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AQ2.1 La vitesse de propagation d'un onde sonore m/s ρ k c ... - Epsic

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APPROCHE THEORIQUE INTRODUCTION A L'ACOUSTIQUE AQ2 LA PROPAGATION DES SONS<br />

SOMMAIRE<br />

<strong>AQ2.1</strong> <strong>La</strong> <strong>vitesse</strong> <strong>de</strong> <strong>propagation</strong> <strong>d'un</strong>e on<strong>de</strong> <strong>sonore</strong><br />

AQ2.2 Phénomènes liés à la <strong>propagation</strong> <strong>d'un</strong>e on<strong>de</strong> <strong>sonore</strong><br />

AQ2.2.1 <strong>La</strong> réflexion<br />

AQ2.2.2 <strong>La</strong> diffraction<br />

AQ2.2.3 <strong>La</strong> réfraction<br />

AQ2.2.4 L'absorption<br />

AQ2.2.5 L'interférence<br />

AQ2.3 Les cas particuliers <strong>de</strong> <strong>propagation</strong><br />

AQ2.3.1 <strong>La</strong> <strong>propagation</strong> sélective<br />

AQ2.3.2 L'effet Doppler<br />

AQ2.3.3 Le mur du son<br />

AQ2.4 Bibliographie<br />

<strong>AQ2.1</strong> <strong>La</strong> <strong>vitesse</strong> <strong>de</strong> <strong>propagation</strong> d’un on<strong>de</strong> <strong>sonore</strong><br />

Une on<strong>de</strong> <strong>sonore</strong> est caractérisée par un mouvement d’ensemble <strong>de</strong>s particules constituant le milieu <strong>de</strong><br />

<strong>propagation</strong>. Ces particules vibrent et entrent en collision les unes avec les autres tout en gardant leur position<br />

moyenne constante. Il apparaît dès lors naturel que la <strong>propagation</strong> <strong>de</strong> l’on<strong>de</strong> va fortement dépendre <strong>de</strong>s<br />

propriétés mécaniques du matériau traversé. L’étu<strong>de</strong> <strong>de</strong> la <strong>propagation</strong> <strong>de</strong>s sons fait intervenir les lois physiques<br />

<strong>de</strong>s mo<strong>de</strong>s <strong>de</strong> transfert <strong>de</strong> l’énergie mécanique, ainsi que <strong>de</strong> la mécanique <strong>de</strong>s flui<strong>de</strong>s.<br />

En simplifiant nous pouvons dire que la <strong>vitesse</strong> à laquelle une on<strong>de</strong> <strong>sonore</strong> se déplace dans un matériau, <strong>vitesse</strong><br />

appelée célérité c, est déterminée par la gran<strong>de</strong>ur <strong>de</strong>s forces qui lient les molécules entre elles. Sans entrer dans<br />

trop <strong>de</strong> détails, nous pouvons admettre que la célérité dépend d’un facteur <strong>de</strong> compressibilité k (= mesure <strong>de</strong> la<br />

résistance à la compression) et <strong>de</strong> sa masse volumique <strong>ρ</strong>. Nous pouvons admettre :<br />

k<br />

c = [ m/s]<br />

<strong>ρ</strong><br />

Ces gran<strong>de</strong>urs varient en fonction <strong>de</strong> la température, la pression, etc. et sont fortement interdépendantes les<br />

unes <strong>de</strong>s autres. De ce fait, la <strong>propagation</strong> <strong>sonore</strong> va en dépendre également (et <strong>de</strong>venir une science complexe).<br />

Le tableau ci-<strong>de</strong>ssous indique les gran<strong>de</strong>urs <strong>de</strong> masse volumique et <strong>de</strong> célérité <strong>sonore</strong> pour quelques matériaux:<br />

Matériau Masse volumique<br />

<strong>ρ</strong> [ Kg / m3 Célérité<br />

] c [ m / s ]<br />

Air ( 0 0 ) 1.293 331<br />

Air ( 20 0 ) 1,20 344<br />

Alcool (éthylique) 790 1207<br />

Eau (pure) 998 1498<br />

Aluminium 2700 5000<br />

Fer 7900 5120<br />

Pour notre profession, nous admettons : cair = 330 m/s ceau = 1480 m/s cacier = 6000 m/s<br />

AQ2.2 Phénomènes liés à la <strong>propagation</strong> d’une on<strong>de</strong> <strong>sonore</strong><br />

<strong>La</strong> <strong>propagation</strong> d’une on<strong>de</strong> <strong>sonore</strong> est fortement dépendante <strong>de</strong> la nature du milieu dans lequel elle se propage.<br />

Lorsqu’elle change <strong>de</strong> milieu ou qu’elle rencontre <strong>de</strong>s obstacles, la <strong>propagation</strong> <strong>de</strong> l’on<strong>de</strong> <strong>sonore</strong> est déviée.<br />

Pour une on<strong>de</strong>, un obstacle consiste en un milieu dans lequel les propriétés physiques <strong>de</strong> <strong>propagation</strong> sont<br />

différentes.<br />

AQ2.2.1 Réflexion<br />

Une on<strong>de</strong> <strong>sonore</strong> rencontrant une surface lisse et non déformante rebondit comme une boule <strong>de</strong> billard. L’on<strong>de</strong><br />

inci<strong>de</strong>nte est réfléchie et donne lieu à une nouvelle on<strong>de</strong>, on<strong>de</strong> réfléchie, semblable mais <strong>de</strong> direction différente.<br />

Par exemple, si par réflexions successives l’on<strong>de</strong> revient à son point <strong>de</strong> départ, se produit le phénomène bien<br />

connu <strong>de</strong> l’écho. Dans une salle nue aux parois lisses, les réflexions multiples peuvent créer non seulement un<br />

écho bien trop important, mais également une persistance exagérée et désagréable <strong>de</strong>s sons, phénomène appelé<br />

réverbération.<br />

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Un arrière <strong>de</strong> scène <strong>de</strong> forme parabolique permet l’augmentation <strong>de</strong> l’énergie<br />

rayonnée dans la direction désirée.<br />

Un sonar est un dispositif permettant la localisation <strong>de</strong>s fonds marins par<br />

réflexions <strong>de</strong>s on<strong>de</strong>s <strong>sonore</strong>s envoyées <strong>de</strong>puis la surface. Ces <strong>de</strong>ux exemples<br />

utilisent les phénomènes <strong>de</strong> réflexion.<br />

AQ2.2.2 Diffraction<br />

Lorsqu’une on<strong>de</strong> <strong>sonore</strong> arrive à proximité d’un obstacle, elle va le contourner. L’arrête <strong>de</strong> l’obstacle <strong>de</strong>vient le<br />

centre <strong>de</strong> la nouvelle on<strong>de</strong> secondaire, appelée on<strong>de</strong> diffractée. <strong>La</strong> fente présente sous une porte ou l’ouverture,<br />

même minime, d’une fenêtre <strong>de</strong>viennent une nouvelle source <strong>sonore</strong>.<br />

<strong>La</strong> diffraction représente une <strong>de</strong>s difficultés à surmonter pour l’isolation d’un local.<br />

AQ2.2.3 Réfraction<br />

Si le front d’une on<strong>de</strong> <strong>sonore</strong> passe d’un<br />

milieu ayant une célérité c1 dans un autre<br />

milieu ayant une célérité c2 , sa direction va<br />

en être modifiée. L’on<strong>de</strong> est déviée et<br />

produit une on<strong>de</strong> réfractée ainsi qu’une<br />

on<strong>de</strong> réfléchie. Les on<strong>de</strong>s secondaires<br />

possè<strong>de</strong>nt bien sûr moins d’énergie que<br />

l’on<strong>de</strong> inci<strong>de</strong>nte, la différence étant dissipée<br />

en chaleur par le matériau.<br />

AQ2.2.4 L’absorption<br />

Pour supprimer une on<strong>de</strong> acoustique, il faut transformer son énergie rayonnante en une énergie non perceptible<br />

auditivement, par exemple en chaleur.<br />

Grâce aux réflexions successives, une porosité du matériau absorbant facilite la « capture » <strong>de</strong> l’on<strong>de</strong> <strong>sonore</strong>. A<br />

chaque point <strong>de</strong> réflexion une partie <strong>de</strong> l’énergie est réfractée dans le matériau et transformée en chaleur.<br />

Un isolant phonique idéal <strong>de</strong>vrait avoir <strong>de</strong>s spécifications atomiques et<br />

électromagnétiques telles que l'on parle <strong>d'un</strong> matériau isolant comme étant<br />

<strong>de</strong>nse, amorphe, non cristallin et poreux.<br />

Or ces propriétés sont contradictoires, et l'on remarque d'instinct les<br />

propriétés acoustiques <strong>de</strong>s ri<strong>de</strong>aux, tentures, fibres <strong>de</strong> verre, tôle, etc.<br />

Si l'isolation phonique <strong>d'un</strong>e salle doit être améliorée, on mettra l'accent<br />

sur l'épaisseur, la masse et le pouvoir <strong>de</strong> rayonnement, exprimé par un<br />

coefficient d'absorption du matériau.<br />

IMAGE <strong>AQ2.1</strong> [2]<br />

IMAGE AQ2.2 [2]<br />

IMAGE AQ2.3 [2]<br />

IMAGE AQ2.4 [2]<br />

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<strong>La</strong> réalisation <strong>de</strong> salles <strong>de</strong> concerts ou d’opéras est un véritable casse-tête pour les ingénieurs acousticiens. Les<br />

dimensions <strong>de</strong> la salle, les ouvertures (portes, fenêtres, arrière scène, etc.), les matériaux qui composent les<br />

parois, le plafond, les sièges, etc, vont fortement influencer la <strong>propagation</strong> <strong>de</strong>s on<strong>de</strong>s <strong>sonore</strong>s, et ce <strong>de</strong> manière<br />

variable en fonction <strong>de</strong> la fréquence !<br />

IMAGE AQ2.5 [3]<br />

Pour réaliser un studio d’enregistrement, un minimum <strong>de</strong> réflexions sera recherché ainsi qu’une neutralité en<br />

fréquence la plus élevée possible. Des chambres dans lesquelles il n’existe pratiquement aucune réflexion avec<br />

une isolation vis-à-vis <strong>de</strong> l’extérieur presque parfaite sont utilisées par exemple pour la mesure <strong>de</strong><br />

caractéristiques d'appareils acoustiques (microphones, haut-parleurs, etc.). Elles sont appelées chambres<br />

anéchoï<strong>de</strong>s.<br />

IMAGE AQ2.6 [3]<br />

<strong>La</strong> réalisation <strong>de</strong> chambres anéchoï<strong>de</strong>s <strong>de</strong>man<strong>de</strong> <strong>de</strong>s matériaux se mettant en vibration que très difficilement,<br />

présentant une aspérité importante à leur surface et <strong>d'un</strong>e épaisseur non négligeable.<br />

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AQ2.2.5 L’interférence<br />

Pour expliquer simplement la notion d'interférence, observons le cas <strong>de</strong> <strong>de</strong>ux sources <strong>sonore</strong>s situées à une<br />

certaine distance l'une <strong>de</strong> l'autre engendrant chacune le même son dans un espace <strong>de</strong> volume défini et<br />

réfléchissant. Le croquis ci-<strong>de</strong>ssous représente un état instantané <strong>de</strong> la répartition <strong>de</strong> la pression acoustique<br />

dans l'espace.<br />

IMAGE AQ2.7<br />

Supposons les surfaces claires i<strong>de</strong>ntiques à <strong>de</strong>s endroits <strong>de</strong> rencontre <strong>de</strong> surpressions <strong>de</strong> la source <strong>sonore</strong> A<br />

avec celles <strong>de</strong> surpressions <strong>de</strong> la source <strong>sonore</strong> B. Ce sont <strong>de</strong>s lieux où les sons A et B sont en phase. Leurs<br />

<strong>de</strong>ux on<strong>de</strong>s s'additionnent et l'intensité <strong>sonore</strong> résultante est renforcée.<br />

A l’inverse, supposons les surfaces sombres i<strong>de</strong>ntiques à <strong>de</strong>s endroits <strong>de</strong> rencontre <strong>de</strong> surpressions <strong>de</strong> la source<br />

<strong>sonore</strong> A avec <strong>de</strong>s dépressions <strong>de</strong> la source <strong>sonore</strong> B. Ce sont <strong>de</strong>s lieux où les sons A et B sont en opposition <strong>de</strong><br />

phase. Leurs <strong>de</strong>ux on<strong>de</strong>s se soustraient et l'intensité <strong>sonore</strong> résultante est réduite.<br />

Les conséquences <strong>de</strong> ces interférences sont nombreuses et entraînent <strong>de</strong>s modifications <strong>de</strong> la « qualité » <strong>de</strong><br />

l’on<strong>de</strong> <strong>sonore</strong>. En effet, ces zones <strong>de</strong> renforcement et <strong>de</strong> diminution <strong>de</strong> l’on<strong>de</strong> <strong>sonore</strong> résultante sont<br />

dépendantes <strong>de</strong> la fréquence. Certains endroits d’une salle favorises les aiguës, d’autres les fréquences graves.<br />

Ces phénomènes peuvent aller parfois jusqu’à l'inaudibilité ou l'incompréhension du signal, si ce n'est son<br />

extinction.<br />

<strong>La</strong> répétition successive <strong>de</strong>s interférences en un milieu peut donner naissance à une forme <strong>de</strong> résonance traduite<br />

par un sifflement ou bourdonnement continu et souvent gênant si ce phénomène persiste.<br />

C'est <strong>de</strong> l'interférence <strong>de</strong>s on<strong>de</strong>s entre elles que l'étu<strong>de</strong> <strong>de</strong> l'acoustique <strong>de</strong>s salles est aussi complexe et nécessite<br />

<strong>de</strong>s mesures, <strong>de</strong>s calculs et <strong>de</strong>s essais empiriques à n'en plus finir, mais non moins passionnants.<br />

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AQ2.3 Les cas particuliers <strong>de</strong> <strong>propagation</strong><br />

AQ2.3.1 <strong>La</strong> <strong>propagation</strong> sélective<br />

Les déviations amenées à une on<strong>de</strong> <strong>sonore</strong> par la traversée <strong>de</strong> milieux différents est utilisée en électronique<br />

pour effectuer la fonction <strong>de</strong> filtre acoustique. Il s’agit <strong>de</strong> la <strong>propagation</strong> dans <strong>de</strong>s milieux soli<strong>de</strong>s ayant <strong>de</strong>s<br />

célérités différentes et <strong>de</strong>s formes particulières.<br />

Supposons un générateur <strong>sonore</strong> délivrant une on<strong>de</strong> dont la quantité d'énergie est indépendante <strong>de</strong> la fréquence<br />

du signal émis. Si cette on<strong>de</strong> traverse successivement trois milieux possédants <strong>de</strong>s caractéristiques <strong>de</strong><br />

<strong>propagation</strong> différentes, certaines fréquences vont être favorisées alors que d'autres seront atténuées.<br />

Le schéma ci-<strong>de</strong>ssus nous indique qu'une partie <strong>de</strong>s on<strong>de</strong>s seront réfléchies (R '- R'') et vont s'additionner<br />

géométriquement à l'on<strong>de</strong> initiale. Il en résulte <strong>de</strong>s on<strong>de</strong>s dites stationnaires. Elles vont perturber le signal<br />

inci<strong>de</strong>nt à tel point que la composition en fréquence <strong>de</strong> l'on<strong>de</strong> sortante en est très fortement modifiée.<br />

Si un morceau <strong>d'un</strong>e matière à structure cristalline, le quartz par exemple, est taillé en rapport avec les<br />

longueurs d'on<strong>de</strong>s à transmettre, nous obtenons un élément vibrant qui propage <strong>de</strong>s on<strong>de</strong>s ayant une plage <strong>de</strong><br />

fréquences très étroite.<br />

IMAGE AQ2.9<br />

IMAGE AQ2.8<br />

Le signal électrique appliqué sur une <strong>de</strong>s métallisations <strong>de</strong>s surfaces engendre, par la propriété <strong>de</strong><br />

piézoélectricité, une on<strong>de</strong> <strong>sonore</strong>. Le quartz vibre en fonction <strong>de</strong> l'on<strong>de</strong> ainsi créée, et la vibration résultante à la<br />

sortie possè<strong>de</strong> une composition en fréquence très bien définie.<br />

L’élément ainsi obtenu porte le nom <strong>de</strong> filtre à on<strong>de</strong>s <strong>de</strong> surface (FOS) et sa courbe <strong>de</strong> réponse, idéalisée ci<strong>de</strong>ssus,<br />

peut être très précise comme dans le cas du « gabarit MF » en télévision.<br />

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AQ2.3.2 L’effet Doppler<br />

Nous avons tous déjà constaté la modification <strong>de</strong> la perception d’une on<strong>de</strong> <strong>sonore</strong> lorsque la source <strong>sonore</strong> est<br />

en déplacement. Le sifflement d’un train, ou d’une ambulance, paraît <strong>de</strong> fréquence élevée lorsqu’il s’approche<br />

et <strong>de</strong> fréquence basse lorsqu’il s’éloigne. M. Christian Doppler, physicien autrichien (1803 - 1853), a été le<br />

premier à donner une explication scientifique à ce phénomène.<br />

L’image ci-<strong>de</strong>ssous représente une source <strong>sonore</strong> en mouvement. Le déplacement <strong>de</strong> la source produit <strong>de</strong>s<br />

fronts d’on<strong>de</strong>s rapprochés dans la direction du mouvement et écartés dans la direction opposée.<br />

Si la source se déplace à une <strong>vitesse</strong> vs , la fréquence perçue par l’observateur f’ <strong>de</strong>viendra :<br />

c c<br />

f’ = -------- = fe ⋅ ---------- si la source <strong>sonore</strong> s’éloigne<br />

fe : fréquence émise<br />

f ’ λ<br />

: fréquence perçue<br />

’<br />

c + vs<br />

et<br />

c : célérité du milieu ambiant<br />

λ ‘ : longueur d’on<strong>de</strong> résultante<br />

c c vs : <strong>vitesse</strong> <strong>de</strong> déplacement <strong>de</strong><br />

f’ = --------- = fe ⋅ ---------- si la source <strong>sonore</strong> s’approche la source <strong>sonore</strong><br />

λ ’<br />

c - vs<br />

Nous pouvons préciser ici que ce phénomène est également valable lorsque l’observateur se déplace et la<br />

source <strong>sonore</strong> fixe. <strong>La</strong> fréquence perçue sera plus élevée lorsque l’observateur s’approche <strong>de</strong> la source <strong>sonore</strong><br />

et plus basse lorsqu’il s’en éloigne. Dans ce cas, le calcul <strong>de</strong> cette fréquence perçue <strong>de</strong>vient :<br />

c ’<br />

c - vo<br />

IMAGE <strong>AQ2.1</strong>1 [1]<br />

fe : fréquence émise<br />

IMAGE <strong>AQ2.1</strong>0<br />

f’ = -------- = fe ⋅ ---------- si s’observateur s’éloigne f ’ : fréquence perçue<br />

λ c c ’ : célérité résultante<br />

et λ : longueur d’on<strong>de</strong> du milieu<br />

c ’<br />

c + vo<br />

vo : <strong>vitesse</strong> <strong>de</strong> déplacement <strong>de</strong><br />

f’ = --------- = fe ⋅ ---------- si l’observateur s’approche l’observateur<br />

λ c<br />

Ajoutons que ce phénomène est valable pour la <strong>propagation</strong> <strong>de</strong>s on<strong>de</strong>s électromagnétiques, bien qu’elles soient<br />

<strong>de</strong> nature totalement différentes.<br />

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AQ2.3.3 Le mur du son<br />

Lors <strong>d'un</strong>e on<strong>de</strong> <strong>de</strong> forte intensité, on observe une déformation du front <strong>de</strong> l'on<strong>de</strong>. Particulièrement lors <strong>d'un</strong>e<br />

explosion ou lorsque la source <strong>sonore</strong> se déplace à une <strong>vitesse</strong> égale ou supérieure à la célérité du milieu. On<br />

parle d'on<strong>de</strong> <strong>de</strong> choc, <strong>de</strong> "mur du son".<br />

IMAGE <strong>AQ2.1</strong>2<br />

Il s’agit d’une particularité <strong>de</strong> l’effet Doppler. <strong>La</strong> <strong>vitesse</strong> <strong>de</strong> déplacement v est égale à la célérité c du milieu.<br />

Les on<strong>de</strong>s émises restent « sur place » par rapport à la source <strong>sonore</strong>. Cela provoque un front d’on<strong>de</strong> très <strong>de</strong>nse,<br />

à l’image d’un mur. Le claquement d’un fouet produit également un tel front d’on<strong>de</strong>.<br />

IMAGE <strong>AQ2.1</strong>3 ISSUES D’UN PROSPECTUS PUBLICITAIRE AUTOMOBILE<br />

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AQ2.4 Bibliographie<br />

R.BESSON Sonorisation professionnelle<br />

Paris Editions Radio 1983 ISBN: 2-7091-0743-0<br />

R.CAPLAIN Techniques <strong>de</strong> prise <strong>de</strong> son<br />

Paris Ed. Techniques et 1987 ISBN: 2-85535-162-6<br />

scientifiques françaises<br />

R.BENSOUSSAN Reproduire le son<br />

Paris Bordas 1981 ISBN: 2-04-011525-0<br />

J.KANE et M.STERNHEIM [1] Physique<br />

Paris InterEdition 1994 ISBN: 2-7296-0098-1<br />

Collection MEMENTO D'ELECTRONIQUE ET DE RADIOTECHNIQUE ( Epuisés )<br />

A.MONTI [2] 4 Electroacoustique<br />

Vevey Edition DELTA 1977<br />

Encyclopédie [3] ENCYCLOPAEDIA UNIVERSALIS<br />

Paris Encyclopaedia universalis 1985<br />

France SA<br />

www.encyclopaedia-universalis.fr<br />

Revue [4] LA RECHERCHE<br />

Paris Société d'édition scientifiques<br />

www.<strong>La</strong>Recherche.fr<br />

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