Violences sexuelles des casques bleus : Défis et réalisations pour ...

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Dixièmement, il faut continuer de s’assurer que le personnel s’occupant des
questions de genre puisse avoir l’autorité nécessaire pour remplir leur mandat et
leur responsabilité.
Onzièmement, le Conseil de Sécurité doit continuer à inclure dans les
mandats des forces de maintien de la paix la protection des femmes, mais aussi
encourager la participation des femmes à la résolution du conflit et aussi
encourager à ce que ces femmes participent aux décisions politiques.
Douzièmement, il serait impératif de bénéficier de plus de policiers
militaires dans les missions et s’assurer qu’ils disposent des moyens logistiques
pour mener à bien leurs patrouilles et/ou leurs arrestations. Ils doivent pouvoir
bénéficier de véhicules de rechange si les leurs sont brisés.
Treizièmement, un meilleur contrôle des entrées et des sorties des militaires
serait pratique pour la conduite des investigations. Il faudrait tenir un carnet
d’activités à cet effet.
Quatorzièmement, il faudrait établir un meilleur système de sélection du
personnel basé sur les capacités du personnel à prendre en considération les
questions de genre. Une vérification psychologique pourrait être un apport dans la
mesure où ceci permettrait de prévenir que des personnes ayant des
prédispositions aux abus et exploitation sexuelle soient déployées. En outre, le
déploiement de spécialistes (par exemple des, psychologues, des sociologues et
des sexologues) et autres professionnels externes aux forces armés pourrait
améliorer le suivi du personnel déployé pour s’assurer qu’il ne commette d’abus
et d’exploitation.