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Guide pratique pour la conception d'enquêtes sur les ménages

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Construction et utilisation des pondérations d’échantillonnage 123<br />

tion de facteurs d’inf<strong>la</strong>tion conçus de manière à représenter le nombre d’unités de <strong>la</strong> popu<strong>la</strong>tion qui<br />

sont représentées par l’unité d’échantillonnage à <strong>la</strong>quelle <strong>la</strong> pondération est affectée. La somme des<br />

pondérations donne une estimation non biaisée du nombre total d’unités de <strong>la</strong> popu<strong>la</strong>tion cible.<br />

9. Pour <strong>les</strong> <strong>conception</strong>s à plusieurs phases, <strong>les</strong> pondérations de base doivent refléter <strong>les</strong> probabilités<br />

de sélection à chaque phase. Par exemple, dans le cas d’une <strong>conception</strong> en deux phases dans <strong>la</strong>quelle<br />

<strong>la</strong> iième UPE est sélectionnée <strong>sur</strong> <strong>la</strong> base d’une probabilité pi lors de <strong>la</strong> première phase tandis que le<br />

jième ménage sélectionné <strong>sur</strong> <strong>la</strong> base d’une UPE sélectionnée <strong>sur</strong> <strong>la</strong> base d’une probabilité pj(i) lors de <strong>la</strong><br />

deuxième phase, <strong>la</strong> probabilité globale de sélection (pij) de chaque ménage faisant partie de l’échantillon<br />

est donnée par le produit de ces deux probabilités, ou :<br />

et <strong>la</strong> pondération de base globale de <strong>ménages</strong> est obtenue comme précédemment, en prenant <strong>la</strong> réciproque<br />

de sa probabilité globale de sélection. De même, si <strong>la</strong> pondération de base du j ième ménage est<br />

w ij,b, <strong>la</strong> pondération imputable à <strong>la</strong> compensation des cas de non-réponse est wij,nr , et <strong>la</strong> pondération<br />

imputable à <strong>la</strong> compensation de <strong>la</strong> non-couverture est wij,nc , de sorte que <strong>la</strong> pondération globale du<br />

ménage est donnée par <strong>la</strong> formule :<br />

6.3.1.<br />

p ij = p i* p j(i)<br />

w ij = w ij,b * w ij,nr * w ij,nc<br />

Ajustements des pondérations d’échantillonnage<br />

visant à compenser <strong>les</strong> admissibilités inconnues<br />

10. Il y a parfois, lors de <strong>la</strong> collecte de données dans le cas d’enquêtes <strong>sur</strong> <strong>les</strong> <strong>ménages</strong>, des cas dans<br />

<strong>les</strong>quels l’admissibilité d’un ménage est douteuse. Il se peut par exemple que l’enquêteur ne trouve<br />

personne à <strong>la</strong> maison lors de l’enquête ou après des visites répétées. En pareil cas, l’on ne sait pas si<br />

le logement est occupé ou non. S’il l’est effectivement, il y a lieu de le ranger dans <strong>la</strong> catégorie des<br />

logements sans réponse (sous <strong>la</strong> rubrique « personne à <strong>la</strong> maison »). Autrement, il n’entre pas dans<br />

le champ de l’enquête, de sorte qu’il ne peut pas être dénombré comme unité d’échantillonnage.<br />

Parfois, l’enquêteur tient <strong>pour</strong> acquis que s’il ne trouve personne à <strong>la</strong> maison à <strong>la</strong> suite de visites répétées,<br />

le logement est inoccupé et par conséquent inadmissible. Ce<strong>la</strong> est généralement une hypothèse<br />

inexacte qui entraîne souvent un gonflement indu des taux de réponse.<br />

11. Lorsque l’admissibilité de certains logements est inconnue, leurs pondérations doivent être<br />

ajustées <strong>pour</strong> en tenir compte, l’idée étant de faire un certain nombre d’hypothèses qui permettent<br />

d’estimer <strong>la</strong> proportion des logements dont l’admissibilité est inconnue qui sont effectivement<br />

admissib<strong>les</strong>. La méthode <strong>la</strong> plus simple consiste à prendre <strong>la</strong> proportion de logements dont on sait<br />

qu’ils sont admissib<strong>les</strong> ou inadmissib<strong>les</strong>, et de l’appliquer à ceux dont l’admissibilité est inconnue.<br />

Supposons par exemple qu’un échantillon de 300 logements présente <strong>les</strong> taux de réponse indiqués<br />

au tableau 6.1.<br />

12. Il y a lieu de noter que <strong>la</strong> proportion de logements dont l’admissibilité est connue qui sont effectivement<br />

admissib<strong>les</strong> est de (215 + 25)/(215 + 25 + 10) = 0,96. L’on peut par conséquent prendre<br />

<strong>pour</strong> hypothèse que 0,96 des logements dont l’admissibilité est inconnue peuvent être considérés<br />

comme admissib<strong>les</strong>. Autrement dit, 96 % des 50 logements dont l’admissibilité est inconnue (soit<br />

48 logements) sont effectivement admissib<strong>les</strong>. Il y a lieu d’ajuster alors <strong>les</strong> pondérations des logements<br />

(6.2)<br />

(6.3)

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