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Louise Gravel Shea - Le fait français au Maine

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même culture que leurs concitoyens mais ils sont <strong>au</strong>jourd’hui de foi protestante. Il<br />

semble que Van Buren n’a pas connu ce phénomène religieux.<br />

L’intégration à la vie sociale<br />

La vie sociale des Acadiens est reliée à celle de l’Église catholique. L’église en plus<br />

d’être le centre religieux est <strong>au</strong>ssi le centre social. Longtemps, avant les moyens de<br />

communication modernes, les colons endimanchés portant un panier de nourriture bien<br />

rempli, se rendaient à pied, à cheval, en canot ou en charrette pour entendre la messe<br />

dominicale. Entre la messe et les vêpres, ils passaient le temps à faire des échanges<br />

ou des achats, à rencontrer des parents et des amis, à s’informer des dernières<br />

nouvelles locales et nationales transmises par le crieur. <strong>Le</strong>s activités sociales ont<br />

toujours été nombreuses dans la vallée de la Saint-Jean. Grande-Rivière n’a pas été<br />

une exception. Après la division ecclésiastique (1870) les deux commun<strong>au</strong>tés de<br />

Grande-Rivière organisent leurs activités sociales séparément.<br />

À Van Buren plusieurs clubs de cartes, clubs des gourmets ainsi que des Progressive<br />

Dinner Club contribuaient à faire oublier les longs mois de l’hiver. <strong>Le</strong>s soirées<br />

dansantes par contre était moins bien acceptées par les dirigeants religieux. <strong>Le</strong>s<br />

sociétés paroissiales constituaient la majorité des activités de Van Buren: les Dames<br />

de Saint-Anne, les Enfants de Marie et la Ligue du Sacré-Coeur s’occupaient des<br />

activités religieuses. <strong>Le</strong>s activités civiles comme les parties de carte, les bingos, les<br />

barbecues et les bazars tenus dans le sous-sol de l’église servaient à aller chercher<br />

des fonds nécessaires soit pour l’église, la bibliothèque ou des bourses d’étude.<br />

Plusieurs organisations bénévoles se chargeaient de ces activités. Dans les<br />

années 1960, pour une population de 4000 habitants, on en comptait plus de trente.<br />

Plusieurs <strong>au</strong>tres clubs recueillaient <strong>au</strong>ssi des fonds pour les divers besoins de la<br />

commun<strong>au</strong>té par l’organisation d’activités annuelles. Ces clubs sont les Chevaliers de<br />

Colomb, le Club des Lions, l’American <strong>Le</strong>gion Service, le club Rotary, l’Héritage<br />

Vivant.<br />

La vie sociale de Saint-Léonard, comme celle de Van Buren, se <strong>fait</strong> principalement<br />

<strong>au</strong>tour des événements religieux et des activités paroissiales Si la population de Saint-<br />

Léonard a réussi à se payer des églises, des presbytères, des commun<strong>au</strong>tés<br />

religieuses c’est grâce à l’initiative des curés et <strong>au</strong>ssi à l’argent provenant de bazars,<br />

festivals ainsi que plusieurs <strong>au</strong>tres activités paroissiales. La tradition des festivals à<br />

Saint-Léonard remonte <strong>au</strong> début du XXe siècle. Par la suite ces festivals sont devenus<br />

des grandes fêtes régionales.Cette activité a connu son apogée dans les années 1960

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