Subaqua (n°247) sur les Visayas

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Voyage
Yves Herraud
Des centaines d’îles et de détroits, entourés à la fois par le Pacifi que et une multitude
de petites mers… Trois îles principales Cebu, Bohol, Negros : hots spots de la plongée…
Bienvenue aux Visayas ! Un reportage d’Yves Herraud. Photographies de l’auteur.
Philippines
Une sirène aux Visayas
Mars - Avril 2013 - N° 247 SUBAQUA
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Le poisson-clown, une rencontre toujours sympathique.
Mars - Avril 2013 - N° 247 SUBAQUA
PHILIPPINES
Les tortues, vertes ou imbriquées, sont légion.
Cebu
Un décor fait d’îles et d’îlots.
Ferdinand Magellan débarque sur l’île de Cebu le 16 mars
1521. Il donne le nom de Philippines à cette nouvelle terre,
en hommage au futur roi d’Espagne Philippe II. Un mois
plus tard il est tué par Lapu Lapu, chef de la tribu de Mactan.
Cette date marque le départ d’une présence espagnole de plus
de 350 ans. En 1898, l’Espagne revend les Philippines aux États-
Unis. L’indépendance est proclamée en 1946, après 5 ans d’occupation
japonaise.
Les 95 000 000 habitants d’origines malaise, chinoise et espagnole
sont à 83 % catholiques, 6 % protestants, 5 % musulmans
principalement dans le sud et l’ouest de Mindanao et 3 %
bouddhistes. C’est le seul pays d’Asie à majorité chrétienne.
Avec ses 7 107 îles et un peu plus de 300 000 km², les Philippines
délimitent au nord le fameux ”Triangle de Corail” (pour
plus d’informations voir article sur Bunaken dans le n° 243 de
Subaqua). La plupart des îles montagneuses sont recouvertes de
forêts tropicales et ont une origine volcanique. Le point culminant
est le Mont Apo sur Mindanao avec 2 954 m d’altitude. De
nombreux volcans comme le Pinatubo sont encore actifs. Parmi
ces îles, 500 sont supérieures à 1 km². Les 11 plus grandes occupent
à elles seules 90 % de la superfi cie totales des Philippines.
Les plus importantes sont Luzon au Nord (où se trouve
Manille, la capitale), les Visayas au centre, Palawan à l’Ouest et
Mindanao au Sud. La nature exubérante de ces îles subit parfois
l’assaut des cyclones du Pacifi que au cours de la période
estivale (la même qu’en Europe). La trajectoire des vents d’Est
est assez régulière et frappe surtout les îles orientales de Samar
et Leyte, épargnant ainsi les Visayas, Mindanao et Palawan. Le
climat local est tropical : chaud et humide. La moyenne annuelle
des températures est d’environ 26 °C. La température de l’eau
descend rarement en dessous de 26 °C.
Un bateau au top !
L’embarquement se fait à Lapu-Lapu (cela vous rappelle quelque
chose ?) sur le Philippines Siren. C’est un magnifi que bateau fabriqué
en Indonésie sur l’île de Sulawesi, conçu par Frank Van
Der Linde, fondateur et directeur de Worldwide Dive and Sail.
Grand voyageur et fi n connaisseur de l’Asie du Sud-Est, Frank
est surtout plongeur et son bateau en est la preuve ! Le moindre
détail a son importance. Je n’ai jamais vu un bateau de croisière
aussi bien pensé et aménagé. Quelques exemples. Dans le salon,
deux meubles sont dotés d’autant de tiroirs que de plongeurs.
Le premier va vous permettre de stocker vos appareils photos
ou caméras sous-marins (avec le caisson bien sûr) entre les plongées,
sans besoin de les redescendre dans votre cabine et sans
risque de buée lié à la différence de températures. Le second
meuble est dédié à vos livres, PC, appareils photo, lunettes de
soleil, autres… Sur le pont, à proximité de vos blocs, stockés à
bonne hauteur pour vous permettre de les retirer sans effort
simplement en vous asseyant, se trouve un nouveau tiroir individuel
destiné au masque, ordinateur, chaussons et autres bricoles.
Le concept global est d’assurer un confort maximal dans
un espace optimum. D’une longueur de 40 mètres, le bateau
accueille uniquement 16 plongeurs. La salle à manger extérieure
se situe à l’arrière du bateau. Les repas sont conçus par un ”top
chef” ! Sa cuisine est un savant mélange des saveurs asiatiques
et européennes. Ce bateau est l’un des cinq de la Siren Fleet. Les
autres naviguent à Fidji, en Indonésie, aux Maldives et à Palau.
Onze jours de croisière
Après le traditionnel briefi ng de bienvenue et un exercice avec
mise en pratique de l’utilisation des gilets de sauvetage, nous
voici partis pour une croisière qui nous emmène en 11 jours de
Cebu à Dumaguete ! Nous allons avoir l’occasion de plonger sur
huit îles. Trois ou quatre immersions sont proposées chaque jour,
la dernière, crépusculaire ou de nuit…
J’étais déjà venu aux Visayas il y a quelques années et j’avais remarqué
que la faune variait de manière importante en fonction
des îles pourtant proches les unes des autres.
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Ceci n’a pas changé ! D’une manière générale le règne végétal est
assez visible. Beaucoup de sites ont un herbier de phanérogames
sur la partie peu pentue. Très riche en vie, c’est le refuge classique
des juvéniles en tout genre ! C’est un lieu privilégié pour finir ses
plongées ! Amateurs d’éponges, vous serez aux anges ! Elles sont
présentes sur beaucoup de sites avec un éventail complet des différentes
formes possibles (baril, tubulaire, sphérique, arbustive…).
Elles servent fréquemment de support à d’autres animaux. Inspectez
avec minutie les éponges baril Xestospongia testudinaria, très souvent
recouvertes d’holothuries (Synaptula sp.). Elles sont également
le repère des ”pink squat lobster” (Lauriea siagina), joli crustacé
”poilu” ! Pour ma part, j’ai un faible pour les comatules et c’est un
véritable festival qui s’offre à mes yeux en plongée diurne ou nocturne.
Prenez le temps de détailler les coraux fouet (Cirrhipathes sp.).
Vous y trouverez peut-être le ”gorgonian goby” (Bryaninops tigris),
Autrefois pêché, le requin-baleine est désormais protégé.
la ”coral shrimp” (Dasycaris zanzibarica) ou avec un peu de chance
le crabe xeno (Xenocarcinus tuberculatus) ! Un dernier conseil : repérez
dans votre guide animalier préféré à quoi ressemblent les ”stinging
hydrozan” (Aglaophenia cupressina). Ils ont un pouvoir urticant
conséquent et portent bien leur nom : hydraires de feu !
Je vous propose maintenant de passer en revue les spécificités des
différentes îles au fil de notre périple.
Un périple varié
Commençons par Mactan, proche de Cebu. Les sites y sont riches
en syngnathes. On y trouve le ”ringed pipefish” (Dunckerocampus
dactyliophorus) avec ses bandes jaunes et noires, sa caudale rouge
cerclée de jaune en forme de raquette de ping-pong et le ”network
pipefish” (Corythoichthys flaviofasciatus) avec ses bandes noires finement
dessinées sur la tête. Chez les syngnathes, proches cousins
des hippocampes, la femelle vient déposer les œufs dans la poche
ventrale du mâle. Les œufs sont particulièrement visibles chez les
”ringed pipefish”. En agrandissant mes photos je remarque les emplacements
de ceux arrivés à maturité dont les occupants ont déjà
quitté les lieux. J’ai la chance de rencontrer un ”couple” de nudibranches
Hypselodoris bullocki pratiquant une fécondation réciproque
! Ils sont en effet hermaphrodite synchrone (mâle et femelle
à la fois).
Continuons par Calibao, charmante petite île de 8 km², près de
Bohol. C’est là que nous découvrons quelques-unes des stars plébiscitées
par tous les plongeurs photographes ou pas ! La première
est l’hippocampe pygmée et son représentant le plus connu Hippocampus
bargibanti qui élit domicile sur les gorgones rouges, principalement
Muricella sp. Viennent ensuite les fameux ”frogfishes”
(Antennarius sp.) également présents sur d’autres sites. Nous avons
le loisir d’admirer le ”giant frogfish” (Antennarius commersoni), le
”black painted frogfish” (A. pictus) et le ”warty frogfish” (A. maculatus).
En guest stars, un festival de poissons clowns ! J’ai rarement
vu autant d’espèces et genres différents de poissons clowns au
cours d’un même voyage. La rencontre d’un banc de ”long jawed
mackrel fish” (Rastrelliger kanagurta) est une vision que ne laisse
pas indifférent ! La bouche et l’opercule ouverts au maximum ils
avancent en formation serrée pour filtrer le plus d’eau possible ! Et
en prime la squille ”mantis shrimp” (Odontodactylus scyllarus) qui
se promène sur le fond… En plongée de nuit le fameux ”dragon sea
moth” (Eurypegasus draconis) rampe à l’aide de ses nageoires pectorales
transformées en ”pattes” ! Je fais ma première rencontre en
Asie du Sud-Est avec un ”spotted seahare” (Aplysia dactylomela).
Mars - Avril 2013 - N° 247 SUBAQUA
Un crabe très discret : le Xenocarcinus tuberculatus.
L’incontournable Balicasag
La prochaine étape est Balicasag, une des
incontournables des Visayas. Bonne probabilité
de rencontrer quelques pélagiques
(thons divers, Spanish mackrel Sombreromorus
commersoni) et également tortues vertes
(Chelonia mydas) et imbriquées (Eretmochelys
imbricata). Sur une table d’Acropora
sp. trois rascasses volantes (Pterois volitans)
essayent vainement d’attraper les chromis
verts (Chromis viridis). Ils se réfugient dans
le corail au fur et à mesure que les rascasses
avancent et ils ressortent dès qu’elles s’éloignent…
Un conseil, ne manquez pas la plongée
de nuit riche en gorgonocéphales (Astroboa
granulatus). Ces proches cousins des
ophiures se cachent le jour et se positionnent
sur les coraux dès la
L’université de Du- nuit tombée. Ils démaguete
a fait d’Apo ploient alors leurs
Island un sanctuaire bras pour filtrer
marin en 1985. et se nourrir. Une
autre rencontre
mythique vous attend avec le fameux ”blue
ring octopus” (Hapalochlaena sp.) dont la
morsure est capable de provoquer rapidement
chez un humain un arrêt ventilatoire.
Pescador Island, face à Moalboal, est un rocher
verdoyant avec des tombants où la vie
Mars - Avril 2013 - N° 247 SUBAQUA
Voyage> Philippines, une sirène aux Visayas
Les crépuscules sont le pendant terrestre des couleurs sous-marines.
foisonne ! Lors d’une des trois plongées un
”giant frogfish” (Antennarius commersoni)
tout d’abord posé sur une éponge tubulaire
(Cribrochalina olemda) gris bleu comme lui,
me fait une démo de ”touch and go” ! Après
avoir ”décollé” de son éponge, en ouvrant/
fermant la bouche et s’aidant tout de même
de ses nageoires pectorales et caudales, il
tente ”un atterrissage” sur une porite, puis
remet aussitôt les gaz et repart vers sa destination
finale ! J’ai l’impression d’assister à un
meeting aérien ! Joli souvenir !
Un tétrodon Canthigaster valentini, très fréquent dans ces eaux. Une serpule dont on ne peut observer que les branchies.
Plongée Zen
Yves Herraud, moniteur fédéral 2 e degré, formateur
biologie 2 e degré, Dejeps et brevet d’État vous propose
d’organiser et de vous accompagner pour vos séjours
sur mesure vers des destinations sympathiques…
(Asie du Sud-Est, Alaska, Colombie-Britannique, Socorro,
Malpelo, mer de Cortez, Maldives, mer Rouge
ou autres).
www.plongee-zen.fr
yves@plongee-zen.fr
Moalboal sur l’île de Cebu nous offre une
parade de tortues vertes (Chelonia mydas).
Pas moins de 10 viennent nous saluer ! Rencontre
pour le moins surprenante avec un
banc de ”convict blenny” (Pholidichthys
leucotaenia). Ces blennies d’environ 10 cm
ressemblent au ”striped catfish” (Plotosus
lineatus). Le banc forme une boule d’environ
2 m de diamètre et je me retrouve propulsé
dans ”À la recherche de Nemo” ! Le thème
principal de la plongée de nuit est : les crustacés,
avec notamment une magnifique
cigale (Parribacus caledonicus) et un crabe
d’une vingtaine de centimètres promenant
ses éponges !
Sumilon me permet de croiser une dizaine
de juvéniles de requins pointes noires (Carcharhinus
melanopterus), un ”Spanish
mackrel” de belle taille (environ 1, 50 m)
et un nouveau genre de la grande famille
des vivaneaux : le ”two-spot snapper” (Lutjanus
biguttatus), élégant et peu farouche.
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Une perche de sable. Qui observe qui ?
L’antennaire de Commerson peut atteindre 30 cm de long !
Un ”couple” de nudibranches hermaphrodites Hypselodoris bullocki pratiquant une fécondation réciproque.
Oslob a fait ”couler” beaucoup d’encre sur le net ! Ici,
pendant longtemps, les requins baleines (Rhincodon typus) furent
pêchés. Cette pratique a été interdite par le gouvernement philippin
il y a quelques années. Depuis moins d’un an, afin d’écarter les
requins baleines de leurs filets, les pêcheurs les nourrissent de crevettes.
Les requins baleines se sont habitués et viennent maintenant
chercher leur pitance ! Les villageois ont délimité une zone de nourrissage
avec un droit d’accès pour le snorkeling. Que vaut-il mieux :
”domestiquer” ces animaux qui viennent chercher leur nourriture
près des bancas (pirogue traditionnelle avec 2 balanciers en bambou)
ou les voir finir en sushi en Chine ou au Japon ? La réponse
n’est pas aussi simple, car le risque de changer le comportement de
ces animaux est réel. Des règles strictes sont établies afin d’interdire
tout contact lors des séances de snorkeling près de ces géants.
Un sanctuaire marin
Apo Island a un air de paradis… Lors de mon précédent voyage
j’avais été émerveillé ! Aujourd’hui, ce charme est toujours présent
et lors de mon prochain passage aux Philippines je ferai en sorte de
séjourner plus longtemps sur cette île ! Dans les années soixantedix,
l’université de Dumaguete s’est battue pour ouvrir le premier
sanctuaire marin aux Philippines, à Sumilon. Sur Apo Island, la diminution
des stocks de poissons a imposé aux pêcheurs de s’éloigner
de plus en plus de leur île pour ramener de moins en moins de
poissons. Ils en sont alors venus aux méthodes de pêche destructrice
(dynamite, cyanure, filets directement sur les coraux…). Après
moult discussions, l’université de Dumaguete réussit à faire d’Apo
Island un sanctuaire marin en 1985, ce fut le deuxième. Les Philippines
en comptent aujourd’hui environ 400. Depuis, l’effet réserve
se fait sentir pour le bénéfice mutuel des poissons et des locaux !
Lors de ma visite à terre sur Apo, je découvre des affiches expliquant
que si les poissons vivent, les locaux vivront aussi. Une fois sous l’eau
le bonheur n’est pas loin… Nombreuses espèces de coraux, superbe
visibilité et de la vie partout ! Apo est le seul endroit où je croise
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Le briefing, un préalable qui ouvre l’appétit !
un perroquet à bosse (Bolbometopon muricatum),
mais également plusieurs ”banded
sea snake” (Laticauda colubrina) et de nombreuses
tortues vertes (Chelonia mydas). Des
bulles sortent fréquemment du sable, attestant
de l’activité volcanique !
Étape suivante : Dauin, Negros Island. Sur le
site de Bahura nous attendent d’autres stars
des plongées en Asie du Sud-Est. Nous les
trouvons en fin de journée parmi les coraux
morts jonchant le fond. Encore un indice,
ces poissons osseux fortement colorés ont
une façon particulière de frayer. Le couple
sort de son trou, grimpe à la verticale, une
fois arrivé au bon endroit, ils se frottent l’un
sur l’autre, ce qui déclenche la ponte et
l’émission des spermatozoïdes ! Vous avez
trouvé ? Le spectacle des poissons mandarins
(Synchiropus splendidus) est toujours un
moment magique. Nos dernières plongées
autour de Dauin sont du type ”muck dive”
à chercher des bestioles (traduction littérale
des ”critters” des Anglo-Saxons) ! La topographie
des lieux est souvent une pente sablonneuse
(granulométrie très, très fine) à
environ 45° sur laquelle les rascasses volantes
(Pterois volitans) s’en donnent à cœur joie,
les poissons vaches (Lactoria cornuta) y sont
en balade, les ”spotted sand divers” (Trichonotus
sp.) se réfugient dans le sable la tête la
première à la moindre alerte, un peu à la manière
des rasons (Iniistius sp.). La der des ders
est ”awesome” (terrible, incroyable) comme
aime à dire Cathy, cette Américaine qui est
mon binôme. Il nous reste quelques espèces
emblématiques à voir lors de cette ultime
plongée ! Après moult recherches, le ”mimic
octopus” (Thaumoctopus mimicus) fait son
apparition ! Ce poulpe capable de se ”déguiser”
tour à tour en poisson plat, serpent ou
autre n’a été décrit scientifiquement que récemment.
Nous terminons par un juvénile de
”warty frogfish” (Antennarius maculatus) et
un juvénile de ”painted frogfish” (A. pictus),
aucun des deux ne dépasse les 2 cm !
La position géographique des Philippines et le
brassage important de l’eau dû aux courants
expliquent la riche biodiversité. Les scienti-
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Voyage> Philippines, une sirène aux Visayas
Infos pratiques
• Plongée
Il est préférable d’avoir une trentaine de plongées. Les plongées ne présentent pas de difficultés. Au minimum 2 guides
nous accompagnent. Une combinaison de 3 mm suffit largement. (Température de l’eau : 28-30 °C). La présence de
plancton urticant étant toujours possible, je recommande la combinaison plutôt que le shorty. La plus grande partie du
matériel de plongée (shorty, détendeur, stab, palmes, parachute) est gracieusement mise à disposition, ce qui permet
d’alléger les bagages ! Le nitrox 32 % est offert, n’oubliez pas votre carte ! Formation possible sur le bateau. Si vous
n’avez pas de masque à votre vue, c’est le moment d’investir ! Pensez à vous hydrater le plus souvent possible… D’autres
informations sur le Philippine Siren : http://www.sirenfleet.com
• Électricité :
Les prises électriques sur le bateau sont au format européen. La tension est de 220V et à une fréquence de 50 Hz. Aux
Philippines, le format est le format US (2 fiches plates parallèles), n’oubliez pas votre adaptateur si vous séjournez dans
un hôtel.
• Photographies :
Prévoyez un objectif macro, mais le grand-angle servira aussi… Si vous avez un Apn, c’est le moment d’investir dans
une bonnette ou lentille macro… À la sortie de votre plongée un bac de rinçage sur le bateau attend vos caméras et
appareils photos.
• Divers :
Décalage de 6 heures. Service de buanderie qui permet de réduire encore le poids des bagages ! Possibilité de massages.
Le réseau Gsm est accessible pratiquement sur tout l’itinéraire.
• Aérien :
Vérifiez la franchise bagages auprès de votre transporteur aérien. Votre passeport devra être valide au moins 6 mois
après la date de retour. Pas de visa nécessaire pour un séjour inférieur à 21 jours (info au 01/10/2012).
Prévoyez en espèces 550 pesos (environ 11 euros) pour la taxe de sortie à l’aéroport de Cebu. L’aéroport de Cebu est en
général atteint après une escale depuis l’Europe.
• Conseils pratiques si vous pouvez allonger votre séjour
Si vous le pouvez, je vous conseille de séjourner sur Bohol (vous y trouverez les fameuses Chocolate Hills et le tarsier, ce
primate aux grands yeux) ou sur Apo Island. Siren Fleet pourra vous organiser cela sans problème.
fiques sont partagés pour savoir qui de l’Indonésie
ou des Philippines est le vainqueur
du match ”biodiversité” ! Personnellement
je les déclare ex aequo ! Je n’ai pas réussi à
voir en totalité les 577 espèces de coraux pas
plus que les 2 942 espèces de poissons qu’ils
soient osseux ou cartilagineux ! Il va donc me
falloir revenir… n
L’équipage, aux petits soins pour les plongeurs, affiche la joie des Philippins.
Remerciements
Je tiens à remercier Frank et toute l’équipe de Siren Fleet
(http://www.sirenfleet.com) pour l’aide apportée à la
réalisation de ce reportage.
Un grand merci également à Jérôme Beugin du Vieux Campeur
et à Ph. Lachot de Photo-Denfert (http://www.
photo-denfert.com) pour m’avoir prêté du matériel à la
dernière minute !
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