />

thymine et l’autre brin fils contiendra une lacune, on parle de<br />

lacune post-réplicative. C’est une lésion grave de l’ADN.<br />

Pour traiter de telles lésions, un système de réparation approprié va<br />

protéines Rec<br />

être mis en oeuvre. Il s’agit du système des protéines<br />

Rec (pour<br />

Recombinaison). Ce système de réparation fait donc intervenir une<br />

recombinaison.<br />

La recombinaison correspond à un échange d’ADN ente deux<br />

segments homologues. Cette correction fera également intervenir<br />

le système de réparation par excision-resynthèse de l’ADN.<br />

Chez E. coli, la production de la protéine de recombinaison appelée<br />

RecA est réduite dans les conditions normales. Ceci est lié à une<br />

répression de la synthèse par un répresseur protéique appelé LexA 118<br />

(voir contrôle de la transcription).


119


120


Le système S.O.S.<br />

Le système S.O.S. a été décrit initialement chez les<br />

bactéries. Il concerne au moins une vingtaine de gènes<br />

dont les produits protéiques sont impliqués dans les<br />

mécanismes de réparation et de recombinaison. Ce<br />

système est remarquable parce qu’il est inductible, c’està-dire<br />

mis en oeuvre par l’agression physique ou<br />

chimique.<br />

La protéine de recombinaison RecA joue un rôle central<br />

dans un tel mécanisme de sauvegarde.<br />

La synthèse de cette protéine est normalement réprimée<br />

par une protéine appelée LexA ou répresseur.<br />

Si un besoin important de protéine RecA apparaît, la<br />

répression est levée grâce à une propriété particulière de<br />

la protéine RecA qui est capable de cliver son<br />

121<br />

répresseur<br />

répresseur.


Biologie moléculaire du cancer<br />

Mécanisme de l’oncogénèse<br />

INTRODUCTION<br />

La survenue dans un organisme d'une tumeur cancéreuse est<br />

liée à l'émergence d'un clone cellulaire échappant aux lois qui<br />

régissent la prolifération et la cohabitation cellulaire normales.<br />

La cellule cancéreuse se caractérise par 2 propriétés<br />

fondamentales :<br />

1/ la capacité de se reproduire au delà des limites fixées par le<br />

renouvellement naturel du tissu auquel elle appartient et<br />

2/ le pouvoir de coloniser des territoires tissulaires<br />

normalement réservés à d'autres catégories cellulaires.<br />

Ces 2 propriétés sont communes à l'ensemble des cellules<br />

d'une même tumeur ce qui suggère que toute la population est<br />

issue d'une seule cellule devenue anormale.<br />

122


MECANISME DE L'ONCOGENESE<br />

L'ADN = siège des altérations successives<br />

L’origine monoclonale de la population de cellules formant<br />

une tumeur a pu être vérifiée dans de nombreux cas à l'aide<br />

de marqueurs génétiques<br />

L'analyse d'une tumeur maligne indique que toutes les<br />

cellules expriment la même forme et donc que la masse<br />

tumorale correspond à l'expansion d'un clone cellulaire.<br />

123


L'anomalie responsable de la transformation cancéreuse,<br />

virale ou non, est transmissible par division cellulaire et<br />

consiste en une altération majeure de l'information<br />

génétique, c'est à dire une mutation de l'ADN. Du reste, la<br />

majorité des agents carcinogènes s'avèrent être<br />

également des agents mutagènes.<br />

124


Filière virale<br />

Le chef de file des retrovirus tumorigènes est le Virus du<br />

Sarcome de Rous (RSV), virus à ARN, dont l'intégration dans<br />

le génome d' une cellule est possible grâce à la retrotranscriptase,<br />

(une enzyme qui permet la transcription de<br />

l'ARN en ADN).<br />

Son pouvoir transformant est entièrement contenu dans le<br />

gène src, dont l'insertion dans le génome de la cellule hôte<br />

peut provoquer la transformation cancéreuse. On en retrouve<br />

un équivalent dans le génome de toutes les cellules normales<br />

de l'hôte et de nombreuses autres espèces.<br />

Cet homologue cellulaire d'un oncogène viral est un gène<br />

cellulaire non transformant ou protooncogéne.<br />

125


Oncogenes Retroviraux<br />

Les proto oncogènes codent pour des protéines qui jouent un rôle<br />

central dans la stimulation de la division cellulaire. Les oncogènes<br />

d’origine retro virale sont classés en 4 groupes:<br />

1. Facteurs de croissance, (C-sis) & récepteurs de facteurs de<br />

croissance (C fms & CerbB);<br />

2. “GTP-binding proteins”, (C h-ras, C k-ras, C n-ras);<br />

3. “Tyrosine specific protein kinases” (C abl, C fes, C fgr, C fps,<br />

Cros, C src, and C yes);<br />

“ serine/threonine specific protein kinases” (C mil, C mos, C<br />

raf).<br />

4. “ Transcription regulators”(C fos, C jun, C erb A, C myc, C myb,<br />

&Cets).<br />

Les protéines produites par les Proto oncogènes, sont alterées<br />

par des mutations, infections viral, ou agents carcinogénique. Ces<br />

protéines oncogéniques codent pour des protéines modifiées et<br />

sur exprimées qui stimulent une division cellulaire anormale.<br />

126


Les protéines des antioncogènes<br />

•La protéine oncogénique p 105-Rb, codée par le gène<br />

"suppresseur" Rb appartient au système de contrôle de la<br />

prolifération cellulaire. Elle représente par exemple le point<br />

d'impact de l'activité de certains oncogènes comme le E1A,<br />

provenant des adenovirus. La protéine codée par cet oncogène<br />

d'origine virale (adénovirus) agit par formation d'un complexe avec<br />

p 105-Rb qui entraine l'inactivation de celle-ci.<br />

•La protéine p53 a été identifiée comme la protéine cellulaire qui se<br />

couple à l'antigène T, produit transformant du virus simien SV 40.<br />

La protéine p53 peut être considérée comme la « gardienne du<br />

génôme ".<br />

A la suite d'une lésion affectant l'ADN (rayonnement UV, exposition<br />

à un mutagène), elle agit comme un agent décisionnel qui<br />

provoquerait soit l'arrêt de la division cellulaire soit l'apoptose.<br />

L'ensemble de ces phénomènes contribue à la stabilité de<br />

l'intégrité génétique.<br />

127


Retinoblastome<br />

Origine Moléculaire & Genetique<br />

Perte de fonction du gène “RB”<br />

gène suppresseur de tumeurs<br />

mutation Germinale du gène suppresseur de<br />

tumeurs « RB »<br />

Substitution: C T<br />

chromosome 13<br />

inactivation de son expression<br />

Retinoblastome héréditaire ou sporadique,<br />

Cancer infantile<br />

cause des tumeurs multiples impliquant les<br />

deux yeux,<br />

Ou une tumeur isolé au niveau d’un oeil<br />

128


Neurofibromatoses<br />

Origine Moléculaire & Genetique<br />

Perte de fonction du gène “NF1”<br />

gène suppresseur de tumeurs<br />

locus du gène: sur le chromosome 17<br />

Le gène NF1 produit:<br />

la Neurofibromine<br />

(une protéine activatrice de la GTPase)<br />

Maladie génétique autosomique & dominante<br />

Cause des neurofibromes multiples<br />

& une prédisposition au tumeurs du système<br />

nerveux<br />

129


Interaction de la protéine P53 avec la double<br />

hélice d’ADN<br />

gène P53:<br />

localisé sur chromosome 17<br />

Code pour une protéine de 53 kD<br />

« DNA-binding nuclear protein »<br />

« Transcription factor »<br />

Facteur clef de la régulation du cycle<br />

cellulaire<br />

Perte de fonction de P53<br />

Cause des types multiples de cancer<br />

130


Catégories de thérapies géniques utilisées pour lutter<br />

contre le cancer.<br />

Introduction de gènes suppresseurs de tumeurs dans les cellules<br />

tumorales<br />

Déclencher ou augmenter la réaction immunitaire dans les cellules<br />

cancéreuses:<br />

• Introduction de gènes de cytrokines dans les cellules tumorales<br />

• Réintroduction des cellules génétiquement modifiée chez le patient<br />

Ainsi la production de Cytokine dans les cellules cancéreuses active leur<br />

immunité<br />

Augmenter l’antigenecité des cellules tumorales:<br />

• Introduire le gène de HLA-B7 dans les mélanomes malignes<br />

(via les vecteurs retroviraux , ou via le complexe DNA/Liposome)<br />

131<br />

• déclencher une forte réponse immunitaire allogénique au site tumoral.


Introduction of “gènes suicide” directement dans les tumeurs:<br />

• Le gène de la thymidine kinase du virus herpes simplex<br />

« HSV-TK gene ».<br />

• Cette kinase virale rend les cellules susceptible à être tuées par<br />

« Ganciclovir ».<br />

•Transfert Préférentiel du gène HSV-TK à la masse tumorale<br />

•éradication Complète de la masse tumorale par l’effet “bystander”<br />

Protéger le système hematopoietique du patient des effets toxique<br />

de la chimiothérapie à haute dose:<br />

• Introduction de gènes de résistance à la chimiothérapie :<br />

Le gène « MDR-1 » code pour une protéine (P glycoprotéine), utilisé<br />

une pompe (a multi drug efflux pump) qui enlève les agents chimiothérapeutique<br />

des cellules.<br />

132


TECHNIQUES DE BIOLOGIE MOLECULAIRE<br />

•CLONAGE<br />

•EXTR<strong>AC</strong>TION ADN, ARN<br />

•DIGESTION DE L’ADN PAR LES ENZYMES DE RESRTICTION<br />

•SEPARATION DE L’ADN & L’ARN SUR GEL D’AGAROSE<br />

•SEPARATION DES PROTEINES SUR GEL DE POLY<strong>AC</strong>RYL<strong>AM</strong>IDE<br />

•VISUALISATION DE L’ADN: COLORATION AU BROMURE<br />

D’ETHIDIUM<br />

•TRANSFERT DE L’ADN, L’ARN & LES PROTEINES SUR<br />

MEMBRANES DE NITROCELLULOSE « SOUTHERN, NORTHERN &<br />

WESTERN BLOTS »<br />

•MARQUAGE DES SONDES, HYBRIDATION & AUTORADIOGRAPHIE<br />

•SEQUENÇAGE D’ADN.<br />

•PCR<br />

•ORGANISMES TRANSGENIQUES<br />

•EMPREINTES D’ADN<br />

•RFLPS<br />

•HYBRIDATION IN SITU.<br />

133


134


135


136


137


LA PCR EN TEMPS RÉEL<br />

techni chniques ques moléculaires de génotypage en<br />

temps réel<br />

138


La ‘Polymerase<br />

Polymerase Chain Reaction Reaction’ ’ PCR :<br />

un outil crucial en diagnostic moléculaire<br />

permet une détection sensible et spécifique des cibles<br />

d’acides nucléiques.<br />

Le suivie en temps réel de la PCR:<br />

accélération et une simplification considérable<br />

des procédures de laboratoire<br />

quantification, l’amplification et la détection de<br />

mutations au niveau des séquences cibles.<br />

139


Le système Light Cycler RD<br />

Le système Light Cycler<br />

Le LC* est un appareil fondé sur<br />

le principe de PCR quantitative<br />

en temps réel.<br />

Il permet donc la détection et la<br />

quantification de marqueurs<br />

fluorescents dont l’émission est<br />

directement proportionnelle à la<br />

quantité d’amplicons générés<br />

pendant la réaction de PCR.<br />

Les mesures sont effectuées en<br />

phase exponentielle , plutôt qu’en<br />

point final<br />

Les systèmes de détection :<br />

-les agents se liant à l’ADN<br />

double brin<br />

( exp : SYBR Green I qui est un<br />

fluorophore capable de se lier au<br />

sillon mineur de l’ADN double<br />

brin )et ,<br />

-les sondes fluorescentes<br />

140


Les sondes fluorescentes :<br />

deux sondes ( Hybridization probes ) :<br />

Méthode de détection est basée sur le principe FRET<br />

(Fluorescence Resonance Energy Transfer):<br />

deux sondes oligonucléotidiques linéaires complémentaires à une<br />

séquence cible<br />

• 1ère sonde , dite sonde d’ancrage , bloquée à son extrémité 3’<br />

afin de prévenir son extension durant l’étape d’élongation et<br />

transporte en 3’ un fluorochrome donneur ( fluorescéine )<br />

qui émet une lumière verte à 530 nm lorsque excité par une<br />

source de lumière<br />

• une deuxième sonde d’hybridation marquée en 5’ avec le LC<br />

Red 640 (fluorochrome accepteur ).<br />

141


En solution, les deux sondes sont libres et<br />

séparées .<br />

Lorsque,lors de l’étape d’hybridation ,les<br />

deux sondes se fixent à leur séquences<br />

respectives ,…<br />

elles se trouvent très proches l’une de<br />

l’autre , cette proximité permet le transfert<br />

énergétique de la Fluorescéine verte par le<br />

FRET au fluorochrome accepteur rouge ...<br />

Et provoque son émission rouge détectée<br />

par le spectrofluorimètre .<br />

Pendant l’étape d’élongation, les sondes<br />

retournent de façon indépendante en<br />

solution ce qui supprime la fluorescence<br />

rouge .<br />

142


Les courbes de fusion :<br />

Chaque produit d’ADN double brin synthétisé à une température de fusion Tm<br />

spécifique définie comme étant la température à laquelle 50 % de l’ADN est<br />

sous forme double brin et 50% sous forme simple brin .<br />

Tm dépend essentiellement de la longueur du fragment d’ADN double brin et de<br />

la teneur en GC de ce fragment (et aussi du degré d’homologie entre les deux<br />

brins d’ADN<br />

Analyse des courbes de fusion utilisant le SYBR Green I :<br />

1/ le SYBR Green I est fluorescent tant qu’il est lié à l’ADN double brin ,<br />

2/ quand la température augmente l’ADN double brin se dissocie , ce qui<br />

entraîne la libération du SYBR Green dans le milieu et une diminution<br />

progressive de la fluorescence ,<br />

3/ lorsque 50% de l’ADN double brin sont dissociés , la fluorescence chute<br />

brutalement , c’est cette température qui correspond à la température de fusion<br />

du produit synthétisé.<br />

La température de fusion est obtenue , en traçant la dérivée première négative<br />

de la fluorescence en fonction de la température : elle correspond au maximum<br />

de la courbe<br />

143


Analyse des mutations par le LightCycler :<br />

• Par analyse des courbes de fusion en utilisant les sondes<br />

d’hybridation(oligonucléotides):<br />

• Les deux sondes sont normalement complémentaires à une<br />

région spécifique au niveau de la séquence amplifiée.<br />

• Si le gène amplifié présente une mutation ponctuelle au<br />

niveau de cette région , on peut avoir un ou plusieurs<br />

mésappariements (mismatches).<br />

• En effet la Tm ne dépend pas uniquement de la longueur et du<br />

contenu en GC, mais aussi du degré d’homologie entre les deux<br />

brins d’ADN.<br />

• Les sondes d’hybridation liés à l’ADN dans un appariement<br />

parfait nécessitent une Tm supérieure pour les séparer que ceux<br />

liées à l’ADN contenant des mésappariements qui le<br />

déstabilisent .<br />

• Le mismatch réduit donc la Tm de l’oligonucléotide,cette<br />

diminution peut être détectée grâce à l’analyse des courbes de 144<br />

fusion.


145


Diagnostique des maladies génétiques,<br />

Diagnostique génétique précoce des infections<br />

virales et du cancer:<br />

146


FISH<br />

147


FISH<br />

FDA-approved kit for HER-2 testing by FISH and follow the scoring and interpretation<br />

recommended by the manufacturer. In this procedure, the chromosome 17 centromere<br />

is marked with a green florescent signal and HER-2 gene with an orange florescent<br />

signal. A tumor is designated as “positive” for gene amplification if gene-tochromosome<br />

(17) ratio is >2.0<br />

148


Microarrays: Biopuces<br />

149


La biopuce à ADN est une plaque de verre ou de silicium sur laquelle sont gravées un<br />

grand nombre de microcuvettes.<br />

Sur chacune d’entre elles, on accroche une séquence de bases d’ADN, qui joue le rôle<br />

de sonde et qui est caractéristique d’un gène, d’une mutation ou d’une maladie.<br />

On prélève alors de l’ADN sur le patient et on le verse dans les microcuvettes.<br />

L’ADN-sonde se liera avec l’ADN du prélèvement si et seulement si les séquences sont<br />

complémentaires. On lave ensuite la biopuce.<br />

Pour permettre la lecture du résultat, on a préalablement accroché à l’extrémité de<br />

l’ADN du prélèvement une molécule fluorescente.<br />

Ainsi, dans les microcuvettes où il y a eu appariement, l’ADN du prélèvement est resté<br />

accroché à l’ADN-sonde et est visible à la lumière ultraviolette grâce à la molécule<br />

fluorescente.<br />

Dans les microcuvettes où il n’y a pas eu d’appariement, l’ADN du prélèvement a été<br />

enlevé par le lavage et il n’y a pas de signal lumineux.<br />

150


Tissue Microarrays<br />

151


Techniques de diagnostique génétique du cancer<br />

FISH<br />

PCR en temp réel<br />

microarrays ou Biopuces<br />

Permettent<br />

La détection des mutation de marqueurs<br />

génétiques de cancer<br />

La détection de l'amplification génique de<br />

marqueurs de métastase<br />

Orientent vers un pronostic plus précis<br />

Des choix thérapeutiques mieux ciblés<br />

Une meilleure prise en charge des patients<br />

cancereux<br />

Un diagnostic précoce ou préventif (PCR en temps<br />

réel & microarrays)<br />

152

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