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Louise Gravel Shea - Le fait français au Maine

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et attirait de nombreux visiteurs. En 1963, à Saint-Léonard 26 associations paroissiales<br />

assuraient le succès des fêtes paroissiales et régionales. <strong>Le</strong>s Dames de Sainte-Anne,<br />

les Filles d’Isabelle, les Chevaliers de Colomb, la Légion canadienne, le Cercle<br />

lacordaire sont plusieurs exemples parmi les nombreuses associations. Ici, on réalise<br />

que les deux villes sont maintenant bien séparées sur le plan social car on retrouve les<br />

mêmes associations dans chacune d’entre elles. Aujourd’hui, les résidents des deux<br />

commun<strong>au</strong>tés ont remplacé plusieurs événements religieux par des activités sportives<br />

et culturelles, mais ont gardé leur esprit de solidarité et de coopération.<br />

Cet esprit de solidarité ils l’ont bien prouvé lors du «Festival des Deux Rives» de 1989,<br />

date où les citoyens de Saint-Léonard et de Van Buren célébraient le bicentenaire de la<br />

fondation de Grande-Rivière. Ensemble ils ont organisé une grande fête<br />

commun<strong>au</strong>taire «<strong>Le</strong> Festival des Deux Rives» incluant des concerts, des défilés, des<br />

régates, un tintamarre, des banquets, des dévoilements de monuments, des<br />

lancements de livres et des feux d’artifice. De plus, à cette occasion, les résidents des<br />

deux villes se sont dotés d’un drape<strong>au</strong> municipal commun (Voir annexe1). L’étendard<br />

municipal, nommé drape<strong>au</strong> de Grande-Rivière flotte maintenant dans le deux<br />

municipalités.<br />

Une étoile représente l’origine acadienne des fondateurs ses cinq pointes les cinq<br />

familles fondatrices de Grande-Rivière. L’étoile est ouverte pour souligner la confiance<br />

dans l’avenir. <strong>Le</strong>s trois vagues stylisées représentent les voies de communication<br />

qu’ont utilisées les ancêtres pour venir s’établir à Grande-Rivière. La plus large évoque<br />

la traversée océanique, la moyenne, la montée de la rivière Saint-Jean et la plus mince,<br />

l’arrivée à la Grande-Rivière. <strong>Le</strong> tout sur un fond bleu représentant la rivière Saint-<br />

Jean, lien des deux rives (Lapointe,1989, p.346). La célébration des fêtes du<br />

bicentenaire qui s’est déroulée sur les deux rives, sous un drape<strong>au</strong> commun, démontre<br />

clairement que les populations des deux rives, malgré la frontière internationale, sont<br />

restées unies par leurs origines, leur histoire, les liens de parenté et d’amitié.<br />

L’intégration <strong>au</strong> système scolaire<br />

<strong>Le</strong>s écoles publiques<br />

Après la déportation des Acadiens, les parents, les prêtres missionnaires et quelques<br />

pédagogues donnaient un minimum d’éducation en <strong>français</strong> <strong>au</strong>x Acadiens. Au<br />

Madawaska, <strong>au</strong> tout début, il n’y avait que des maîtres itinérants qui enseignaient trois<br />

mois dans un établissement de la colonie et repartaient pour un <strong>au</strong>tre. En 1830, ils<br />

étaient quatorze sur le territoire. En 1825, il y avait quatre écoles régulières dans les

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